Archives des publications


Mardi 30 Août 2016

Breisach-am-Rhein - Rencontres franco-allemandes des maires« L’Europe ne commence pas à Bruxelles mais à la base »

image Les 60es rencontres franco-allemandes des maires se sont déroulées hier à Breisach-am-Rhein. L’occasion pour les élus de plaider pour une coopération européenne ancrée dans le quotidien et au niveau local.

« Dans le cadre de l’effort pour l’intégration et la coopération européenne, afin de préserver la paix et la sécurité collective, je trouve qu’une rencontre rapide des maires des arrondissements de Colmar et de Fribourg en Brisgau serait particulièrement souhaitable. » C’est en ces termes que le maire de Colmar, Joseph Rey, s’adressa en 1955 à son collègue fribourgeois, Wolfgang Hoffmann.
Ainsi sont nées les rencontres franco-allemandes des maires dont la 60e édition s’est déroulée hier, à Breisach-am-Rhein, en présence d’une centaine d’élus, dont Dorothea Störr-Ritter, présidente du Landkreis Breisgau-Hochschwarzwald ; Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin et Guido Wolf, ministre de la Justice et pour l’Europe du Land de Bade-Wurtemberg. Le matin même, une délégation franco-allemande a rendu hommage à Joseph Rey en déposant une gerbe sur la tombe de l’ancien maire de Colmar (1947-1977).

« L’Europe est une philosophie de vie »

La Landrätin Störr-Ritter a souligné l’engagement et le courage de M. Rey. « Ce n’était pas évident au départ et son initiative a été controversée. Son geste a été très important à notre égard », a-t-elle indiqué dans son discours. Prévue en novembre 1955, la première rencontre a été annulée par les Allemands mécontents que la France ait accéléré les travaux du Grand canal d’Alsace. La réunion se tiendra finalement le 17 novembre 1956 en présence de 88 maires allemands et de 73 maires français, une première depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Joseph Rey a ouvert la séance en déclarant : « Nous devons nous construire un monde commun ».

« Ça reste d’actualité », a insisté Mme Störr-Ritter, enjoignant les élus et les citoyens à ne « pas se reposer sur nos lauriers », avant que Guido Wolf ne fasse un plaidoyer plus fort encore pour une Union européenne qu’il voit comme un « acquis civilisateur ».

« La coopération franco-allemande est une bonne plante qu’il faut continuer à arroser et à entretenir », a précisé pour sa part Oliver Rein, le maire de Breisach. « Nous ne devons pas laisser le champ aux populistes, prévient Guido Wolf. L’Union européenne ne commence pas à Bruxelles mais à la base, dans les communes, les associations et la société civile. »

La sénatrice Catherine Troendlé a dressé le tableau des initiatives transfrontalières prises dans le Rhin Supérieur. « Les intérêts et les espoirs y sont identiques. Il s’agit d’une communauté au passé et à l’avenir communs », a relevé la présidente du groupe d’amitié France-Allemagne du Sénat. « L’Europe n’est pas un concept mais une philosophie de vie dont chacun doit s’emparer.

(DNA du 30 août 2016)


Mardi 30 Août 2016

COOPERATION Breisach : soixante ans à « construire des ponts »

image « Construire des ponts » : c’est de l’avis général la raison d’être des rencontres franco-allemandes des maires du Centre-Alsace/Breisgau, dont on fêtait les 60 ans hier à Breisach. Celles-ci ont été initiées en novembre 1956 grâce à « la main tendue » du maire de Colmar Joseph Rey, a rappelé Dorothea Störr-Ritter, la présidente du Landkreis Breisgau-Hochschwarzwald.

Un geste « controversé » à l’époque, souligne Mme Störr-Ritter, qui rend hommage à la « perspicacité » et la « persévérance » de l’ancien maire de Colmar et de ses homologues allemands : « Les destructions de la guerre étaient encore visibles, mais il fallait réfléchir à l’avenir et rétablir la ligne Colmar-Fribourg » [dossier qui n’a toujours pas abouti, NDLR]. Pour l’anecdote, la première rencontre, prévue en 1955, a avorté à cause des travaux du Grand canal d’Alsace, qui fâchaient côté allemand.

