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Mercredi 24 Février 2016

Les nouvelles épreuves du permis de conduire, totalement appliquées à partir du 1er juillet 2016. Catherine Troendle, entendue et suivie !

Pour décrocher le permis de conduire, il faudra désormais maîtriser quelques gestes de premiers secours. La réforme de l’épreuve théorique générale (ETG) du permis de conduire comprendra, à partir du 18 avril 2016, obligatoirement une question (sur les 40) portant sur les règles et comportements à adopter sur les lieux d’un accident.

L'épreuve pratique comportera à partir du 1er juillet suivant de nouvelles questions portant sur cette thématique qui seront posées au moment où l'inspecteur interroge le candidat à la fois sur la vérification technique du véhicule et sur une question en lien avec la sécurité.

Les épreuves théoriques aborderont des thèmes comme la protection des lieux de l’accident et des victimes (moyens pour protéger, éclairage des lieux avec les feux, l'usage du triangle, du gilet de sécurité...), l’alerte avec la transmission d’un message aux services de secours (importance de la qualité des informations à fournir, comment alerter...). Pourront être évalués également le secours aux victimes notamment la question de la compétence pour porter secours, les gestes qui sauvent qui nécessitent une formation adéquate (ne pas déplacer sauf danger, parler à la victime, la rassurer, lui tenir la main, l'utilisation du DAE...), tout comme l’assistance aux personnes en danger avec la législation concernant le délit de fuite et la non-assistance à personne en danger.

S'agissant de l'épreuve pratique, le choix a été fait de la modifier au lendemain la réforme de l'épreuve théorique. Les jeunes doivent en effet se former à l'épreuve théorique avant de présenter l'épreuve pratique. Le groupe de travail en charge de cette question se réunira une dernière fois début mars afin de finaliser la banque des questions qui seront posées à l'examen pratique. Une fois validées, ces questions seront communiquées aux éditeurs pédagogiques afin que les formateurs disposent des outils nécessaires à la formation des élèves conducteurs. Les questions porteront principalement sur les comportements à adopter.

Le Sénateur LR du Haut-Rhin, Catherine Troendlé, rapporteur de la proposition de loi visant à introduire une formation pratique aux gestes de premiers secours dans la préparation du permis de conduire, examinée au Sénat en 2015, se félicite que les dispositions prévues par cette loi soient totalement en passe d'être appliquées au quelque 1,4 million de candidats à l’examen du permis de conduire.

Sachant que tous les ans, entre 250 et 350 vies pourraient être sauvées si des témoins connaissaient les gestes de premiers secours, « l’objectif premier reste de permettre à chacun de savoir qui appeler, quoi dire aux services de secours, établir une chronologie des faits mais aussi savoir se protéger pour éviter un suraccident », précise Catherine Troendlé.

En seconde lecture à la Haute-Assemblée, Catherine Troendlé avait précisé : « Aujourd’hui pratiquer la respiration artificielle sur les blessés est un geste plus contesté en cas d’accident de la circulation », préférant alors consacrer la formation aux fondamentaux, à savoir alerter les secours tout en réservant les gestes techniques aux spécialistes.



Vendredi 19 Février 2016

Loi relative à la protection de l’enfant.

Le Sénat a adopté, en nouvelle lecture, à une très large majorité, la proposition de loi relative à la protection de l’enfant.

L’année 2015 a été marquée par un afflux sans précédent de migrants en France et notamment de mineurs isolés. Tous les départements endossent une lourde charge alors que l’accueil des migrants et notamment des mineurs isolés étrangers (MIE) relève d’une politique de maîtrise des flux migratoires incombant à l’État plutôt que de la protection départementale de l’enfance.

Au cours de la séance, les sénateurs ont adopté un amendement cosigné par le leur collègue LR du Haut-Rhin Catherine Troendlé, afin de tenir compte de la capacité réelle d'accueil en établissements de l’aide sociale à l’enfance : « Il est indispensable que ces capacités d'accueil soient déterminées annuellement et actualisées entre le Ministère de la Justice et chaque département sous peine de mettre directement en difficulté les collectivités départementales mais également tous les mineurs accueillis. »


Mercredi 17 Février 2016

Intégration des gestes de premiers secours dans le cadre de la préparation du permis de conduire : Catherine Troendle, entendue et suivie !

