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Jeudi 30 Juin 2016

Catherine Troendlé soutient les Chambres des métiers et de l'artisanat

Madame Catherine TROENDLE, Sénatrice LR du Haut-Rhin est intervenue auprès du Premier Ministre suite à une demande des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CRMA). Les élus de cette chambre, représentant plus de 92 000 entreprises qui occupent 300 000 actifs, forment chaque année
15 000 apprentis.

Soutenant la motion prises lors de son Assemblée Générale du 7 Juin dernier à Châlons-en Champagne, Catherine Troendlé estime que les petites entreprises, souvent des entreprises artisanales, sont lésées dans le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs ». En effet, le sénateur partage le désarroi de la CRMA face au renoncement d’exigence de qualification en ce qui concerne l’exercice de métiers artisanaux.

Au contraire, il est plus que nécessaire de défendre une juste reconnaissance des métiers et des qualifications indispensables dans ce secteur. Cela pourrait être la pierre d’angle d’une modernisation et d’un renforcement de ces métiers.

Alors même que ce tissu de petites entreprises constitue le volet le plus dynamique de l’économie française, il est mis à part du processus législatif, ce qui n’est pas tolérable, selon le Sénateur du Haut-Rhin.


Jeudi 30 Juin 2016

La mission d’information sur la « déradicalisation » poursuit, ce vendredi 1er juillet, ses travaux dans le Haut-Rhin.

Créée le 16 mars dernier, la mission d’information « Déradicalisation ? Ou désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe » poursuit ses travaux.

Après avoir auditionné des chercheurs, les deux co-rapporteures, Catherine Troendlé (LR) et Esther Benbassa (EELV,) ont débuté des déplacements sur le terrain. Après la plateforme « Stop djihadisme » mise en place par le ministère de l’intérieur, l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) et la prison d’Osny, Catherine Troendlé et Esther Benbassa se rendent ce vendredi 1er juillet à Mulhouse.

Lutter contre l’endoctrinement, l’embrigadement et trouver des solutions de réinsertion…

A l’issue d’un entretien avec les plus hauts magistrats du département, le dispositif de prise en charge des personnes en voie de radicalisation leur sera présenté. A la suite d’échanges avec les responsables de l‘association Accord 68 et le sous-préfet Jean-Noël Chavanne, la visite de la maison d’arrêt de Mulhouse – avec un accent mis sur les phénomènes de radicalisation en milieu carcéral - conclura cette journée.

Après avoir observé, en toute indépendance, les réponses mises en place en France et à l’étranger et entendu des chercheurs, des psychologues et des psychiatres, des historiens, des sociologues, des acteurs de terrain du monde associatif, des représentants des forces de sécurité ainsi que des systèmes judiciaires et pénitentiaires, des élus, les deux co-rapporteures s’attacheront à formuler des propositions concrètes et des actions efficaces à destination des pouvoirs publics.



Mardi 21 Juin 2016

A propos du statut scolaire d’Alsace-Moselle

En Alsace-Moselle, l’enseignement religieux fait partie intégrante du programme scolaire, à raison d’une heure par semaine, dans les enseignements primaire et secondaire, en collège. Cet enseignement y est obligatoire même si des dispenses sont accordées.
La proposition de mettre cet enseignement religieux en dehors de l’horaire dédié aux enseignements de l’Éducation nationale, en créant une vingt-cinquième heure hebdomadaire de cours, pourrait paraitre bien anodine.
Il n’en est rien ! C’est une remise en cause profonde du statut scolaire d’Alsace-Moselle qui se profile : vouloir sortir cet enseignement pourtant obligatoire du tronc commun, c’est tout bonnement porter atteinte à l’esprit même du Concordat, et, de facto d’une façon plus large, à notre droit local, auquel est particulièrement attachée la population de nos trois départements. Je réaffirme, comme je l’ai toujours déclaré, défendre cette exception alsacienne. Indéniablement, cette différence n’est autre qu’élément fort dans l’apprentissage des cultures religieuses des uns et des autres, présentement important.
Par ailleurs, que penser d’une heure de cours supplémentaire ajoutée à un emploi du temps déjà lourd pour les écoliers et collégiens…La réforme des collèges, applicable à la rentrée prochaine, est déjà source de bien de préoccupations légitimes et d’inquiétudes diverses exprimées par le corps enseignant, les représentativités syndicale et parentale. Etait-t-on bien inspiré d’y rajouter une nouvelle source d’interrogations ? L’heure n’était-il davantage à l’apaisement des esprits ?
Aussi, je m’associe pleinement à mes collègues parlementaires, alsaciens et mosellans, déjà consultés individuellement, pour lesquels cette réforme, portée conjointement par les Rectorats de Strasbourg et de Nancy-Metz, est bien plus inopportune !
Plus que jamais, j’en appelle au statu-quo et ni à céder, comme s’apprêteraient à le faire, semble-t-il, les plus hautes autorités de l’Etat aux vœux lancés par différentes associations appelant sempiternellement à la laïcité, ni à flatter un électorat anticlérical à l’approche des prochaines échéances électorales.

