Archives des publications


Dimanche 26 Février 2017

École : Catherine Troendlé obtient des résultats.

La radiation de 30 professionnels de l’Éducation nationale pour pédophilie ou pédopornographie en 2016 par le ministère de l’Éducation nationale satisfait Catherine Troendlé (LR).

La sénatrice rappelle dans un communiqué que la loi, adoptée en avril dernier, s’est inspirée de sa proposition de loi.
« En plus de ces radiations, le ministère de l’Éducation nationale a procédé, à ce stade, à l’examen des casiers judiciaires de 363 745 professionnels, de douze académies », précise-t-elle, ce qui a conduit à relever 10 cas de plus « mettant en cause des faits de mœurs ou de violences concernant des mineurs, ou de mœurs sur majeurs ».
« Dix cas qui, sans cette loi, seraient peut-être encore passés inaperçus pendant longtemps ou jusqu’à ce qu’il soit trop tard ! »

(L'Alsace du 26 février 2016)


Vendredi 24 Février 2017

France : le "fiasco" de la déradicalisation

(RV) Entretien - La prise en charge de la déradicalisation en France est un «fiasco». C’est le constant dressé dans un rapport d’étape sénatorial rendu public ce mercredi 22 février 2017. Les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR), qui depuis près d'un an ont étudié les dispositifs mis en place par le gouvernement français pour lutter contre la radicalisation, fustigent des politiques conduites dans la «précipitation» et dont les résultats n’ont jamais été évalués.
Le gouvernement s’est lancé dans des expérimentations très coûteuses, mal préparées et confiées à des
organisations sans savoir-faire, affirment-elles, tout en précisant que «n’importe quel gouvernement aurait fait les mêmes erreurs», pressé d’agir après les attentats. Parmi les principaux échecs : le centre de Pontourny, en Indre et Loire qui était censé servir de modèle de désendoctrinement, et qui est aujourd’hui totalement vide.
Interrogé par Hélène Destombes, David Thomson, journaliste, est l’auteur de l’ouvrage Les Revenants aux éditions du Seuil, composé de témoignages de jeunes Français partis servir le groupe État islamique de retour en France. Ce rapport d’étape reflète, selon lui, la réalité.

(Radio Vatican du 23 février 2017)


Vendredi 24 Février 2017

Centre de déradicalisation de Pontourny en Indre-et-Loire

Alors qu'un rapport de deux sénatrices dresse un bilan peu flatteur du centre de Pontourny (Indre-etLoire),
le sociologue Gérald Bronner qui a proposé un module "prise de distance" dans le centre, estime qu'il est trop tôt pour parler de fiasco. Même si selon lui, des problèmes demeurent.
Le centre de déradicalisation de Pontourny, à Beaumont-sur-Véron, fait-il dans "l’amateurisme" ?
Deux sénatrices (l’écologiste Esther Benbassa et la sénatrice Les Républicains Catherine Troendlé) ont rendu public mercredi leurs premières conclusions sur le désendoctrinement, le désembrigadement et
la réinsertion des djihadistes en France et en Europe. Et ce n’est pas brillant, ces sénatrices parlent d’ "échec", de "fiasco", "d'amateurisme".

Un centre qui tourne à vide

Parmi les exemples cités dans le rapport, le centre installé en Touraine depuis un peu plus de six mois.
Il était censé servir de modèle de désendoctrinement, avec des pensionnaires volontaires mais tourne déjà à vide, et a été victime de plusieurs dysfonctionnements.
C'est un fiasco complet, tout est à repenser, tout est à reconstruire" - Le président de la commission des lois du Sénat, Philippe Bas
Le rapport parlementaire parle de "fiasco"

Alors est-ce vraiment un fiasco ? Beaucoup trop tôt pour le dire, selon le sociologue Gérald Bronner.
Il y a proposé un module "prise de distance" dans le centre, et fait partie des personnes auditionnées
pour ce rapport. "Laissez-nous travailler tranquillement. L'histoire du Centre, elle est loin d'être terminée. Le programme que nous avons mis en place donnait des signes très positifs.
L'expérimentation intéresse beaucoup d'autres pays. On fonctionne avec un temps médiatique", explique Gérard Bronner.
Selon le rapport de Mme Troendlé, le centre de Pontourny, dont l'ouverture a bénéficié d'une grande médiatisation mais qui n'accueille plus de pensionnaires, "a démontré l'échec d'une politique de prise en charge de la déradicalisation fondée uniquement sur le volontariat de personnes ne faisant pas l'objet d'une procédure judiciaire".
Si il y a eu une erreur, c'est celle de la stratégie de recrutement. Là, c'est un vrai problème. A partir
du moment où vous recrutez sur la base du volontariat, nous sommes impuissants" - Gérard Bronner

Pour le sociologue Gérard Bronner, "On ne peut pas reprocher au centre d'avoir des individus trop
radicalisés ou pas assez radicalisés, il faut choisir". Et de rappeler que le centre de Pontourny était une préfiguration. Que tout cela avait une dimension exploratoire et qu'il n'était pas question de traiter le problème dans ce centre-là.

(France Bleue du 23 février 2017)


Vendredi 24 Février 2017

Déradicalisation : ce que dit le rapport

Dans un rapport d'étape, deux sénatrices dressent un bilan sévère des méthodes de déradicalisation des
djihadistes mises en œuvre en France. Explications.

Quel est le constat établi par le rapport?
"Un échec" qui appelle à "changer de concept". Telles sont les premières conclusions de la mission d'information
sénatoriale intitulée "Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe",
rendues publiques mercredi. Ses rapporteures, les sénatrices EELV Esther Benbassa et LR Catherine Troendlé
dressent un bilan sévère des politiques mises en place depuis trois ans en matière de prise en charge des Français
radicalisés.
Après un an d'étude auprès d'élus, de chercheurs et d'associations, les deux sénatrices dénoncent notamment le
"manque d'évaluation des dispositifs" qui existent en la matière et "l'absence de stratégie globale de prévention" de la part de l'Etat. La précipitation avec laquelle les projets ont été lancés en 2014, puis renforcés en 2015 en réponse aux attentats, expliquerait, selon elles, les errements autorités dans ce dossier. En conséquence : de l'"amateurisme", des associations "pas à la hauteur" et un vaste gâchis financier.
Le regroupement en prison des détenus radicalisés, considéré comme contre-productif, est également remis en
question. Un "fiasco complet", conclut le président de la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas.

