Archives des publications


Lundi 30 Septembre 2013

Rythmes scolaires

Peillon boycotté par Troendlé. – Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, visitera demain l’École maternelle, Porte du Miroir, à Mulhouse, qui bénéficie de moyens supplémentaires pour accueillir les enfants de moins de 3 ans. Il se rendra ensuite à Wittenheim, la commune d’Antoine Homé (PS), qui a adopté les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013.

La sénatrice-maire de Ranspach-le-Bas, Catherine Troendlé, présidente de l’UMP 68, « boycottera cette visite ». « Ni Vincent Peillon, ni le Premier ministre n’ont répondu au courrier » dans lequel elle les a interpellés sur « le manque de moyens des communes rurales pour mettre en place la réforme ». Dans l’après-midi, le ministre se rendre au collège Hans-Arp à Strasbourg. Là c’est l’inverse. Guy-Dominique Kennel, président UMP du conseil général du Bas-Rhin propriétaire de l’établissement, s’étonne de « ne pas avoir été associé à la visite » !

(L'Alsace du 29 septembre 2013)


Dimanche 29 Septembre 2013

Travailleurs frontaliers/« Le combat continue »

Après avoir pris connaissance des propositions remises aux ministres Marisol Touraine et Pierre Moscovici, visant la cessation du droit d’option des frontaliers, plusieurs réactions se sont fait entendre.
(...)
Pour le député Jean-Luc Reitzer, qui associe Michel Sordi, présent à la réunion ainsi que Francis Hillmeyer, Jean-Marie Bockel et Catherine Troendle, opposé « à ce rapport funeste » se dit satisfait des nouvelles propositions apportées par le gouvernement dont celle consistant à ne pas intégrer la CSG dans le calcul du taux de cotisation.

« Le gouvernement a été mis devant le fait accompli, dans la mesure où la Cour de justice européenne aurait de toute façon cassé cette injonction. Notre entêtement à défendre la cause des travailleurs frontaliers a donc payé sur la question de la CSG. C’est une première victoire ! […] Le gain attendu par le gouvernement pour le département du Haut-Rhin est de 13 millions d’euros. C’est autant d’argent en moins pour notre département, nos commerces, nos restaurants et le pouvoir d’achat des frontaliers. » Tous ces points vont être abordés avec des spécialistes de la question, souligne le député, notamment Jean-Luc Johaneck, président du Comité de défense des travailleurs frontaliers du Haut-Rhin, en vue d’élaborer une stratégie.

(L'Alsace du 28 septembre 2013)


Mercredi 25 Septembre 2013

Travailleurs frontaliers/Rencontre à Bercy

Ce mercredi 25 septembre, Pierre Moscovici convie à Bercy 33 parlementaires de l’opposition, engagés pour le maintien du droit d’option pour les travailleurs frontaliers, à une réunion sur l’avenir de l’assurance-maladie des travailleurs frontaliers afin d’y présenter les choix du gouvernement en la matière et ce en prélude à la présentation du Projet de loi de finance de la Sécurité sociale (PLFSS).

Cette rencontre fait suite aux multiples interventions menées par le collectif des parlementaires de l’opposition, qui soutient les travailleurs frontaliers dans le maintien du régime du droit d’option, et au lendemain de plusieurs auditions avec les experts nommés conjointement par le ministère de l’Économie et des Finances et par le ministère des Affaires sociales et de la Santé.

Un positionnement clair et solidaire des 33 parlementaires sera porté auprès du ministre par une délégation, notamment composée des députés Jean-Luc Reitzer et Michel Sordi. Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin, a participé à la réunion de préparation.

(L'Alsace du 25 septembre 2013)


Lundi 23 Septembre 2013

Elus/la semaine parlementaire

Catherine Troendlé, sénatrice UMP du Haut-Rhin, a présenté pour sa part un amendement supprimant l'interdiction de cumuler l'indemnité à taux plein versée par la branche famille de la Sécurité sociale au titre du complément de libre choix d'activité ou congé parental d'éducation avec l'indemnisation versée au salarié au titre des congés conventionnels, résultant d'accords de branche et/ou d'entreprise.
Le texte a été adopté.