Ce matin, Monsieur Emmanuel Barbe, Délégué interministériel à la sécurité routière, a tenu une conférence de presse, place Beauvau, afin de lever le voile sur les modifications de l’épreuve théorique et pratique du code de la route.
Pour décrocher le permis de conduire, il faudra désormais maîtriser quelques gestes de premiers secours. Une formation théorique et pratique ainsi qu’une évaluation seront désormais intégrées dans le cadre de la préparation du précieux sésame.

Ainsi, sur les quarante questions de l’épreuve théorique, l’une portera sur le secours à autrui, relative notamment à l’attitude à observer en présence d'un d'accident, les numéros d’urgence à appeler et les précisions pratiques à leur fournir ou encore sur l'utilisation d'un défibrillateur.

Le Sénateur LR du Haut-Rhin, Catherine Troendlé, rapporteur de la proposition de loi visant à introduire une formation pratique aux gestes de premiers secours dans la préparation du permis de conduire, examinée au Sénat en 2015, se félicite que les dispositions prévues par cette loi soient en passe d'être appliquées chaque année aux 1,4 million de candidats à l’examen théorique du permis de conduire.
Sachant que tous les ans, entre 250 et 350 vies pourraient être sauvées si des témoins connaissaient les gestes de premiers secours, « l’objectif premier reste de permettre à chacun de savoir qui appeler, quoi dire aux services de secours, établir une chronologie des faits mais aussi savoir se protéger pour éviter un suraccident », précise Catherine Troendlé.

En seconde lecture à la Haute-Assemblée, Catherine Troendlé avait précisé : « Aujourd’hui pratiquer la respiration artificielle sur les blessés est un geste plus contesté en cas d’accident de la circulation », préférant alors consacrer la formation aux fondamentaux, à savoir alerter les secours tout en réservant les gestes techniques aux spécialistes.

Ces nouvelles dispositions, issues des travaux des parlementaires sur la proposition de loi, devraient être mises en place dans les prochaines semaines.
Ainsi, à partir de ce 2 avril, les nouvelles questions remplaceront la banque actuelle pour le passage de l’épreuve théorique générale collective. Et à partir du mois de mai prochain, les passages des épreuves individuelles chez les opérateurs agréés intégreront ces nouvelles questions.

Concernant l'épreuve pratique, l'évaluation se mettra progressivement en place, afin que tous les acteurs puissent prendre connaissance de ces nouvelles dispositions.


Jeudi 11 Février 2016

Doublement des naissances de jumeaux dans les pays développés depuis 40 ans : Un nouveau problème de santé publique ?

Selon l’étude parue le 8 février dernier, dans la revue américaine Population and Development, le taux de naissances de jumeaux a presque doublé dans les pays développés en quarante ans, en raison du retard des maternités et de l’augmentation de la procréation médicalement assistée (en France, 61% des grossesses gémellaires sont dues à la PMA).

Les maternités tardives sont dues à un allongement de la durée des études, de femmes de plus en plus actives, suivi d’une période d’attente de stabilité professionnelle et relationnelle avant le premier enfant.

Or, le taux de grossesses gémellaires atteint son maximum lorsque les mères ont entre 35 et 39 ans.

Ce phénomène est également favorisé, ces dernières années, par la diminution du nombre d’enfants à l’adoption, à l’étranger notamment, qui provoque une augmentation des demandes de procréation médicalement assistée (PMA) et de gestion pour autrui (GPA).

Or, les grossesses gémellaires, qui en résultent souvent, sont plus à risque (notamment en raison de risques de diabète gestationnel et de dépression post-natale pour la mère). Les accouchements sont souvent déclenchés et les jumeaux naissent souvent prématurés avec des taux de mortalité infantile plus élevés.

Ce phénomène, qui tendrait à diminuer dans de nombreux pays, continue d’augmenter dans trois pays sur quatre, dont notamment en France.

Le Professeur, au Muséum national d’histoire naturelle et chercheur associé à l’INED, Gilles PISON, précisait : « nous ne savons pas si cette hausse va se poursuivre, mais celle-ci est de plus en plus perçue comme un problème de santé publique ».

Aussi, même si elle se félicite qu’aujourd’hui la médecine tende à favoriser les grossesses simples (en diminuant le nombre d’implantations d’embryons en même temps, dans le cas de PMA) afin de réduire les risques, pour Madame Catherine TROENDLE, Déléguée générale des Républicains à la famille et aux questions de société, ce phénomène de grossesses multiples (favorisé par les retards de maternité et l’augmentation de la procréation médicalement assistée) fait encore peser un grave risque pour les mères et les enfants, non seulement au moment de la grossesse et de l’accouchement, mais également tout au long de la vie des enfants, qui naissent souvent prématurés, avec toutes les conséquences médicales et sociales que cela suppose.