Quelles sont les recommandations du Sénat?

Pour Esther Benbassa et Catherine Troendlé, ce premier bilan doit constituer un signal d'alerte pour les autorités, les invitant à "changer de concept". "Socialisation, réinsertion et suivi individualisé" doivent être au cœur des nouvelles
ambitions des autorités, écrivent-elles.

Dans leur rapport, elles recommandent notamment une meilleure évaluation du niveau de radicalisation des détenus
afin de permettre des prises en charge plus personnalisées. Les deux élues préconisent également l'isolement des
détenus les plus violents "au sein de maisons centrales ou de quartiers maison centrale transformés en quartiers maison
d'arrêt". Aujourd'hui, 190 places de ce type, réparties sur une cinquantaine d'établissements, sont prévues, mais les
contours du programme destiné à ces détenus sont encore flous.
Une centaine de détenus qui, au contraire, montrent les signes de potentiels progrès pourront eux aussi bénéficier d'un encadrement spécifique. Deux évaluations annuelles devront permettre de constater d'éventuels progrès. Reconnaissant que la prise en charge des individus les plus radicalisés constitue un problème complexe, les
deux sénatrices appellent à privilégier la prévention.
(...)

(JJD du 23 février 2017)


Vendredi 24 Février 2017

Jihadisme : la déradicalisation, une mission impossible ?

Existe-t-il un moyen de ramener à la raison un individu qui a basculé dans le fanatisme? Est-il possible de réaliser un «lavage de cerveau» à l'envers et de remettre ces égarés face à la réalité ? En tout cas, face à la menace terroriste, ce qui a été tenté dans l'urgence en France depuis deux ans est «un échec».
C'est le verdict sévère de la sénatrice écologiste Esther Benbassa et sa collègue Les Républicains (LR),
Catherine Troendlé, rapporteures de la mission d'information «désendoctrinement, désembrigadement
et réinsertion des djihadistes en Europe». Et elles pointent en particulier le «fiasco» du centre
spécialisé de Pontourny, dans l'Indre-et-Loire. Beaucoup de médiatisation, mais aujourd'hui, il est vide!
«Cet échec illustre pleinement le manque d'évaluation des dispositifs mis en place par l'État dans le domaine de la prise en charge de la radicalisation et l'absence d'une stratégie globale de prévention», a complété Mme Troendlé.
Critique envers la politique de regroupement des détenus radicalisés, sa consœur, Esther Benbassa, a critiqué la «hâte» avec laquelle les programmes de déradicalisation ont été conçus. La sénatrice a déploré notamment un «business de la déradicalisation» : «malgré leur bonne volonté, plusieurs associations, recherchant des financements publics en période de pénurie budgétaire, se sont tournées sans réelle expérience vers le secteur de la déradicalisation.»

(La dépêche du 23 février 2017)


Vendredi 24 Février 2017

L'APCMA & Le Parlement/Habé et fils

image A Ranspach-le-Bas, l’entreprise familiale Habé et fils fête, en cette année 2016, ses quatre décennies, d’une réussite qui repose toujours sur la dimension familiale. Les cinq fils du père fondateur Léon Habé ont repris l’entreprise, qu’ont intégrée trois de leurs enfants. Un savoir faire familial qui se transmet depuis 1976 de génération en génération…

C’est le 1er avril 1976 que Léon Habé - 84 ans aujourd’hui - a créé Habé et fils à Ranspach-lebas,avec ses trois fils aînés. Quarante ans plus tard, l’entreprise est toujours présente dans le paysage artisanale de la localité, ses carnets de commande plus remplis que jamais. A sa tête,
ses cinq fils : Gilbert l’aîné, installateur sanitaire/chauffagiste, Roger, responsable du service
administratif et comptabilité, Alain, de celui dédié à l’après-vente, Jean-Claude, associé, et Patrick, gérant de la société. La troisième génération est représentée par Cédric, David et Loïc.
Les trois se sont spécialisés dans le domaine du génie climatique après avoir obtenus des diplômes de niveau 3 : BTS, brevet de maîtrise et licence, formations nécessaires pour accompagner le développement du métier.

Pas moins de 44 apprentis formés en quarante ans !

Leur activité première est plus que jamais l’installation de chauffage et de sanitaire, principalement dans les pavillons privés. Depuis cinq ans, Habé et fils travaille de concert avec d’autres corps de métier (menuisiers, carreleurs, électriciens, …) afin de proposer au mieux
« un service clé en main », très recherché, très apprécié ! Selon Patrick Habé, « le métier a évolué. Par le passé, nous installions des chaudières traditionnelles et puis il y a eu une explosion du solaire et des pompes à chaleur ». Certes beaucoup plus complexes, au niveau de
l’installation et de la maintenance. « Pour accompagner ces changements, la formation est primordiale. Parmi nos vingt-cinq employés, quatorze sont de nos anciens apprentis que nous avons souhaités gardés à nos côtés. La réussite familiale tient aussi à sa philosophie.» Ainsi, tous les derniers vendredis du mois, en fin de journée, tout le personnel est réuni pour échanger avec la direction autour d’un moment de convivialité, au sein des nouvelles installations ouvertes dans la zone artisanale en 2009.
« Nous sommes cinq associés. Quand il y a une décision à prendre, c’est la majorité qui l’emporte. La famille prend soin de son bébé ». Le standard est ouvert 60 heures par semaine, relayé, en cas d’urgence, par la mise en place un transfert d’appel sur la personne de permanence. Les cinq fils continuent, comme leur père Léon leur a enseigné, "à ne pas compter les heures tout en travaillant dans le respect, l’échange et la convivialité".