(DNA du 22 Septembre 2013)


Vendredi 20 Septembre 2013

Wentzwiller/et de trois fleurs...

image L’histoire du fleurissement de Wentzwiller a commencé en 1990 avec un concours de maisons fleuries. La première fleur est arrivée en 2005, suivie de la seconde en 2008. Pour Fernand Schmitt, maire de Wentzwiller, il s’agit « d’améliorer d’année en année la qualité de vie des habitants et mettre en avant le patrimoine » notamment l’église, le bâtiment de l’école et les trois vierges.

Avec l’arrivée de Denis Immelin en tant qu’agent communal, le fleurissement a connu un nouveau souffle grâce à ses « mains vertes et sa disponibilité » , dès 2000. En 2013, la commune s’est portée candidate à une troisième fleur. Pour cela, les compositions florales des bacs et massifs ont été modifiées, des bacs supplémentaires ont été installés au cœur du village et sur les îlots et un effort a été porté autour de l’église.

2800 plantes réparties

Pour le fleurissement estival, ce sont quelque 2800 plantes qui ont été réparties à travers la commune. Le budget pour ce fleurissement s’élève à 9500 euros « somme qui n’est pas négligeable pour une petite commune comme la nôtre par rapport à nos ressources. »
« Jamais deux sans trois » , Catherine Troendlé, sénateur-maire de Ranspach-le-Bas, venue en voisine, a souligné l’importance du travail fourni. Elle s’est souvenue des efforts consentis dans sa commune.
Elle a relevé l’importance de la performance réalisée par Wentzwiller en rendant « hommage à l’équipe. »
(...)

(L'Alsace du 19 septembre 2013)

le 17/09/2013 à 05:00 Guy Greder


Jeudi 19 Septembre 2013

Rosenau/ Association des Maires du Haut-Rhin

image Au lendemain de plusieurs lectures dans les deux chambres du Parlement, l'Assemblée nationale a adopté définitivement, le 17 mai dernier, le projet de loi relatif à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires. Le texte abaisse le seuil de la proportionnelle aux élections municipales dès le renouvellement de mars 2014. Par ailleurs, il reporte les élections cantonales et régionales en 2015.

Ce projet de loi a pour principal objet également de créer de très grands cantons, 17 pour le Haut-Rhin en faisant élire dans chacun d'entre eux un binôme de candidats de sexe différent. Soit 34 conseillers départementaux contre 31 actuels conseillers généraux.

Cette réforme des élections locales a été au cœur de la réunion-marathon de formation plénière à laquelle conviait samedi à Rosenau l’Association des Maires du Haut-Rhin. A l’invitation de René Danési, Me Abdelkrim Maamouri (Strasbourg), Docteur en droit public, est venu expliquer aux quelque 300 élus locaux présents - maires, adjoints et conseillers municipaux - la modification du calendrier électoral ou celles terminologiques, soit le conseil général se transformant en conseil départemental composé de conseillers départementaux. Les enjeux de la réforme ? Me Maamouri veut y voir « le renforcement de la parité, inscrite dans la Constitution et le renforcement de la démocratie locale avec l’élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct ou l’extension du scrutin de liste aux communes de 1000 habitants et plus ».

(DNA du 19 septembre 2013)


Lundi 16 Septembre 2013

DNL/Le goût du Luxembourg

La vocation sénatoriale, semble-t-il, s'épanouit actuellement dans la classe politique alsacienne. Bien sûr, il y a ce qui se voit, et ce qu'on raconte.

La certitude, c'est que les grands électeurs voteront cet automne et renouvelleront les sénateurs des deux départements alsaciens. Ils sont actuellement deux de la majorité (Roland Ries et Patricia Schillinger), et sept de l'opposition (Françoise Boog, Catherine Troendlé, Jean-Marie Bockel, André Reichardt, Fabienne Keller, Esther Sittler et Francis Grignon).

La probable législation sur le cumul des mandats d'une part, le jeu des partis d'autre part, complique la donne. À gauche dans le Bas-Rhin, Ries n'y retournerait pas - à moins de perdre Strasbourg. Du coup, on parle de Jacques Bigot, de Robert Herrmann, de Catherine Trautmann...

A droite dans le Haut-Rhin, la sortante Catherine Troendlé devrait conduire la liste UMP, Françoise Boog devant logiquement prendre la 3e place. Reste la question de la 2e place que Jean-Marie Bockel (UDI), mais aussi Charles Buttner, aimeraient bien prendre. René Danesi serait toujours partant pour mener sa propre liste. A gauche, la sénatrice Patricia Schillinger devrait mener la liste PS, à moins qu'Antoine Homé ne lui grille la politesse. L'ex-sénateur écologiste Jacques Muller a aussi toutes les raisons d'y aller.

