Archives des publications


Vendredi 30 Août 2019

Reconduction du préavis de grève des sapeurs-pompiers pour deux mois supplémentaires : « Les limites du système sont dépassées » : Réaction du Sénateur Catherine TROENDLE, Présidente du CNSPV et Co-rapporteur de la Mission d’information sénatoriale portant sur la sécurité des sapeurs-pompiers.

« Les sur-sollicitations des sapeurs-pompiers ne pourront trouver un début de réponse que lorsque la Ministre des Solidarités et de la Santé acceptera de reconnaître que ce sont les sapeurs-pompiers qui suppléent aux manques d’effectifs et aux nombreuses réorganisations des hôpitaux qui se basent sur le départ réflexe des sapeurs-pompiers, sans oublier la prise en charge des carences ambulancières à moindre frais pour la Santé ».

« Les sapeurs-pompiers représentent le dernier service de santé de proximité mais ce service a un coût que le Ministère des Solidarités et de la Santé n’assume pas, pour moi, les limites du système sont dépassées ».

« Il faudrait plus de sapeurs-pompiers pour assurer ces missions de santé mais il ne peut être question de financer ces postes par les conseils départementaux, ce ne serait ni plus ni moins qu’un transfert de charges de l’Etat vers les collectivités territoriales, ce qui serait inacceptable ».


En tant que Présidente du Conseil National des Sapeurs-Pompiers Volontaires (CNSPV), Sénateur spécialisé sur les questions liées à la sécurité civile et Co-rapporteur de la Mission d’information sénatoriale portant sur la sécurité des sapeurs-pompiers, lancée en février dernier, face à l’accroissement spectaculaire et inquiétant des agressions envers les sapeurs-pompiers, Catherine TROENDLE entretient un lien étroit quotidien avec les sapeurs-pompiers de France. Afin de démontrer son soutien aux « soldats du feu », cette dernière se rendra au Congrès National des Sapeurs-Pompiers à Vannes qui se tiendra du 18 septembre 2019 au 21 septembre 2019.


Mercredi dernier, dans un communiqué, les sept syndicats de pompiers professionnels ont annoncé une « reconduction du préavis de grève pour deux mois supplémentaires » ainsi qu’une manifestation nationale à venir lors de la deuxième quinzaine d’octobre. Les problématiques de sous-effectifs, de sur-sollicitations professionnelles et de violences envers les sapeurs-pompiers en sont la cause.



Face à cette situation, le Sénateur Catherine TROENDLE, Vice-Présidente du Sénat, Présidente du Conseil National des Sapeurs-Pompiers Volontaires (CNSPV) et Co-rapporteur de la Mission d’information sénatoriale sur la sécurité des sapeurs-pompiers a souhaité réagir :

« Je considère, à titre personnel, que les sur-sollicitations des sapeurs-pompiers ne pourront trouver un début de réponse que lorsque la Ministre des Solidarités et de la Santé acceptera de reconnaître que ce sont les sapeurs-pompiers qui suppléent aux manques d’effectifs et aux nombreuses réorganisations des hôpitaux qui se basent sur le départ réflexe des sapeurs-pompiers, sans oublier la prise en charge des carences ambulancières à moindre frais pour la Santé ».

« Les sapeurs-pompiers représentent le dernier service de santé de proximité mais ce service a un coût que le Ministère des Solidarités et de la Santé n’assume pas, pour moi, les limites du système sont dépassées ».

« Il faudrait plus de sapeurs-pompiers pour assurer ces missions de santé mais il ne peut être question de financer ces postes par les conseils départementaux, ce ne serait ni plus ni moins qu’un transfert de charges de l’Etat vers les collectivités territoriales, ce qui serait inacceptable ».

En tant que Présidente du Conseil National des Sapeurs-Pompiers Volontaires (CNSPV) et Sénateur spécialisé sur les questions liées à la sécurité civile, Catherine TROENDLE entretient un lien étroit quotidien avec les sapeurs-pompiers de France. C’est à ce titre qu’elle a été nommée, le 2 avril 2019, Co-rapporteur de la Mission d’information sénatoriale sur la sécurité des sapeurs-pompiers lancée en février dernier par la Commission des lois.

Cette mission a été créée en raison de l’accroissement spectaculaire et inquiétant des agressions de sapeurs-pompiers. Elle analyse les différentes sources d’insécurité, procède à l’évaluation du droit en vigueur et examine l’adéquation de la formation des sapeurs-pompiers aux nouveaux risques rencontrés sur le terrain. Elle se penche également sur l’évaluation des moyens matériels à la disposition des sapeurs-pompiers pour assurer leur protection et sur la coordination avec les autres acteurs de la sécurité à l’échelle des territoires. Elle rendra ses conclusions en octobre prochain.