L'APCMA & le Parlement/Chambre de Métiers et de l'Artisanat n°100-Décembre 2016)


Jeudi 23 Février 2017

Djihadisme

La prise en charge de la déradicalisation en France est un «échec» et les pouvoirs publics doivent changer de «concept», selon un bilan d’étape d’une mission d’information sénatoriale rendu public mercredi.

Rapporteures de la mission ’information «désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en Europe», la sénatrice écologiste Esther Benbassa et sa collègue Les Républicains (LR), Catherine Troendlé dressent un bilan global peu flatteur de la politique de déradicalisation et en particulier du centre dédié de Pontourny (Indre-et-Loire) qualifié de «fiasco».

«C’est un fiasco complet, tout est à repenser, tout est à reconstruire», a commenté le président de la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas, lors d’une conférence de presse.

Selon Mme Troendlé, le centre de Pontourny dont l’ouverture a bénéficié d’une grande médiatisation mais qui n’accueille plus de pensionnaires, «a démontré l’échec d’une politique de prise en charge de la déradicalisation fondée uniquement sur le volontariat de personnes ne faisant pas l’objet d’une procédure judiciaire».
«Cet échec illustre pleinement le manque d’évaluation des dispositifs mis en place par l’Etat dans le domaine de la prise en charge de la radicalisation et l’absence d’une stratégie globale de prévention», a complété Mme Troendlé.
Critique envers la politique de regroupement des détenus radicalisés, sa consoeur, Esther Benbassa, a critiqué la «hâte» avec laquelle les programmes de déradicalisation ont été conçus.

La sénatrice a déploré notamment un «business de la déradicalisation": «malgré leur bonne volonté, plusieurs associations, recherchant des financements publics en période de pénurie budgétaire, se sont tournées sans réelle expérience vers le secteur de la déradicalisation.»
Mme Benbassa a appelé les pouvoirs publics à «changer de concept» sur cette problématique dont elle ne nie pas la complexité. «N’importe quel gouvernement aurait fait la même erreur, par manque d’expérience et de temps», a souligné la sénatrice du Val-de-Marne.

«L’erreur principale a été le manque de prévention», a-t-elle ajouté.

Elle appelle à une présence renforcée des chercheurs dans la réflexion et les dispositifs de déradicalisation: «il faut envisager le désembrigadement sous l’angle de la socialisation, de la réinsertion et du suivi individualisé».
«Il y a eu une grande gabegie financière», a aussi relevé la sénatrice du Haut-Rhin, Catherine Troendlé.
«Ce bilan d’étape doit permettre d’alerter les autorités et montrer que la réponse apportée dans la précipitation n’est pas viable».
Le rapport définitif de la mission d’information doit être rendu en juillet, ont annoncé les sénatrices.

(AFP du 22 février 2017)


Jeudi 23 Février 2017

SENAT Les ratés de la déradicalisation

Les sénatrices Catherine Troendlé (Les Républicains, Haut-Rhin) et Esther Benbassa (écologiste, Val-de-Marne) ont publié un bilan d’étape sur les dispositifs mis en place par le gouvernement, depuis la mi-2014, pour lutter contre la radicalisation. Elles pointent les faiblesses des dispositifs, à l’une ou l’autre exception près.
Le gouvernement peut mieux faire, et doit mieux faire. Chargées d’une mission d’information intitulée « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe », les deux sénatrices Catherine Troendlé (LR) et Esther Benbassa (Europe Écologie) ont rapide-ment compris qu’il leur fallait « éva-luer les dispositifs mis en place par les services de l’État, y compris les autorités judiciaires et le milieu carcéral ». Elles ont décidé de publier un bilan d’étape pour alerter sur l’inefficacité de la plupart des dispositifs.

« Avant de lancer de multiples initiatives, le gouvernement n’a jamais écouté les experts, psychiatres, psycholo-gues, chercheurs du CNRS qui travaillent sur ces questions. Il ignorait quel est le profil des personnes prises en charges » , déplore Catherine Troendlé. Les experts eux-même n’ont pas accès au fichier tenu par l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste, à partir des appels reçus par le numéro vert, qui a reçu près de 50 000 appels.

Un « vrai business » pour certaines associations
Depuis l’été 2016, la mission a entendu 27 personnes pendant 21 heures d’audition. Et s’est déplacée en Indre-et-Loire pour visiter le centre de Pontourny, premier centre dédié, qui signe l’échec le plus patent de cette politique. Mais aussi à Bruxelles, avec le sénateur UDI du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel, chargé d’une mission sur les implications des collectivités dans le processus contre la radicalisation, et à Mulhouse, dont le programme pourrait servir de modèle.

L’État a été pris de court, lançant plusieurs plans successifs depuis la mi-2014. « Devant l’urgence, le gouver-nement a ouvert les vannes. Une centaine d’associations qui s’occupaient d’enfants et d’adolescents ont proposé des modules, sans avoir l’expertise, ni du personnel formé. Mais c’était pour elles un effet d’aubaine au moment du désengagement des collectivités locales… » , constate Catherine Troendlé, en pointant du doigt « la gabegie financière » liée à ces choix.
Un vrai « business de la déradicalisation ». Mais les résultats ne sont pas à la hauteur. « Car peu d’intervenants ont compris combien cette problématique est difficile. Pour être efficace face à des personnalités radicalisées et aguerries, il faut de l’expérience » , assure la sénatrice du Haut-Rhin. Au contact des spécialistes, elle a compris que « les personnes les plus dangereuses, les djihadistes de conviction, poursuivis pour une ou plusieurs infractions terroristes, ne sauraient faire l’objet d’un tel traitement et leur situation ne peut que relever de la justice pénale… »
En revanche, « 80 % des 13 000 personnes signalées devraient pouvoir être accompagnées, en particulier les femmes, mais aussi 60 % des hommes dont les motivations sont d’abord identitaires » , assure la vice-présidente de la commission des lois. Elle a découvert l’absence d’accompagne-ment des enfants soldats, qui reviennent de Syrie avec des mères qui avaient cru trouver là-bas l’homme idéal. Leurs enfants ont assisté à des exactions, parfois en ont commis eux-mêmes… Selon le parquet de Paris, « rien n’est prévu pour ces cas ».