(DNA du 16 Septembre 2013)


Lundi 16 Septembre 2013

Les masques tombent

La question du TGV Rhin-Rhône exacerbe l'hostilité entre Philippe Richert et Charles Buttner. Comment en sont-ils arrivés là ? Que cache leur contentieux ?

Du trou d'air à la tempête. La torpeur provoquée par l'échec du Conseil d'Alsace ce printemps a subi une accélération avec le duel auquel se livrent depuis quelques semaines Philippe Richert et Charles Buttner sur la question du financement de la 2e phase du TGV Rhin-Rhône que le gouvernement a repoussé au-delà de 2030.

Une stratégie à double tranchant

Cet été, le président du conseil général du Haut-Rhin a proposé, de manière unilatérale, que les collectivités locales prennent en charge les intérêts de l'emprunt contracté par l'État pour ne pas retarder le chantier. La réponse de Philippe Richert est venue le 6 septembre, à la Foire européenne de Strasbourg. Deux jours après, les DNA publiaient une tribune du président de la Région Alsace. Deux interventions cinglantes avec lesquelles il renvoie Charles Buttner dans les cordes.

Le contentieux entre les deux hommes ne date pas d'hier. S'ils sont tous les deux issus du centrisme alsacien, s'ils ont été enseignants tous les deux avant de diriger des établissements scolaires, rien ne diverge plus que leur personnalité, leur pratique politique et leur vision, à l'image de la distance qui sépare leur lieu de naissance : Riedisheim pour le départementaliste attaché à la proximité, Ingwiller pour le régionaliste qui pense global.

« Oui devant, non derrière »

Faussement étouffée par la campagne du référendum sur le Conseil unique, leur franche hostilité résonne aujourd'hui au-delà des messes basses des deux camps.

Tenu par la rancune d'un combat perdu dans lequel il a mis tout son être, Philippe Richert considère que Charles Buttner a grandement contribué à son échec en ayant « dit oui devant et non derrière ».

Il continue de régler ses comptes avec le sentiment d'avoir été trahi. « Ceux qui veulent que rien ne change sont à Paris, mais pas seulement à Paris. Nous avons aussi les nôtres », dira-t-il le 29 août alors que François Fillon vient de lui remettre la Légion d'honneur devant 800 personnes, dont un Charles Buttner figé.

Le président haut-rhinois, lui, a fini par en avoir assez de prendre des coups et d'endosser le statut de traître et de bouc émissaire. Ses comptes, il a décidé de les régler en marchant sur les plates-bandes de Philippe Richert.

Il commence fin mai en suggérant d'intégrer dans les contrats de territoires de vie des deux Départements les 9 millions d'EUR d'aides aux communes et intercommunalités inscrits dans le Plan Richert pour l'économie et l'emploi. Agacé, Philippe Richert balaie la proposition d'un revers de la main.

Critiques subliminales

Le 18 juillet, Charles Buttner diffuse à ses partenaires sa proposition de financement alternatif pour la LGV Rhin-Rhône. Elle reste lettre morte. Les vacances passent. Le 27 août, le président haut-rhinois adresse des critiques subliminales à Philippe Richert dans un courrier envoyé à Jean-Luc Heimburger, le président de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, pour saluer son appel à un sursaut régional après l'échec du référendum.

En instaurant ce rapport de force, Charles Buttner suggère aux Haut-Rhinois que les promesses d'avant référendum pourraient ne pas être tenues et que la Haute Alsace continuerait d'être déclassée par une gouvernance régionale et strasbourgeoise.

Sa stratégie est à double tranchant. Soit son discours « identitaire » rencontre l'adhésion de la population et des élus, et c'est tout bénéficie pour lui ; soit l'ardoise financière agit comme un épouvantail et il aura perdu une bataille.

Les grands électeurs

Philippe Richert et Catherine Troendlé, sénatrice et présidente de la fédération UMP du Haut-Rhin, l'ont bien compris. Ils ont expliqué aux élus que le Département du Haut-Rhin échelonne ses aides aux communes et aux intercommunalités faute d'argent tout en proposant d'emprunter des sommes considérables « à la place de l'État ».

