Archives des publications


Vendredi 25 Janvier 2013

Catherine Troendlé défend le modèle alsacien des Brigades Vertes


Depuis 2004, le Sénat prend l’initiative d’inscrire à son ordre du jour, une fois par mois, une semaine sénatoriale d'initiative, au cours de laquelle a lieu un débat de contrôle. Ce jeudi 24 janvier, le débat a porté sur le thème de la police municipale : Catherine Troendlé y a défendu une particularité haut-rhinoise, celle du Syndicat Mixte des Gardes-Champêtres Intercommunaux du Haut-Rhin, - plus communément appelé la Brigade Verte - qui « donne pleine et entière satisfaction aux élus et aux habitants » depuis un quart de siècle.

Cette brigade compétente sur les territoires de 308 communes est financée à 48 % par le département, pour les missions environnementales, et à 52 % par les communes adhérentes, pour les missions liées aux pouvoirs de police du maire. « Quel avenir pour cette brigade si l'on fusionne gardes-champêtres et police municipale ? Comment serait-elle financée ? Le conseil général ne pourrait plus lui apporter cette part de 48 % « s’est fort justement interrogée Catherine Troendlé.

Par cette intervention devant ses collègues parlementaires, le Sénateur du Haut-Rhin a souhaité que « dans les futures lois de rénovation de la police municipale, cette spécificité soit maintenue, voire un exemple à suivre ».

Dans sa réponse, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, s’est engagé « à respecter la Brigade Verte ». Les deux rapporteurs du rapport « De la police municipale à la police territoriale : mieux assurer la tranquillité publique » (présenté le 25 septembre 2012), François Pillet et René Vandierendonck, ont confirmé à Catherine Troendlé leur intention d’associer l’exemple novateur de la Brigade Verte à l’élaboration d’une prochaine proposition de loi.


Jeudi 17 Janvier 2013

arrêt TGV en gare de Saint-Louis

En décembre dernier, Jean-Marie Zoellé, maire de Saint-Louis, a écrit à Guillaume Pépy, Président de la SNCF, afin de lui faire part de sa demande d’obtention d’un arrêt TGV en gare de Saint-Louis.
En effet, située à la frontière franco-suisse et à proximité de l’EuroAirport, Saint-Louis est la ville-centre de la partie française de l’agglomération trinationale de Bâle.
La mise en place d’un tel arrêt présenterait de nombreux avantages autant pour les habitants du Pays de Saint-Louis que pour les passagers de l’aéroport souhaitant emprunter le TGV.
Sujet majeur pour les élus de ce territoire, Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin, a remis en main propre au président Pépy, ce mardi 15 janvier, un courrier de soutien à cette demande cosigné par ses collègues Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin, Patricia Schillinger, sénateur du Haut-Rhin, Pascale Schmidiger, vice-présidente du Conseil Régional d’Alsace, Jean-Marie Belliard, Conseiller régional d’Alsace et président de la Communauté de Communes du Pays de Sierentz, Daniel Adrian et Max Delmond, conseillers généraux, Roland Igersheim, président de la Communauté de Communes des Trois Frontières et Denis Wiederkehr, président de la Communauté de Communes de la Porte du Sundgau.
Ayant trouvé un écho favorable à cette demande, Guillaume Pepy ne manquera pas de relayer personnellement celle-ci pour un examen approfondi auprès du Préfet de la Région Lorraine, Nacer Meddah, coordinateur du TGV Rhin Rhône, en charge de ces questions.



Jeudi 17 Janvier 2013

Les projets de loi électoraux :

Catherine TROENDLE, Sénateur du Haut-Rhin, est intervenue en discussion générale, mardi 15 janvier 2013, en séance au Sénat sur le projet de loi relatif à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des délégués communautaires, et modifiant le calendrier électoral et sur le projet de loi organique relatif à l'élection des conseillers municipaux, des délégués communautaires et des conseillers départementaux.

Elle a précisé à la représentation nationale que ce texte est une remise en cause profonde de la réforme défendue par les élus de droite, il y a deux ans, et qui prévoyait de favoriser l’intercommunalité, de départementaliser la vie publique et de régionaliser les politiques publiques.

L’élection des délégués communautaires au suffrage universel direct a été reprise dans le nouveau texte. Il s’agit du point central de la réforme territoriale de 2010, qui permettra de renforcer la légitimité des intercommunalités aux yeux des Français, en participant directement à la désignation de ceux des conseillers municipaux qui seront délégués communautaires, ce dont Catherine TROENDLE se réjouit. Ce point était fondamental, car au 1er janvier 2012, on dénombrait 2581 EPCI qui rassemblaient 59,3 millions d’habitants et couvraient 35 303 communes.

Quant à la question des petites communes (en nombre d’habitants déterminant l’obligation de présenter une liste), Catherine TROENDLE a convenu qu’un seuil abaissé permettrait de diversifier la composition des conseils municipaux, elle a donc proposé que ce seuil soit fixé à 2000 habitants, afin qu’il soit lisible pour les maires des petites communes.

Lors de son intervention, Catherine TROENDLE a tenu à souligner l’aberration que constitue le binôme de conseillers départementaux imaginé par le Gouvernement, dans ce texte, afin de répondre à l’exigence du principe de l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives. En effet, si elle a souligné l’objectif fondamental que constitue ce principe, elle a tenu à préciser qu’il s’agissait d’un mode de scrutin on ne peut plus baroque et inédit en droit en français ! Comment avec un tel type d’organisation, ne pas avoir de mise en concurrence des membres de ce binôme sur un même territoire ? Territoire qui sera un canton surdimensionné, coupant le lien de proximité entre l’élu et ses électeurs, tout particulièrement dans les zones faiblement peuplées. « Ce redécoupage conduira inéluctablement à porter un coup dur à la cohérence territoriale et à sacrifier la ruralité » a-t-elle exprimé en séance.