Que de chemin parcouru depuis la Communauté d’intérêts Moyenne Alsace-Brisgau (Cimab), dont les bases ont été jetées en 1962, un an avant le traité de l’Elysée, acte fondateur de la réconciliation. Présidente du groupe d’amitié France-Allemagne au Sénat, Catherine Troendlé a dressé un état des lieux des jalons posés en matière de coopération dans le Rhin supérieur : Interreg, bureaux d’information transfrontaliers Infobest, liaisons grande vitesse, Eurodistricts, projet 3Land. « Il faut multiplier ces rencontres car elles sont un gage de la pérennité de l’Europe » , plaide la sénatrice.

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(L'Alsace du 30 août 2016)



Samedi 13 Août 2016

Téléphonie mobile : Goldbach-Altenbach sera mieux couvert

À de multiples reprises, le sénateur Catherine Troendlé avait attiré l’attention du Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique au sujet la couverture défaillante en téléphonie mobile sur le territoire de Goldbach-Altenbach. Elle avait été jusqu’à interpeller Emmanuel Macron au Sénat.

Un technicien, mandaté pour effectuer des mesures de qualité du réseau téléphonique par l’Autorité de la régulation et des communications électroniques, a classé, en date du 29 avril 2016, cette commune en zone grise : selon le technicien, la commune serait couverte, car, pour lui, quatre appels sur sept ont abouti bien que ce résultat ne concerne qu’un seul opérateur. Le sénateur-maire de Ranspach-le-Bas trouvait « ces conclusions inadmissibles au regard du parcours de longue haleine effectué depuis 2003 par la commune de Goldbach-Altenbach et sa communauté de communes, celle de la vallée de Saint-Amarin, déjà touchée par la sempiternelle baisse des dotations de l’État ». Au terme de l’instruction menée par l’agence du numérique, cette communauté de communes s’est vue notifier, le 11 juillet, le soutien financier de l’État - pour un montant maximal de 130 000 € - relatif au financement de l’implantation du pylône de téléphonie mobile, Pour Catherine Troendlé, il paraissait « plus que jamais légitime que cette commune intègre le dispositif portant sur l’opération résorption des zones blanches ». C’est à présent chose faite.

(DNA du 13 août 2016)


Mardi 9 Août 2016

Saint-Louis/Messe dédiée au Père Hamel

image Les cloches de l’église Saint-Louis ont appelé hier dimanche les chrétiens, les juifs et les musulmans à un office dédié à la mémoire du père Jacques Hamel.

Les fidèles de toutes confessions sont venus nombreux assister à cette messe dite « pour la paix, pour la fraternité et pour l’union ». Un temps de recueillement et de prière présidé par Mgr Vincent Dollmann, aux côtés du père Philippe Amecy. Des élus, la sénatrice Catherine Troendlé, le maire Jean-Marie Zoellé, son prédécesseur Jean Ueberschlag ainsi que Souheil Boussalem, président de la communauté musulmane ludovicienne, ont chanté et prié ensemble avant de se serrer les mains sur les bancs de la plus vieille église de Saint-Louis.

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(DNA du 9 août 2016)


Mardi 9 Août 2016

Saint-Louis/ "Etre serviteur là où Dieu nous a placés

image Dimanche matin, dans l’église Saint-Louis de Saint-Louis, une messe solennelle a été célébrée en hommage au père Jacques Hamel, assassiné le 26 juillet dernier à Saint-Etienne-du-Rouvray.

« Une messe pour le repos de son âme » , a expliqué le père Philippe Amecy, curé doyen de Saint-Louis. Et l’église Saint-Louis était bien pleine : des élus comme Jean-Marie Zoellé, maire de la Ville, ou encore Catherine Troendlé, sénateur du Haut-Rhin, étaient présents auprès de représentants d’autres confessions, parmi lesquels la présence remarquée de l’imam de la mosquée El-Feth de Saint-Louis. (...)

(L'Alsace du 8 août 2016)