En s'adressant aux grands électeurs, Philippe Richert et Catherine Troendlé ramènent le débat sur un terrain très politique. Les élections sénatoriales, auxquelles pourrait aspirer Charles Buttner, ont lieu l'année prochaine...

Franck Buchy

( DNA du 15 Septembre 2013)


Dimanche 15 Septembre 2013

Elus/semaine parlementaire

Catherine Troendlé va se rendre en Pennsylvanie pour "découvrir les nouvelles méthodes d’exploitation du gaz de schiste".

Objectif : "pourvoir s'investir au mieux dans le prochain débat sur l'énergie".
"Si certaines méthodes d’exploitation ne sont pas défendables, il semblerait que les Américains (...) aient réalisé de nouveaux forages en Pennsylvanie, avec un volet dédié à la sécurisation des méthodes d’exploration et un volet très offensif d’intégration paysagère" assure la sénatrice du Haut-Rhin (UMP)

(DNA du 16 Septembre 2013)


Dimanche 15 Septembre 2013

Au Parlement/Gaz de schiste

Troendlé part en Amérique. La sénatrice UMP du Haut-Rhin, Catherine Troendlé, se rend en Pennsylvanie avec des membres du groupe d’amitié France-USA du Sénat pour observer les nouvelles techniques d’extraction du gaz de schiste.

Opposée à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, Catherine Troendlé estime que les réflexions sur l’opportunité de nouvelles filières doivent rester ouvertes dans le débat parlementaire sur l’énergie.

(L'Alsace du 16 Septembre 2013)


Samedi 14 Septembre 2013

Rencontre/Les femmes maires du Haut-Rhin de sortie à Leymen

image Au sein de l’Association des maires du Haut-Rhin (AMHR), cette rencontre féminine annuelle se perpétue, mêlant convivialité, échanges sur divers sujets et découverte de la commune de l’hôte, de ses particularités à ses richesses culturelles. Cette année, Danielle Ott, maire de Leymen, a organisé une visite à caractère champêtre de sa commune, pour la vingtaine de consœurs – dont les trois sénatrices haut-rhinoises – présentes sur les 29 en poste.

Visite écologique et historique

La première étape a été la nouvelle rhizosphère. « Un des projets phares de mon mandat se réalise enfin après vingt ans de réflexion. Leymen, de par sa géolocalisation, devait soit se raccorder sur le réseau suisse, soit construire une station autonome pour ses 1200 habitants » , a-t-elle confié. Un investissement lourd, même si en grande partie subventionné, a permis d’acquérir 2 ha de terrain (dont 1 pour une potentielle extension), de poser les 14 km de conduits d’eaux usées et pluviales et de créer les deux bassins d’assainissement et le ruisseau. La commune est ainsi la deuxième de la Porte du Sundgau à se doter d’un système d’assainissement biologique. « L’Alsace est vertueuse dans ce domaine » , a précisé Catherine Troendlé, sénatrice et maire de Ranspach-le-Bas.

Les déplacements écologiques en calèche ont permis d’admirer la diversité des exploitations agricoles et le tout nouveau passage à niveau du tramway près de la gare. Enfin, le château du Landskron, lieu cher à Danielle Ott nommée présidente de l’association franco-suisse Pro Landskron en 1999, a livré toute son histoire. L’association propriétaire depuis 1984, forte de ses 1000 membres, se mobilise encore pour sa restauration.

C’est sur les hauteurs de son donjon classé monument historique, offrant une vue exceptionnelle de la région, que s’est achevée cette dernière rencontre des femmes maires haut-rhinoises.

Sabrina Loffredo

(L'Alsace du 14 septembre 2013)