Un vrai travail de prévention en Belgique

Dans son bilan d’étape, la mission évoque aussi les tâtonnements de la Chancellerie en matière de politique carcérale. « Depuis son arrivée, le ministre Jean-Jacques Urvoas a lancé un superbe travail de réflexion » , salue la sénatrice de l’opposition. Les nouvelles mesures insistent sur une évaluation régulière des personnes détenues.
« C’est fondamental ! » , appuie Catherine Troendle, en insistant aussi sur une prise en charge des personnes radicalisées là où elles vivent, sans les déraciner. Elle a été frappée par le travail de prévention mis en place en Belgique, impliquant l’ensemble des acteurs. Pour compléter le rapport final qui sortira en juillet, les deux sénatrices vont encore se documenter sur les initiatives prises à travers l’Europe. « Car la problématique dépasse largement notre territoire… »

(L'Alsace du 23 février 2017)


Jeudi 23 Février 2017

La déradicalisation multiplie les ratés.

Gabegie financière, amateurisme… Les mesures mises en place depuis trois ans en France pour désendoctriner et réinsérer les djihadistes sont « un échec » .

Telle est la conclusion d’un rapport présenté hier par la Sénatrice écologiste Esther Benbassa et sa collègue Les Républicains Catherine Troendlé. Particulièrement pointé du doigt, le centre de déradicalisation de Pontourny ( Indre-et-Loire), qualifié de « fiasco ». Ouvert en juillet 2016 pour 2,5 millions d’euros, et censé accueillir des pensionnaires sur la base du volontariat, le centre est aujourd’hui vide. Catherine Troendlé réclame sa fermeture pure et simple et dénonce « l’absence d’une stratégie globale de prévention ». Sa consœur Esther Benbassa déplore un « business » de la déradicalisation, des associations en manque de financements publics s’étant tournées dans ce secteur de compétences. « Il a eu une grande gabegie financière », conclut Catherine Troendlé.

Direct Matin du 23 février 2017)


Jeudi 23 Février 2017

L’état accusé d’amateurisme : Le Sénat critique sévèrement les mesures de déradicalisation mises en place depuis deux ans.

«Un fiasco complet. Il y a tout à reconstruire et à repenser. » En évoquant le rapport d'étape sur les politiques de déradicalisation remis par les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) à la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas, son président, ne masque pas son désarroi. Les deux parlementaires dressent, il est vrai, un bilan au vitriol des initiatives lancées depuis plus de deux ans pour lutter contre ce fléau.



Principal grief souligné par les deux sénatrices dans cette synthèse présentée mercredi : « la précipitation » et « l'improvisation » des pouvoirs publics, sommés d'agir notamment après les effroyables attentats de 2015. « L'Etat n'a pas fait appel à des prestataires suffisamment professionnels. [...] N'importe qui pouvait s'ériger en déradicalisateur. On a vu des associations pieds nickelés », tacle Esther Benbassa, qui sauve néanmoins quelques structures de la débâcle. « On a péché dans l'évaluation des intervenants », complète Catherine Troendlé, qui souligne en revanche l'action du garde des Sceaux (PS), Jean-Jacques Urvoas, qui a mis fin en octobre dernier à l'expérimentation des unités dédiées en prison.

Une entreprise illusoire ?

Les deux auteurs du rapport voient dans l'échec du centre de déradicalisation de Pontourny (Indre-et-Loire) l'exemple ultime de la faillite du système. Conçu pour l'accueil de 15 pensionnaires — sur la base du volontariat —, le site n'en a jamais accueilli plus de 9 en même temps. Et depuis plusieurs échecs patents dans le recrutement, le centre est vide. Un raté chiffré, selon elles, à 2,5 M€. Très critiques, les sénatrices plaident pour « un changement de concept » axé sur la prévention. A cet égard, il est assez cocasse d'entendre Catherine Troendlé — élue LR — vanter les mérites d'une police de proximité raillée et supprimée par Nicolas Sarkozy.

Dans l'entourage de l'ancien ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le principal initiateur des programmes de déradicalisation, on s'agace de cette leçon de morale. « Nous n'avons jamais prétendu avoir de recette miracle. L'approche décentralisée et pluridisciplinaire nous a permis d'avancer en marchant sans laisser personne dans la nature », argue un proche du Premier ministre. De fait, les deux élues admettent la difficulté de venir à bout d'un phénomène déjà très difficile à définir. Et ne s'accordent pas sur la méthode à suivre : quand Esther Benbassa plaide « pour un cahier des charges qui ne soit pas le même pour toutes les structures », sa collègue fait la moue et réclame au contraire « un cahier des charges national ». (...)

(Le Parisien du 23 février 2017)





Jeudi 23 Février 2017

La politique de déradicalisation étrillée par deux parlementaires

C’est un bilan d’étape précis et offensif. Mais sans grande surprise. Les sénatrices Esther Benbassa (EE-LV) et Catherine Troendlé (LR) ont présenté ce mercredi les premières observations de la mission d’information de la commission des lois sur le dispositif de «déradicalisation». Leur travail va se poursuivre encore quelques mois mais, à mi-mandat, elles dressent déjà les contours d’un «fiasco complet».

Un mot inapproprié

Les rapporteures commencent par vilipender le terme de «déradicalisation». Elles proposent «désendoctrinement», «désembrigadement», voire «désidéologisation». «Le mot déradicalisation, assène Esther Benbassa, trahit une réflexion insuffisante. La déradicalisation semble être parfois hors de portée. Pour tout un échantillon de jihadistes, je crains même qu’elle ne soit inatteignable.» La sénatrice EE-LV poursuit en déplorant «le manque de place accordée au monde universitaire dans l’élaboration de la réponse des pouvoirs publics au phénomène jihadiste».