Cette question devrait, selon la Déléguée générale, être davantage prise en compte dans sa globalité par les pouvoirs publics, afin de réduire au maximum les risques pour les mères et les enfants ; à savoir :

- d’un point de vue sociétal, avec le retard des grossesses, du fait du rallongement des études et des difficultés à trouver un emploi stable, en particulier en période de crise,

- d’un point de vue institutionnel, avec les difficultés croissantes à adopter et un nombre d’enfants à l’adoption en constante diminution, à l’étranger et en France,

- et d’un point de vue médical, avec les risques liés aux grossesses tardives et aux grossesses issues de PMA, provoquant souvent des naissances multiples et prématurées.




Vendredi 5 Février 2016

Renforcer les sanctions relatives à l’accueil des gens du voyage

Catherine Troendlé, Sénateur LR du Haut-Rhin, est cosignataire de la proposition de loi visant à renforcer les sanctions relatives à l’accueil des gens du voyage, présentée par son collègue LR Jean-Claude Carle.

Il est vrai que l'accueil et l'habitat des gens du voyage posent encore problème malgré la grande évolution de la politique d'implantation d'aires d'accueil sur les communes et les communautés d'agglomération.

Des propriétés privées ou publiques font trop souvent l'objet d'occupations sauvages, pouvant être accompagnées de comportements violents.

En cas d'occupation illicite en réunion, il s’agit de donner des moyens supplémentaires et adaptés aux représentants de l'État dans les départements afin de mettre fin à ces occupations, les dispositions de la loi du 5 juillet 2000 s'avérant trop souvent insuffisantes pour faire face rapidement et efficacement à ces situations.
La proposition de loi permet, par ailleurs, de renforcer l’obligation de scolarité ou d’instruction concernant les enfants des gens du voyage.



Jeudi 4 Février 2016

Garde d’enfants : encore un enjeu non maîtrisé par le gouvernement socialiste !

L’observatoire national de la petite enfance vient de publier son rapport sur « l’accueil du jeune enfant ».

Celui-ci montre une évolution sociétale de la France, allant vers la progression constante de la garde des enfants en dehors de la famille, depuis 10 ans.

Or, les différents modes de garde représentent aujourd’hui une capacité d’accueil de 1,34 million d’enfants de moins de 3 ans, soit 55 places pour 100 enfants (réparties de manières inégalitaires sur le territoire), contre environ 33 places pour 100 enfants, en 2006.

Cette hausse de l’offre, depuis 10 ans, est à saluer. Elle provient essentiellement des 226.700 places créées chez les assistantes maternelles pour les moins de trois ans, entre 2006 et 2013.

Pour autant, ce phénomène de hausse des offres tend à s’essouffler, puisque depuis 2011, l’essor des offres chez les assistantes maternelles ralenti vivement, et en 2014, la tendance a même commencé à s’inverser (notamment du fait d’un départ en retraite de nombreuses assistantes maternelles non anticipé).

En effet, les promesses du candidat François Hollande de créer 275.000 nouvelles solutions d’accueil des jeunes enfants, dont 100.000 places en crèches, sont loin d’être réalisées.

Ainsi, en 2013, seuls 14.000 places ont vu le jour, au lieu des 55.000 nécessaires, avec 10.000 en crèches collectives, 6.000 en enseignement pré-primaire et… 2.000 en moins auprès des assistantes maternelles.

Et en 2014, 11.300 places d'accueil collectif ont été créées, soit un chiffre bien en deçà de l'objectif qui était fixé à 19.600 places.

En effet, dans un rapport précédent, l'observatoire national de la petite enfance prévoyait déjà qu’il manquera entre 350.000 et 500.000 places d’accueil des jeunes enfants de moins de trois ans, dans les prochaines années.

Avec un nombre de créations effectives de places qui ne s’adapte pas à la réalité des besoins des Français, la question se pose de la pénurie de l’offre dans les toutes prochaines années.

Si l’on rajoute à cette situation, toutes les politiques anti-familles mises en place par les gouvernements socialistes depuis 2012, comment ne pas être inquiet pour l’avenir des familles en France !