Samedi 14 Septembre 2013

Mondial de la bière à Mulhouse

image Blondes, brunes, rousses. Sérieuses et traditionnelles ou pleines de peps et d’exotisme : le roi Gambrinus et ses brassées savoureuses invitent à un formidable voyage autour du monde à travers les bières. Les brasseurs artisanaux de toute la France sont entourés de leurs collègues venus du Canada, des États-Unis, du Brésil, d’Italie, d’Allemagne, d’Argentine, de Belgique, du Danemark, d’Irlande, d’Inde, de Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Slovaquie et même du Sri Lanka. Certaines bières ont des saveurs surprenantes, voire insolites. Fruits et épices rejoignent alors le houblon et le malt pour de drôles de mariages : myrtilles, potiron, pissenlit, chocolat. On aime ou on n’aime pas. Pour le savoir, il n’y a qu’une solution : goûter. Justement. Pour permettre de goûter plusieurs de ces spécialités brassicoles généralement introuvables en Europe, le Mondial de la bière conseille de « déguster peu pour déguster mieux ». Loin d’une gigantesque fête de la bière façon « Oktoberfest », le Mondial de la bière est une occasion unique de découvrir plus de 500 sortes de bières du monde entier. Ces délicieuses et parfois déroutantes boissons à base de houblon et de malt, ne sont donc pas non plus servies dans des bocks d’un litre mais dans des verres de dégustation spécialement créés pour ce Mondial qui se tient pour la première fois à Mulhouse. Né au Quebec il y a 20 ans, le festival y attire chaque année des dizaines de milliers de visiteurs. Connaisseurs, simples amateurs et néophytes viennent pour goûter et découvrir des nouveautés. Afin de prouver que la bière ne sert pas qu’à étancher une grosse soif mais qu’elle a toute sa place dans notre culture gastronomique, de nombreux cours et démonstrations de cuisine sont organisés tout au long du week-end.

(L'Alsace du 13 septembre 2013)



Samedi 14 Septembre 2013

Favoriser l'apprentissage outre-Rhin

image Pas moins de 28 institutions françaises et allemandes ont signé hier au Lycée Mermoz à Saint-Louis, un accord-cadre relatif à l'apprentissage dans le Rhin supérieur.

Trois fois par semaine, Aude, élève au lycée agricole de Rouffach, franchit le Rhin, laissant livres et cahiers à la maison. Dix minutes plus tard, la voilà dans le magasin Blumen Grüth à Breisach. En apprentissage.

Cela pourrait désormais devenir une réalité pour de nombreux autres jeunes. « C'est un projet d'avenir », s'est enthousiasmé Philippe Richert, président du conseil régional d'Alsace, en signant hier le nouvel accord d'apprentissage transfrontalier. Il répond à notre quête d'emploi. » Bärbel Schäfer, présidente de région de Fribourg, lui a fait écho, se réjouissant elle aussi, car « le Bade-Wurtemberg compte un déficit de 300 000 jeunes. » Pour Stéphane Bouillon, préfet de région, la signature revêt une dimension symbolique : « L'emploi est une priorité forcément européenne pour faire face à la puissance des États-Unis et de la Chine. »

Concrètement, l'objectif est d'encourager les jeunes à franchir le pas mais surtout à faciliter leurs démarches pratiques, comme le transport ou l'hébergement. « Le contrat entre dans le cadre de notre plan de soutien à l'activité, adopté le 28 juin dernier. Il bénéficie d'un budget spécifique de 4 millions d'euros. Les jeunes seront soutenus », assure Philippe Richert. À titre expérimental, le projet fonctionne déjà.

P.M.

(DNA du 13 Septembre 2013)


Jeudi 12 Septembre 2013

Les femmes maires du Haut-Rhin à Leymen

image La tradition est bien établie depuis près d’une décennie : année après année, au crépuscule de l’été, le sénateur Catherine Troendlé, maire de Ranspach-le-Bas, convie ses homologues femmes à une rencontre conviviale auprès de l’une d’elles. Cette fois, c’est à Leymen que ces premières magistrates communales – une vingtaine sur la trentaine en poste en ce mandat finissant - se sont retrouvées autour du maire Danielle Ott.
Deux points forts, très différents, ont ponctué cette visite orchestrée en calèches : la nouvelle rhizosphère non loin de la frontière franco-suisse dont vient de se doter la commune frontalière forte de 1200 habitants puis le majestueux site du château du Landskron.
« Leymen a fait le choix d’une station alternative – sur un hectare dans une première - par défaut, car il nous a été impossible de nous raccorder sur le réseau suisse le plus proche » a confessé le maire, élu à ce poste en 2007. « Et encore au bout de vingt ans de réflexion et un coût sacrément revu à la hausse pour mettre en place un réseau séparatif ». Plus dans les hauteurs boisés de la localité, le Landskron, un château qui avait traversé les siècles et les guerres jusqu’à sa démolition en 1813, a également fait l’objet de moult questionnement sur la cogestion franco-suisse : « c’est une association franco-suisse aux mille membres – dont 80 % de Suisses - qui a en fait l’acquisition en 1984 et en multipliant dès lors les campagnes de rénovation » a poursuivi Danielle Ott, « la châtelaine-présidente » depuis 1999.