Un centre décrié

Annoncés par Manuel Valls, alors à Matignon, peu de temps après l’attentat contre Charlie Hebdo, les centres de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) devaient constituer l’un des axes forts de la politique gouvernementale de désendoctrinement. Le premier du genre a ouvert mi-septembre à Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire. Conscient de l’enjeu en termes de crédibilité, le ministère de l’Intérieur avait insisté sur le caractère «expérimental» de la structure au cœur de l’été. Un échec et c’est toute l’opposition qui allait se gausser. Malheureusement, l’histoire semble pour le moment donner raison aux oiseaux de mauvais augure. A peine six mois après son ouverture, le CPIC est vide de pensionnaires. Selon les sénatrices, 59 personnes - qui ne sont pas entre les mains de la justice - ont été contactées par les préfectures pour se voir proposer une place au CPIC. Seules 17 d’entre elles auraient accepté. Ensuite, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) a été sommée de donner son avis, non sans avoir épluché le pedigree des candidats. Finalement, neuf personnes sont retenues. Mi-janvier, le ciel tombe pour la première fois sur la tête des 25 personnes (éducateurs, professeurs, psychologues) intervenant dans la structure. Mustafa S., 25 ans, profite d’une permission de sortie pour tenter de gagner la Syrie. C’est alors sa deuxième tentative de départ en zone de combats, signe que les modules dispensés peinent à atteindre leur objectif. Les sénatrices livrent une version encore plus effarante de l’ambiance qui régnait dans les murs : «Ce jeune avait pris sous sa coupe un garçon et une fille. Ils avaient baptisé leur mini-groupe "les salafistes rigoristes"». Après le départ de Mustafa S., les deux jeunes décident également de quitter illico le CPIC.

Après d’âpres négociations avec le préfet, Esther Benbassa et Catherine Troendlé ont pu visiter le centre il y a environ trois semaines. Nouveau récit surprenant : «Nous avons trouvé un seul pensionnaire, désœuvré, en train d’errer dans le parc et les couloirs. Plutôt qu’accentuer le déracinement en plaçant ces jeunes dans des structures coûteuses (le fonctionnement du centre exige 2,5 millions d’euros par an), nous devrions tout remettre à plat et privilégier la socialisation, la réinsertion, le suivi personnalisé», tonne la sénatrice écologiste.

Un marché juteux

Engagés dans «la précipitation» en janvier 2015, les programmes contre la propagande jihadiste ont parfois été confiés à des opérateurs peu recommandables, sous forme d’appels d’offres représentant plusieurs centaines de milliers d’euros. Sans surprise, une foultitude d’acteurs plus ou moins sérieux se sont manifestés. Mais les crédits accordés n’ont ensuite fait l’objet d’aucune évaluation. C’est ainsi, raconte Esther Benbassa, «qu’une association prétendait faire du désembrigadement par téléphone». Catherine Troendlé, elle, réaffirme «le besoin d’études universitaires incontestables sur le jihadisme» et plaide - chose étonnante pour sa famille politique - pour le déblocage de crédits afin de «financer des initiatives de prévention, voire de police de proximité».

(Libération du 22 février 2017)


Mercredi 22 Février 2017

bilan des dispositifs de déradicalisation

Déradicalisation : le premier bilan des dispositifs de déradicalisation lancés par le gouvernement est en demi-teinte, selon une mission d' information des sénatrices Esther Benbassa de EELV et Catherine Troendle des Républicains. Elles rendent leurs premières conclusions ce matin.

Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne parle d'un constat d'échec. 07:06:10 Il n'y avait pas assez de prestataires compétents parmi les associations après les attentats. Il s'en est suivi du bricolage. 07:06:34 Parmi les principaux échecs que relève la sénatrice, il y a le centre de Pontourny en Touraine qui tourne déjà à vide, alors qu'il a été créé il y a six mois.

(France Info 22 février 2016)


Mercredi 22 Février 2017

Djihadistes : la politique de déradicalisation en échec

Un rapport sénatorial sur le désendoctrinement des individus embrigadés par les islamistes constate l' échec des politiques publiques menées depuis trois ans.

Le bilan d ' étape de la mission d’Esther Benbassa et de Catherine Troendlé – respectivement sénatrice (EELV) du Val-de-Marne et sénatrice (LR) du Haut-Rhin - sur le «Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe» témoigne de l’échec des politiques
Publiques menées depuis trois ans. Des échecs dus aux choix et la mise en œuvre des programmes, mais aussi au fait que passé un certain stade de la radicalisation islamiste, le chemin de retour est impossible.
Les expériences ratées du
Les expériences râtées du centre de déradicalisation de Pontourny (Indre-et-Loire), comme des unités dédiées en milieu carcéral sont là pour ledire . Selon Catherine Troendlé ,« les expériences dont on pense qu'elles réussissent aujourd'hui, comme celles du Haut-Rhin, sont du cousu main reposant sur un suivi très individualisé et la prise en compte des contextes familiaux»