Catherine TROENDLE a donc affirmé la détermination et la combativité du Groupe UMP tout au long des débats sur ces textes.


Lundi 7 Janvier 2013

Mariage pour tous/M. Peillon

"M Peillon, ça suffit !

Au lendemain de l’inacceptable appel de Mme Duflot à la réquisition des biens de l’Eglise afin d’y loger les sans-abris, et qui témoignait ainsi de sa méconnaissance totale de l’engagement sans faille, au quotidien, de l’Eglise auprès plus démunis et des miséreux, c’est M. Peillon, Ministre de l’Education Nationale, qui stigmatise les chrétiens en voulant "recadrer l’enseignement catholique" parce que le secrétaire Général de l’enseignement catholique, en affichant son opposition à l’homoparentalité, avait appelé à l’organisation de débats !

Cette liberté d'expression est un droit dans une démocratie : l’organisation de débats ne peut d'ailleurs que conduire à éclairer chacune et chacun sur l’enjeu véritable du mariage homosexuel et ne saurait en aucun cas se traduire par l’augmentation des phénomènes d’homophobie comme le craint M. Peillon !

Toutes les religions, y compris la religion catholique, prônent la tolérance et le respect de son prochain. L’homosexualité n’est pas en cause, nullement ! Le débat porte sur l’homoparentalité qui se heurte aux fondamentaux constitutifs d'une famille à savoir un père et une mère.

Ces fondamentaux sont défendus par les religions juive, musulmane, protestante et catholique qui s’opposent ensemble à l’homoparentalité, alors en stigmatisant la religion catholique M. Peillon a dépassé la ligne rouge !

J’appelle cela du sectarisme qui traduit la fébrilité du gouvernement qui ne s’attendait pas une mobilisation de grande envergure contre ce projet de loi. Ce n’est pas la bonne méthode ! M. Peillon, cela suffit !



Lundi 7 Janvier 2013

Violences du réveillon à Mulhouse/Réactions aux propos d'Arlette Grosskost

La Député Arlette Grosskost a affirmé, par voie de presse, que « si Jean Rottner m’avait demandé de contacter Manuel Valls, que je connais, avant le réveillon, je lui aurais eu ses renforts de police. Je sais comment çà marche, moi ! ».

Je souhaite sincèrement que ces propos relèvent du bluff ! Car, dans le cas contraire, comment la Député pourrait-elle justifier son attitude auprès des sapeurs-pompiers, mis en danger de mort et traumatisés ? Comment pourrait-elle se justifier auprès de toutes ces personnes qui ont perdu leur véhicule, indispensable pour se rendre sur leur lieu de travail et tous ceux qui ont tout simplement eu et ont encore très peur ?

Si Mme Grosskost avait effectivement les moyens de faire réagir aussi rapidement un Ministre de l’Intérieur, de sensibilité politique différente que la sienne, pourquoi ne l’a-t-elle pas proposé au Maire de Mulhouse ? Quel sens donne-t-elle à son engagement politique qui suppose de se préoccuper du sort des concitoyens de sa circonscription, dont Mulhouse fait bien partie ! Le Député Francis Hillmeyer n’a jamais hésité une seconde à appeler le Maire de Mulhouse afin de lui apporter son soutien chaque fois que cela a été nécessaire, mais lui n’avait pas la ligne directe de Monsieur Valls !

J’en appelle aussi aux conseillers municipaux socialistes, dans l’opposition, et notamment à M. Pierre Freyburger, également Conseiller Général, qui auraient pu eux également en appeler à M. Valls, membre de l’actuel gouvernement socialiste.

Ce manque de réactivité des uns et des autres, contribue assurément à conforter les extrêmes et tout particulièrement le Front National.


Samedi 5 Janvier 2013

Agressions répétées des sapeurs-pompiers à Mulhouse

En sa qualité d’élue nationale et tout particulièrement en charge du budget de la sécurité civile au Sénat, le Sénateur Catherine Troendlé condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence perpétrés contre les sapeurs-pompiers par des délinquants, lesquels n’ont manifestement plus aucun sens du discernement !

Il s’agit d’actes de violence gratuite contre des femmes et des hommes totalement dévoués aux missions de secours et d’assistance. Il ne peut y avoir aucune excuse à ces comportements de ceux qui commettent de tels délits. La seule réponse devra être une sanction !

Ces voyous sont en rupture avec les fondamentaux de la vie en société, à savoir le respect des hommes et de biens, les devoirs avant les droits.

Catherine Troendlé refuse de considérer que les seules mesurettes sociales soient une solution pour ces jeunes qui ont franchi délibérément la ligne rouge, ceci d’autant plus que l’Education nationale, les diverses associations s’impliquant dans la formation et l’insertion ainsi que les services de la ville de Mulhouse, sous l’impulsion des élus au premier rang desquels le maire Jean Rottner, décuplent de vigilance et d’assistance aux jeunes en difficulté.

Le Sénateur en appelle à la responsabilité de chacun face à cette grande majorité de la population victime des agissements perpétrés par une petite minorité de ceux qui ne connaissent pour maître-mot que la violence gratuite!

Enfin, Catherine Troendlé entend rendre hommage aux forces de l’ordre, aux magistrats en général et ceux du Parquet en particulier, qui font tous preuve d’une efficacité exemplaire.