(DNA du 12 Septembre 2013)


Lundi 9 Septembre 2013

LGV Rhin-Rhône : A coups de rails...

La hache de guerre est déterrée. Après le Conseil d'Alsace, c'est la LGV Rhin-Rhône qui enflamme le duo Richert-Buttner. Le visage de Philippe Richert, « abasourdi » vendredi à la Foire européenne de Strasbourg, en dit long sur ce qu'il pense de son collègue Charles Buttner et de sa proposition d'un préfinancement de la part de l'État à travers un emprunt.

« Sidérant », lance le président de la Région qui en profite, avec la sénatrice UMP du Haut-Rhin Catherine Troendlé, pour mettre le président du conseil général en porte-à-faux avec les communes.
« Lorsqu'on sait qu'il a reconsidéré ses aides aux collectivités par des subventions échelonnées sur dix ans, recadrées dans des contrats de territoire assortis de critères drastiques [...] on peut légitiment s'interroger sur l'opportunité d'un investissement de 300 millions d'euros», dit la sénatrice.

Charles Buttner, qui s'est contenté pour l'instant de dénoncer « la brutalité » de ses contradicteurs, n'entend pas en rester là.

En glissant vendredi à la Foire européenne qu'il n'est « pas opposé » à l'examen de la proposition de Charles Buttner, le socialiste Roland Ries aura au moins réussi une chose : à semer la zizanie entre Richert et Buttner. On connaissait les polyphonies corses, voici les alsaciennes.


(DNA du 9 Septembre 2013)


Dimanche 8 Septembre 2013

LGV :

« PRUDENCE ET VIGILANCE » – Dès mercredi, la sénatrice UMP du Haut-Rhin Catherine Troendlé avait mis en garde Charles Buttner, qui propose d’emprunter la part de l’État pour achever la première phase de la liaison Rhin-Rhône. Même si elle trouve « scandaleux » que ce projet soit reporté après 2030.
« Lorsqu’on sait que le conseil général a reconsidéré ses aides aux collectivités par des subventions échelonnées sur dix ans, assorties de critères drastiques, alors que l’État va baisser ses dotations aux communes, on peut s’interroger sur l’opportunité d’un tel investissement pour le compte de l’État » , s’indigne-t-elle, en évoquant un emprunt de 300 millions €.
« 400 millions, soit 200 millions d’intérêts » , a répété hier le président du conseil régional, Philippe Richert, qui estime qu’il y a d’autres façons de se battre pour le TGV Rhin-Rhône.

(L'Alsace du 8 septembre 2013)


Jeudi 5 Septembre 2013

Murbach/L'orgue sonne à nouveau

image Construit en 1906 par Martin et Joseph Rickenbach, en remplacement d'un instrument datant du milieu du XIXe siècle, l'orgue de vingt jeux et deux claviers est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1992 pour le buffet (édifié par les frères Boehm) et 1994 pour sa partie instrumentale.

Menée par Hubert Brayé, facteur d'orgue à Mortzwiller, suivant un cahier des charges établi par Christian Lutz (conseiller à la Drac-Alsace), cette restauration a permis de retrouver l'état originel de l'instrument, à l'exception des tuyaux de façades (réquisitionnés par l'armée allemande en 1917), tout en laissant la console (les claviers et le pédalier) sur la gauche de la tribune alors que son emplacement initial était au centre de l'instrument, face au choeur.
(...)
Cette restauration, débutée au printemps de 2012 a été achevée cet été ; le coût des travaux est de 176 500 EUR TTC. Le financement est assuré par un don de 60 000 EUR de Marcel Westermann, mécène aujourd'hui décédé qui avait déjà financé les vitraux de l'abbaye, une subvention de 56 000 EUR de la Drac (40 % du montant HT), 21 000 EUR du conseil régional (15 % du montant HT), 5 000 EUR de la réserve parlementaire de Catherine Troendlé, sénatrice, le solde étant à la charge de la commune avec le soutien des associations « Amis de Murbach » et « Luzerner Verein des Freunde von Murbach ».

La cérémonie d'inauguration de l'instrument était présidée par Hubert Schmitt, vicaire épiscopal, entouré du chanoine Beat Jung, curé de Saint-Léger de Lucerne, et de Damien Moglo, curé de la paroisse ; l'office religieux était rehaussé des chants de la chorale Unissons que dirige Georges Gully.