Déradicalisation : un constat d’échec


L'histoire d'un échec cuisant que la campagne présidentielle ferait presque oublier. Et un constat sans appel: le bilan d'étape de la mission d'Esther Benbassa et Catherine Troendlé - respectivement sénatrice (EELV) du Val-de-Marne et sénatrice (LR) du Haut-Rhin - sur le «Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe», témoigne de l'échec des politiques publiques nationales menée depuis trois ans maintenant. Des échecs dus aux choix et à la mise en œuvre des programmes, mais aussi au fait que passé un certain stade de la radicalisation islamiste, le chemin de retour est impossible. Les expériences ratées du centre de déradicalisation de Pontourny (Indre-et-Loire), comme des unités dédiées en milieu carcéral sont là pour le dire.
Au sujet du centre de déradicalisation, ouvert en juillet 2016, désormais vide faute de volontaires, le rapport conclut: «Les effets sur la lutte contre le phénomène d'emprise sur des personnes en voie de radicalisation sont loin d'être avérés. À l'inverse, trois pensionnaires s'étaient autoproclamés la “bande des salafistes rigoristes”, le départ forcé de l'un d'entre eux entraînant le départ volontaire et consécutif des deux autres, laissant supposer un phénomène d'emprise, paradoxal dans un lieu censé y remédier.»
Un programme spécifique
De même, les unités dédiées en milieu carcéral, ont fait long feu après l'agression d'un surveillant pénitentiaire à la prison d'Osny (Val-d'Oise) qui aurait pu être mortelle en septembre dernier. Elle a mené la Chancellerie à complètement changer son fusil d'épaule. Ipso facto, la conclusion est la même: «Au cours du temps passé à Osny, ce détenu n'avait pas opposé de résistance particulière aux programmes de prise en charge organisés et était apparu plutôt enthousiaste, accréditant ainsi pleinement la thèse d'un comportement de dissimulation. À la suite de cette agression, il a été décidé de mettre fin au programme de prise en charge de la radicalisation au sein de la maison d'arrêt d'Osny.»
En proposant son nouveau plan, la Chancellerie prend acte de cette impossibilité de déradicaliser les plus impliqués
En proposant son nouveau plan, la Chancellerie prend acte de cette impossibilité de déradicaliser les plus impliqués. Si, comme le souligne le rapport, le nouveau dispositif met l'accent sur une meilleure évaluation des détenus, il prévoit surtout d'isoler les plus violents en «milieu carcéral répondant à des exigences élevées de sécurité». «Cette affectation sera située au sein de maisons centrales ou de quartiers maison centrale transformés en quartiers maison d'arrêt.» Un programme spécifique sera mis en place «pour ceux dont on aura évalué leur capacité à “engager un désistement de la violence”» (sic). «Outre cette centaine de places, 190 places d'isolement disponibles, réparties sur une cinquantaine d'établissements, seront également mobilisées pour ces détenus les plus problématiques. Pour ces 290 détenus, les règles de sécurité seront plus strictes.» Il est certes bien précisé de mettre en place deux évaluations par an afin d'apprécier l'évolution de la personne. Mais la Chancellerie est bien peu diserte sur la nature de la prise en charge des plus violents.
Cette prise en charge et ce suivi seront d'autant plus compliqués que comme le souligne le rapport sénatorial, au sujet de l'expérience de Pontourny, «le volontariat sur lequel repose le programme crée sa fragilité intrinsèque». Dans le même temps, il affirme aux termes des expériences menées, que rien n'est possible «sans un minimum d'adhésion». Un paradoxe bien difficile à résoudre, tandis qu'il faut encore faire le compte des dysfonctionnements.
[ …]

(Le Figaro du 21 février 2017)


Mercredi 22 Février 2017

«Nous savons que nos programmes sont inutiles pour les djihadistes radicaux de conviction»

INTERVIEW - Dans le bilan d'étape d'une mission sénatoriale sur le sujet, dont elle est co-responsable, Catherine Troendlé, sénatrice LR du Haut-Rhin, dénonce les manquements des pouvoirs publics.

LE FIGARO. - Votre rapport dénonce l'échec des programmes de déradicalisation. Qui peut être déradicalisé et qui ne peut pas l'être?

Catherine TROENDLÉ - Il faut l'admettre: les personnes les plus violentes et les plus dangereuses ne le seront pas. Selon le psychanalyste Patrick Amoyel, sur les 13.000 personnes signalées, 80 % peuvent être accompagnées efficacement, notamment les femmes, mais aussi 60 % des hommes dont les motivations sont avant tout identitaires. Il faut donc se concentrer sur ces publics. Nous savons que nos programmes sont inutiles pour les djihadistes radicaux de conviction. Le parquet de Paris souligne une autre problématique qui est celle des enfants revenant de Syrie et qui auront commis eux-mêmes des exactions. Pour l'instant, rien n'est prévu pour ces cas que l'on pourrait rapprocher de la problématique des enfants-soldats.

Votre rapport pointe le jeu des associations. Quels ont été les dysfonctionnements?

La grande majorité de la centaine d'associations concernées était en quête de financement du fait du désengagement des collectivités locales. Il leur fallait donc profiter de cette manne financière dispensée par le gouvernement. Beaucoup d'entre elles, qui émargeaient sur la problématique de l'enfance en danger, ont créé des modules sur cette «nouveauté» de la radicalité religieuse. Peu ont compris combien c'était une problématique difficile. La structuration des appels d'offres, qui respectent strictement le Code des marchés publics, n'a pas aidé, certaines associations compétentes se faisant refuser des subventions au motif que le dossier n'était pas bien bouclé. Les expériences dont on pense qu'elles réussissent aujourd'hui, comme celles du Haut-Rhin, sont du cousu main reposant sur un suivi très individualisé et la prise en compte des contextes familiaux. C'est très chronophage et cela implique des intervenants formés.

«Nous voyons aujourd'hui des travailleurs sociaux qui entament à peine une formation alors que cela fait plus de deux ans que la problématique est sur le métier»
Catherine Troendlé

Justement, cette question de la formation est-elle réglée?

Certainement non. Nous voyons aujourd'hui des travailleurs sociaux qui entament à peine une formation alors que cela fait plus de deux ans que la problématique est sur le métier. Trop souvent aussi, nous sommes face à de jeunes gens sortis d'école qui vont bénéficier d'une ou deux semaines de formation spécifique et qui seront confrontés à des personnalités aguerries aux entretiens avec les travailleurs sociaux, et maîtres dans l'art de la dissimulation. On se réveille avec la gueule de bois et la conscience que cette problématique exige un haut niveau de formation.
Vous dénoncez aussi la centralisation des programmes. Pourquoi ce n'est pas efficace?
Parce que dans un premier temps, seul le ministère de l'Intérieur était compétent pour décider de tout. Ce n'est que très récemment qu'a été introduit de l'«interministériel». La problématique des prisons en aurait nécessité davantage. De même, on se rend compte à quel point l'Éducation nationale a sa place dans les dispositifs.