Dans le cadre de cette Mission d’information, le Co-rapporteur TROENDLE a effectué de nombreuses rencontres sur le terrain afin de prendre en considération les préoccupations des sapeurs-pompiers en se rendant notamment, le 24 juillet 2019 à Aix-en-Provence, à l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers afin de rencontrer des officiers supérieurs responsables pédagogiques de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers et une équipe du Service Départemental d'Incendie et de Secours des Bouches-du-Rhône. Et le 25 juillet 2019, à Marseille, au Service Départemental d’Incendie et de Secours où elle a rencontré le bataillon des marins sapeurs-pompiers. Elle a également auditionné de nombreux professionnels et experts tels que Monsieur André GORETTI, Président du Syndicat FA/SPP-PATS, des membres de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France, dont le Président, Colonel Grégory ALLIONE, le 15 mai 2019, les représentants de la Mutuelle Intériale ainsi que le Directeur du Service Départemental d’Incendie et de Secours de Mayotte, le colonel Fabrice Terrien, le 18 juillet dernier.


En tant que Présidente du CNSPV et afin de démontrer son soutien aux « soldats du feu », cette dernière se rendra également au Congrès National des Sapeurs-Pompiers à Vannes qui se tiendra du 18 septembre 2019 au 21 septembre 2019.


Jeudi 1er Août 2019

Catherine TROENDLE obtient des réponses de la Ministre des solidarités et de la Santé, concernant la santé des femmes.

Sensible à l’intervention de Catherine TROENDLE, Sénateur du Haut-Rhin, Vice-Présidente du Sénat, ainsi qu’à celle de plusieurs parlementaires, la Ministre des Solidarités et de la Santé portait, la semaine passée, à 82, le nombre de postes offerts aux épreuves classantes nationales en médecine pour la spécialité de gynécologie médicale, à la rentrée prochaine.

Cette semaine, la Ministre vient d’apporter, à la Vice-Présidente du Sénat, de nouvelles réponses quant à ses sollicitations au regard de la santé des femmes, notamment en annonçant :

- que l’installation des professionnels dans les zones rurales allait être valorisée « au travers du dispositif du contrat d’engagement de service public (CESP), bourse versée aux étudiants en médecine en contrepartie d’une installation dans un territoire manquant de professionnels », et que ce dispositif pourrait bénéficier aux étudiants et internes en médecine souhaitant s’orienter vers l’exercice de la gynécologie médicale,

- ainsi que la mise en place, en février dernier, d’un groupe de travail portant sur la prise en charge de la santé des femmes, par l’Observatoire nationale de la démographie des professionnels de santé (ONDPS), dont les conclusions sont attendues prochainement.

Catherine TROENDLE ne manquera pas de rester vigilante quant aux conclusions et à l’application de ses annonces.

Très investie, depuis de nombreuses années, sur la question de la santé des femmes - notamment au travers de son soutien et de ses interventions de longue date en faveur du Comité de Gynécologie Médicale et de ses questions au gouvernement concernant l’absence de réponse concrète de celui-ci sur la dangerosité des produits d’hygiène féminine - Catherine TROENDLE, Sénateur du Haut-Rhin, Vice-Présidente du Sénat, a, de nouveau récemment, alerté la Ministre des solidarités et de la santé sur ces thématiques.

A cet égard, la Ministre vient de lui communiquer une réponse circonstanciée.

Elle lui a notamment précisé que, dans un souci d’accessibilité aux soins, l’installation des professionnels dans les zones rurales allait être valorisée « au travers du dispositif du contrat d’engagement de service public (CESP), bourse versée aux étudiants en médecine en contrepartie d’une installation dans un territoire manquant de professionnels », ce dispositif pouvant notamment bénéficier aux étudiants et internes en médecine souhaitant s’orienter vers l’exercice de la gynécologie médicale.

De plus, elle l’a informée que l’Observatoire nationale de la démographie des professionnels de santé (ONDPS) a lancé, début février 2019, un groupe de travail portant sur la prise en charge de la santé des femmes. Elle a ainsi « missionné l’ONDPS pour effectuer une étude spécifique sur cette question et notamment sur l’articulation entre différents professionnels de santé, notamment les gynécologues médicaux ».

Pour la Vice-Présidente du Sénat, ces annonces vont dans le bon sens, mais ne sauraient faire oublier que la situation actuelle est particulièrement préoccupante. Un nombre croissant de femmes, jeunes en particulier, se retrouvent dans l’impossibilité de consulter un Gynécologue médical, du fait du vieillissement et donc du départ à la retraite de ces derniers, sans remplacement (62% des professionnels actuels ont plus de 60 ans).

En effet, il n’y avait que 1.105 gynécologues médicaux en exercice au 1erjanvier 2017[1], pour 28 millions de femmes en âge de consulter. 6 départements français ne comptaient déjà plus de spécialiste à cette date et 16 départements n’en comptaient plus qu’un seul.

Aussi, Catherine TROENDLE ne manquera pas de rester vigilante quant à l’application en faveur des étudiants en spécialité « gynécologie » des bourses CESP et des conclusions, prochainement attendues, du groupe de travail de l’ONDPS.

[1]Source :Conseil National des Médecins, Atlas de la démographie médicale en France, situation au 1erjanvier 2017.