Je serais particulièrement vigilante. Nous, élus d’Alsace-Moselle, n’accepterons jamais l’inacceptable ! Il y va de notre particularisme hérité des vicissitudes de l’histoire rhénane.
Vous pouvez compter sur ma détermination.

Catherine Troendlé, Sénateur du Haut-Rhin


Jeudi 16 Juin 2016

Rendez-vous du projet des Républicains sur le thème de la Famille

Dans le cadre de sa délégation à la famille et aux questions de société, Catherine TROENDLE, organisait un rendez-vous du projet, le 8 juin dernier, au siège des Républicains à Paris.

C’est près de deux cents personnes qui se sont réunies autour de la Déléguée générale, accompagnée des secrétaires nationales Anne LORNE et Aurélie TAQUILLAIN (Petite enfance), ainsi que Catherine GINER (politiques familiales et intergénérationnelles).

Des intervenants d’une grande qualité ont été invités pour l’occasion par Catherine TROENDLE : Marie-Laure DES BROSSES (présidente MMM France), Agnès VERDIER-MOLINIE (directrice de l’iFRAP), Jacques BICHOT (professeur d’économie de la protection sociale à l’Université de Lyon 3) et Clotilde BRUNETTI-PONS (Enseignante-chercheure, Membre de l’Institut Famille-République).

La Déléguée générale est revenue sur la situation catastrophique de la famille, notamment en abordant la forte baisse de la natalité : « cette baisse inquiétante s’explique, entre autres, par une perte de confiance des couples en âge de procréer, le souhaitant, dans les politiques publiques et plus particulièrement dans les politiques familiales ». Elle est également revenue sur la politique anti-famille menée par François Hollande. Depuis 2012, ce ne sont pas moins de 4 milliards d’euros d’efforts qui ont été demandés aux familles selon les chiffres de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), alors que 3,2 millions de familles verront leurs aides familiales baisser d’ici 2017.

Catherine TROENDLE n’a pas manqué de réaffirmer que : « les Républicains attachent une très grande importance à la famille, qui est le socle de notre vie sociale, mais également le lieu de l’apprentissage de la vie en société ; car les parents sont les premiers éducateurs des enfants. La famille est une institution-clé et un repère dans cette période tendue que nous traversons ».

C’est une trentaine de suggestions, appuyées par les présentations des intervenants et l’échange avec les participants, que la Déléguée générale a présentées sur tous les aspects de la politique familiale.
La première table-ronde a éclairci, avec l’intervention de Marie-Laure DES BROSSES, les problèmes et les solutions en matière d’accueil des enfants de moins de trois ans.
La seconde a abordé le thème de la fiscalité et des finances de la famille. Catherine TROENDLE a rappelé qu’il serait indispensable de mettre fin à la gabegie en matière de prestations sociales, soutenue par Agnès VERDIER-MOLINIE, qui a démontré ce point avec des chiffres très précis, ainsi que par Jacques BICHOT qui propose de passer du paradigme de l’aide au paradigme d’investissement en matière de politique familiale.
Enfin, sur la table-ronde de la famille de demain, Clotilde BRUNETTI-PONS, appuyée par la Déléguée générale, a rappelé l’importance de « réaffirmer des principes fondamentaux : l'intérêt supérieur de l'enfant est d'avoir un père et une mère par le mariage ; la filiation père et mère doit être connue ; la volonté ne peut pas avoir d'efficience sur la filiation.»

Trois des propositions présentées sont d’ores et déjà reprises pour le projet des Républicains :

- le rétablissement du quotient familial,
- l’universalité des allocations familiales,
- réduction des charges sur les salaires des emplois à domicile.

Constatant une très forte attente, au sein des participants, sur la question de la PMA/GPA, Catherine TROENDLE a réaffirmé son intention de ne céder en rien et de défendre le droit de l’enfant.