Que manque-t-il à nos méthodes?

Les volets évaluation et prévention, qui sont essentiels et qui ont le mérite d'intégrer les familles, premières vigies. C'est d'autant plus important que nous ne pouvons compter sur des dispositifs contraignants.

(Le Figaro du 21 février 2017)



Mardi 21 Février 2017

CIO : des garanties demandées

(...) la sénatrice Catherine Troendlé a également plaidé la cause des CIO auprès de la rectrice, sachant que « l’orientation des collégiens et des lycéens représente l’un des axes prioritaires du système éducatif, a-t-elle plaidé.
Cautionner leur fermeture, c’est condamner un service de proximité, fort apprécié, notamment en zone rurale à l’image du Sundgau, et engendrer des frais de déplacement supplémentaires relatifs aux permanences hebdomadaires assurées dans tous les établissements scolaires. »

Précisons par ailleurs que le maire de Saint-Louis, Jean-Marie Zoellé, avait déjà pu rencontrer la rectrice, la semaine dernière.

(DNA du 21 février 2017)


Lundi 20 Février 2017

Fillon n’exclut pas « la grande sérénité »

La fédération haut-rhinoise des Républicains a donné le coup d’envoi de la campagne de la présidentielle samedi lors d’un comité départemental « suivi en grand nombre ».

La réunion s’est tenue dans « une grande sérénité » nous dit-on. Le comité de soutien est présidé par Michel Sordi, député-maire de Cernay, et le comité opérationnel est constitué autour de Maxime Beltzung, référent des Jeunes Républicains pour la Haute-Alsace.

« L’attente est forte et réelle. Les troupes sont déterminées à mener campagne. Elles seront porteuses des éléments de réponse pour porter au mieux le projet de notre parti associé à l’UDI et défendre les valeurs qui sont les nôtres », explique la sénatrice Catherine Troendlé, présidente de la fédération.

(DNA du 20 février 2017)


Dimanche 19 Février 2017

Fillon : Ses comités alsaciens se mobilisent.

Dans les deux départements alsaciens, les fédérations LR ont réuni hier leurs troupes.

La présidente Catherine Troendlé a appelé les membres du comité départemental du Haut-Rhin – plus d’une centaine de personnes – à s’exprimer. Ont-ils des états d’âme ?
« Ils ont été unanimes à réclamer du matériel pour faire campagne. Tout le monde dit que c’est difficile, mais le mot d’ordre est : on ne porte pas un homme mais un projet, car il y va du pays » , résume la sénatrice Troendlé, qui avait à ses côtés les députés Michel Sordi et Eric Straumann, et le maire de Colmar Gilbert Meyer.

Néanmoins, les militants ont demandé que le statut des assistants parlementaires soit revu…

(L'Alsace du 19 février 2017)


Dimanche 19 Février 2017

Déradicalisation : Catherine Troendlé tacle Bruno Le Roux.

La sénatrice Catherine Troendlé (LR) a échangé avec Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur, mardi, sur l’unique centre de déradicalisation en France, actuellement vide.

« La création du centre de Pontourny a été conçue comme une opération de communication. Ouvrir douze autres centres, pour 2,5 millions d’euros de frais de fonctionnement chacun, serait une hérésie ! », a-t-elle estimé.

Bruno Le Roux a répliqué : « Faisons en sorte que cette expérimentation se poursuive et continuons d’échanger sur la question capitale de la déradicalisation. »
« Je crois qu’il faut le fermer et revoir tous les dispositifs de déradicalisation , a martelé la sénatrice. Je vous invite à prendre connaissance du bilan d’étape que dressera la mission d’information de la commission des lois sur la déradicalisation, la semaine prochaine. »

(L'Alsace du 19 février 2017)


Vendredi 17 Février 2017

Chinon : "L'absence d'obligation faite aux jeunes de rester à Pontourny est peut-être un problème qu'il faudra évaluer"

dixit Bruno Leroux, Ministre de l'Intérieur, mardi. Interpellé par Catherine Troendlé, sénatrice LR du Haut-Rhin, le ministre a tenu à rappeler que "dans l'entourage du centre de déradicalisation de Beaumont-en-Véron, aucun problème n'a été posé par les jeunes" accueillis depuis septembre.

(La Nouvelle République de Centre, 17 février 2017)


Vendredi 17 Février 2017

Sauvez le CIO !

Le devenir du CIO (Centre d’information et d’orientation) de Saint-Louis, que l’État envisage de fermer (avec quatre autres dans le Haut-Rhin), a suscité le vote à l’unanimité d’une motion de l’agglomération pour demander le maintien du CIO. « C’est inacceptable, sa présence est indispensable dans un territoire qui enregistre la croissance la plus importante du Grand Est ! » , martèle Alain Girny.

« Ce service est fondamental, tant pour les 6500 élèves du secteur que pour les adultes dans le cadre de la valorisation des acquis de l’expérience » , poursuit la conseillère départementale Pascale Schmidiger, tandis que Jean-Marie Zoellé signale avoir rencontré la rectrice du département cette semaine. La décision devrait être rendue début mars…
« Beaucoup de jeunes décrochent en particulier car ils n’ont pas découvert une filière adaptée » , insiste la sénatrice Catherine Troendlé.
De son côté, Alain Girny envisage que l’agglomération puisse donner un coup de pouce financier. « Je ne veux pas qu’on nous enlève ce CIO pour trois fois rien ».
« Je ne suis pas d’accord, l’État se désengage, mais ce n’est pas à nous de prendre cela à notre charge ! », lui répond Catherine Troendlé. (...)

(L'Alsace du 17 février 2017)


Lundi 13 Février 2017

Gynécologie

La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) a demandé à la ministre de la Santé si le gouvernement comptait augmenter le nombre de postes ouverts à la formation en gynécologie médicale, notamment à la rentrée prochaine à l’Université de Strasbourg, « pour répondre à l’inquiétant manque de professionnels dans la région Grand Est ».

