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Mercredi 19 Mars 2014

réouverture de la section bilingue en classe de sixième au collège de Seppois-le-Bas

Très investie en faveur du bilinguisme, le Sénateur Catherine Troendlé est intervenue auprès de Jacques-Pierre Gougeon, Recteur de l’Académie de Strasbourg, afin d’obtenir la réouverture de la section bilingue en classe de sixième au collège de Seppois-le-Bas, et ce dès la prochaine rentrée scolaire.

Le Recteur de l’Académie de Strasbourg, attaché à la promotion du bilinguisme dans notre académie, vient d’informer le Sénateur-maire de Ranspach-le-Bas que le Rectorat envisage la réouverture de cette sixième bilingue, pour peu que l’effectif attendu à la rentrée 2014 atteigne une dizaine d’élèves.


Vendredi 14 Mars 2014

Un redecoupage cantonal pour affaiblir les territoires ruraux !

Les 4 groupes parlementaires de l’opposition (députés et sénateurs UMP, députés UDI et sénateurs UDI-UC, représentés respectivement par Christian JACOB, Catherine TROENDLE, François SAUVADET et Jean-Léonce DUPONT) se sont unis pour dénoncer, dans une conférence de presse commune, le mercredi 12 mars, le redécoupage cantonal orchestré par le Ministre de l’Intérieur qui affaiblit délibérément les
territoires ruraux au bénéfice des centres urbains et qui favorise systématiquement le Parti Socialiste, au détriment même de ses partenaires de la majorité.

Lors de cette conférence de presse à laquelle Mme Bernadette CHIRAC, conseillère générale de la Corrèze,
et Charles PASQUA, ancien Ministre d’Etat et ancien Ministre de l’Intérieur ont participé, Eric DOLIGE
(Président de l’Aserdel, sénateur et Président du Conseil général du Loiret) et Dominique BUSSEREAU ancien Ministre, député et Président du Conseil général de la Charente-Maritime) ont présenté les moyens développés dans leurs recours au Conseil d’Etat pour démontrer l’insincérité de ce redécoupage.

Un découpage rejeté massivement y compris par les départements de gauche

Sur les 98 décrets de redécoupage (95 départements métropolitains et 3 d’Outre-mer), 58 n’ont pas été adoptés par les conseils généraux saisis pour avis (56 départements l’ont rejeté et 2 autres ont voté une carte alternative).

Or, le rapport politique est diamétralement opposé puisque 58 des 98 conseils généraux saisis ont une majorité de gauche et auraient donc, logiquement dû être solidaires du Gouvernement.

Ainsi, 21 conseils généraux de gauche ont infligé un camouflet cinglant au Ministre de l’Intérieur en rejetant leur carte cantonale :

. 4 départements ont rejeté la carte à l’unanimité (Allier, Creuse, Hautes-Pyrénées et Guadeloupe).
. 14 autres départements ont rejeté leur carte, au premier rang desquels le département de François Hollande (Aisne, Alpes-de-Haute-Provence, Bouches-du-Rhône, Cher, Corrèze, Eure, Hérault, Puy-de-Dôme, Seine-et-Marne, Somme, Tarn-et-Garonne, Seine-Saint-Denis, La Réunion et Mayotte).
. 2 départements (Haute-Garonne et Nièvre) ont eu un recours à un subterfuge pour ne pas rejeter la carte. Ils en ont voté une autre !
. 1 département (Vaucluse) a été à égalité de voix et a considéré, abusivement, que le Président de l’assemblée avait une voix prépondérante ; ce qui est inexact

Les moyens de recours

Indépendamment des recours au Conseil d’Etat qui seront présentés dans tous les départements, par les conseils généraux, les communes et les intercommunalités sacrifiées, les associations et tous citoyens concernés, les parlementaires et les présidents de conseil général de l’opposition ont pris deux initiatives :

. le dépôt d’au moins un recours gracieux au Premier Ministre par département pour demander le retrait du décret portant révision de la carte cantonale pour chaque département, afin de procéder à une réelle concertation locale ;
. le dépôt dans les prochains jours d’un recours au Conseil d’Etat contre le décret du 6 février dernier qui autorise le Gouvernement à prendre en compte pour le redécoupage les chiffres des populations communales antérieures au dernier recensement de l’INSEE en vigueur pourtant authentifiées par le décret du 27 décembre dernier. Ainsi, au gré de ses intérêts, le Gouvernement peut choisir la population de référence de son choix en fonction de ses intérêts partisans ; en l’occurrence celle de l’an passé.

Pour Catherine TROENDLE, sénatrice du Haut-Rhin, première Vice-président du groupe UMP du Sénat, qui accueillait la conférence de presse, « le redécoupage de M. Valls est une opération de hold-up et de négation des territoires ruraux. »