A quelques semaines du retour du projet de rapport sur la GPA, et sa possible adoption, lors de la session plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Catherine TROENDLE déclare que : « les conséquences à long terme sur la construction psychologique de ces enfants issus de GPA est difficilement évaluable, mais il est nécessaire de les prendre en compte et plus généralement de revoir notre façon de penser la famille en mettant l’intérêt supérieur de l’enfant avant tout et surtout avant le désir d’enfant des adultes, qui parfois amène à des situations inacceptables de marchandisation du corps de la femme et de l’enfant, avec toutes les conséquences physiques et psychologiques que cela implique ».


Vendredi 10 Juin 2016

défiscalisation des heures supplémentaires

Catherine Troendlé, sénateur LR du Haut-Rhin, est cosignataire d’un amendement relatif au projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections, dite « loi Travail », visant à rétablir la défiscalisation des heures supplémentaires en reprenant le dispositif antérieur à la loi du 16 août 2012.

La défiscalisation des heures supplémentaires instaurée par la loi dite TEPA, « Travail, emploi, pouvoir d’achat » en 2007 a bénéficié pendant le précédent quinquennat à plus de 9,5 millions de salariés.

Entre 2007 et 2012, cette mesure a représenté un soutien de plus de 4 milliards d’euros au pouvoir d’achat des Français. Les ménages bénéficiaires avaient en moyenne augmenté leur revenu disponible de 450 euros par an.
Loin d’être un cadeau aux entreprises, elle a constitué une mesure de justice et de valorisation du travail et a bénéficié directement aux salariés français.

Sa suppression, dès le début du présent quinquennat, est une faute idéologique qui pénalise l’emploi et pèse sur le pouvoir d’achat des ménages modestes et la croissance. Du fait de cette suppression, décidée hâtivement, les salariés les plus modestes perdent un treizième mois que les employeurs noyés de charges sont dans l’incapacité de compenser.




Vendredi 3 Juin 2016

La mission d’information sur la « déradicalisation » poursuit ses travaux.

Créée le 16 mars dernier, la mission d’information « Déradicalisation ? Ou désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe » poursuit ses travaux.

Après avoir auditionné des chercheurs, les deux co-rapporteures, Catherine Troendlé (LR) et Esther Benbassa (EELV,) ont visité, mercredi 1er juin, la plateforme « Stop djihadisme » mise en place par le ministère de l’intérieur ainsi que l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT). Elles ont ainsi pu rencontrer les professionnels qui conseillent les personnes inquiètent d’un possible embrigadement de l’un de leur proche et les forces de l’ordre en charge du dispositif.

La mission d’information poursuivra son travail tout au long des mois de juin et de juillet. Catherine Troendlé et Esther Benbassa visiteront ainsi la prison d’Osny le 15 juin prochain et se déplaceront à Bruxelles les 6 et 7 juillet. Parallèlement, les auditions se poursuivront au Sénat, notamment les jeudi 16 et 30 juin.

Après avoir observé, en toute indépendance, les réponses mises en place en France et à l’étranger et entendu des chercheurs, des psychologues et des psychiatres, des historiens et des sociologues, des acteurs de terrain du monde associatif, des représentants des forces de sécurité ainsi que des systèmes judiciaires et pénitentiaires, des élus, les deux co-rapporteures s’attacheront à formuler des propositions concrètes et des actions efficaces à destination des pouvoirs publics.



Vendredi 3 Juin 2016

proposition de loi visant à relancer la construction en milieu rural

Mercredi 1er juin 2016, le Sénat a examiné en première lecture, à la demande du groupe Les Républicains, la proposition de loi visant à relancer la construction en milieu rural. Ce texte, adopté par 191 voix pour et 148 voix contre, a pour objectif premier de relancer la construction en milieu rural, élément majeur afin de lutter au mieux contre la crise du logement.

La proposition vise notamment à l’assouplissement les contraintes d’urbanisation et les procédures qui autorisent l'édification de nouvelles constructions ou l'ouverture de nouveaux secteurs à l'urbanisation.

Un des amendements adoptés, cosigné par Catherine Troendlé (LR), permet aux coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA) de bénéficier de la dispense de recours à un architecte pour les constructions à usages agricoles inférieurs à 800 m2.

Catherine Troendlé espère que l’Assemblée nationale conservera ce dispositif, efficace et attendu