Aux côtés de René Gross, maire de Murbach, et de Gérard Krembel, président du conseil de Fabrique, avaient pris place Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin, Charles Buttner, président du conseil général, Jacques Cattin, conseiller régional, Alain Grappe, conseiller général ainsi, que Martin Merck, Stadrat (adjoint) de la ville de Lucerne, commune fondée au XIIe siècle par les princes-abbés de Murbach, et Thomas Gmür, président du LVFM helvétique.

b.fz.

(DNA du 5 Septembre 2013)


Lundi 2 Septembre 2013

Diner d'Etat à l'Elysée

Plusieurs Alsaciens ont été invités au dîner à l'Élysée mardi 3 septembre pour le président allemand Joachim Gauck. Ce sera le cas de Roland Ries, maire de Strasbourg, de Philippe Richert, président de la Région, de l'ancien député Yves Bur, de la sénatrice Catherine Troendlé et de Philippe Olivier, musicologue et auteur de Pour ceux qui n'aiment pas l'Allemagne.

(DNA du 2 Septembre 2013)


Lundi 2 Septembre 2013

Frontaliers/Le droit d'option de Marisol Touraine

Pour Marisol Touraine, le droit d'option en matière d'assurance-maladie dont bénéficient les travailleurs frontaliers « déroge » aux principes de solidarité et d'universalité qui fondent la sécurité sociale. Mais pas que cela.
Dans un courrier adressé à la sénatrice Catherine Troendlé (UMP), la ministre socialiste des affaires sociales laisse entendre que les frontaliers sont plus riches, davantage susceptibles de frauder et plus opportunistes que les autres, en choisissant notamment leur régime en fonction de leurs besoins de prise en charge.
La camarade de Marisol Touraine, la sénatrice PS du Haut-Rhin Patricia Schillinger, appréciera, elle qui a longtemps travaillé en Suisse avant d'entrer au Sénat.

(DNA du 2 août 2013)


Dimanche 1er Septembre 2013

Frontaliers/La ministre inflexible sur la fin du régime dérogatoire

Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin, a multiplié les interventions auprès du ministère des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, autour « des inquiétudes légitimes des travailleurs frontaliers quant à la suppression du droit d’option dont ils bénéficient en matière d’assurance-maladie ».

La vice-présidente déléguée du groupe UMP au Sénat pointe « la disparition d’un système qui aura de lourdes conséquences sur le pouvoir d’achat des frontaliers mais également des répercussions sur l’économie de ces zones frontalières, notamment en termes d’attractivité et d’emploi ».

Le dernier courrier signé par Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales et de la Santé et adressé à Catherine Troendlé, n’est pas de nature à apaiser les tensions.

Première information, celle de la position ministérielle qui reste inflexible : l’extinction de ce régime dérogatoire est confirmée à la date du 31 mai 2014. Dont acte. Pour autant, un collectif très uni et comptant de nombreux parlementaires, députés et sénateurs de l’opposition, continueront à faire pression sur le gouvernement. C’est ce même groupe qui a notamment contribué à faire reculer le gouvernement une première fois afin que celui-ci lance une étude et une concertation.

Cependant, l’argumentaire avancé par Marisol Touraine est pour le moins surprenant, car il sous-entend que les travailleurs frontaliers pourraient être des nantis, des profiteurs voire des fraudeurs.

En premier lieu, « ce droit d’option déroge à (des) principes de solidarité et d’universalité qui fondent la Sécurité sociale pour les résidents français, car il permet d’opter pour le mode de couverture le plus intéressant en fonction de sa situation propre ».

De plus, « les personnes qui ont un faible risque en matière de santé recourent de façon privilégiée aux assurances privées mais elles optent pour le régime général d’assurance-maladie dès lors qu’elles ont besoin d’une prise en charge coûteuse, la couverture privée devenant en ce cas onéreuse ».

Pour la ministre des Affaires Sociales et de la Santé, « ce système complexe rend difficile la lutte contre les fraudes, pour les assurés ne déclarant pas à leur caisse avoir opté pour le système d’assurance privée ».

Enfin, « cette situation bénéficie à des salariés dont le niveau de rémunération est supérieur à celui des autres actifs ».

Les quelque 130 000 travailleurs frontaliers ayant choisi ce système d’assurance privée apprécieront.

(L'Alsace du 1er septembre 2013)