La densité moyenne y est de deux gynécologues médicaux pour 100 000 femmes, soit moins que la moyenne française de 3,5 pour 100 000 femmes, explique l’élue.

(DNA du 12 février 2017)


Lundi 13 Février 2017

Déradicalisation

La sénatrice Catherine Troendlé (LR) qui préside une mission d’information sur les centres de déradicalisation – des structures qui accueillent des jeunes en voie de radicalisation religieuse – a visité la semaine dernière celui d’Indre-et-Loire.

« Ce que nous y avons découvert est effarant ! », déclare-t-elle dans un communiqué, évoquant un « dispositif organisé autour de 25 intervenants devant encadrer quinze résidents. En tout et pour tout, le centre a pu prendre en charge huit jeunes, dont aucun n’a suivi le dispositif jusqu’au bout du protocole ; plus inquiétant encore, le mode de sélection de ces personnes est d’une totale inefficacité.
À ce jour, il faut se rendre à l’évidence, le centre tourne à vide depuis que son dernier et seul résident l’a quitté mercredi dernier ! »

(L'Alsace du 12 février 2017)


Lundi 13 Février 2017

Willer/Une bien belle nouvelle mairie

Le chantier aura duré treize mois. C’est long. Mais aujourd’hui, la mairie de Willer est rutilante et peut accueillir ses 310 administrés dans un espace spacieux et ergonomique.
(…)
La mairie rénovée a été pensée et conçue par l’architecte de Ferrette Daniel Munck, en lieu et place de l’ancienne école qui, en 2007, a pris ses quartiers rue de la Forêt dans un bâtiment neuf qui accueille également le périscolaire et la salle polyvalente. « Les locaux de la mairie étaient installés au grenier. Lorsque l’école a déménagé, et pour respecter les directives, nous avons décidé de rénover la mairie en l’installant au rez-de-chaussée. Des murs ont été enlevés, des pièces rajoutées. La façade a été refaite, des places de parkings dessinées. Les travaux de rénovation auront duré treize mois. »
(…) La rénovation de la mairie de Willer a coûté 618 000 € HT, soit 741 600 € TTC. La commune l’a financée avec des fonds propres et des subventions. 30 000 € de l’État dans le cadre de la dotation d’équipement, 50 000 € de la Région, 80 200 € du conseil départemental et 10 000 € de la réserve parlementaire du sénateur Catherine Troendlé.

(L'Alsace du 11 février 2017)


Vendredi 10 Février 2017

DERADICAUSATION : UN "FIASCO"

Alors que la polémique enfle sur les méthodes et les résultats des structures de déradicalisation subventionnées
par le gouvernement, les sénatrices Esther Benbassa (EELV)
et Catherine Troendlé (LR),qui président une mission
d'information sur le sujet, devraient apporter des éléments
d'évaluation qui s'annoncent cinglants.

«Ce que nous avons découvert est effarant!» a
confié Esther Benbassa à «La Gazette», évoquant un «fiasco» et pointant le manque de compétence des associations retenues. Les conclusions du rapport parlementaire sont attendues d'ici début mars.

(La Gazette des Communes, 13 février 2017)


Jeudi 9 Février 2017

Fermeture de CIO/ La réaction de la sénatrice Catherine Troendlé

S'asociant « aux vives et légitimes inquiétudes exprimées par tous les professionnels de l’éducation à l’orientation, fonctionnaires d’État », la sénatrice Catherine Troendlé plaide la cause des CIO auprès de Sophie Béjean, rectrice de l’Académie de Strasbourg.

« Constituant l’un des axes prioritaires du système éducatif, l’orientation des collégiens et des lycéens se construit dès la classe de sixième et tout au long du cursus scolaire par un dialogue régulier entre les élèves, leurs parents, le corps enseignant, les conseillers principaux d’éducation, la direction des établissements et les conseillers d’orientation-psychologues. Par ailleurs, ces derniers sont également sollicités par des adolescents non scolarisés ou par des candidats en formation initiale.

Ainsi, cautionner la suppression de certains CIO est un terme mis à une démarche constructive d’accompagnement des futurs étudiants, menée de concert avec les équipes éducatives de l’enseignement secondaire. C’est également méconnaître la vocation des CIO de fournir à chaque élève les outils et la méthodologie lui permettant de bâtir son projet d’orientation professionnel aux différentes étapes de sa scolarité et d’assumer progressivement tous ces projets qui feront de lui un citoyen à part entière.

C’est également condamner un service de proximité, fort apprécié, notamment en zone rurale à l’image du Sundgau ou dans le piémont vosgien, et engendrer des frais de déplacement supplémentaires relatifs aux permanences hebdomadaires assurées, semaine après semaine, dans tous les établissements scolaires. "

(L'Alsace du 9 février 2017)


Jeudi 9 Février 2017

Education/Quid des CIO d’Altkirch et Saint-Louis ?

Les CIO (Centres d’information et d’orientation) d’Altkirch et Saint-Louis sont-ils appelés à disparaître ? Avec la nouvelle « carte cible » déterminée au niveau national et à la suite du désengagement financier progressif du conseil départemental, cette structure éducative risque tout simplement d’être supprimée des villes moyennes.
(...)
Lundi soir, le conseil municipal d’Altkirch a adopté à l’unanimité une motion pour le maintien du CIO d’Altkirch et pour conserver des services publics en milieu rural. La sénatrice Catherine Troendlé s’est également associée en écrivant une lettre à Sophie Béjean, rectrice. Tous seront-ils entendus ? (Lire ci-contre). « Les CIO font du travail de très haute couture » , indiquait mardi, Sébastien Tuaillon, inspecteur de l’Éducation nationale, chargé de l’orientation, bras droit de la rectrice Sophie Béjean. Saura-t-il convaincre celle-ci de ne pas fermer les CIO d’Altkirch et Saint-Louis.

(L'Alsace du 9 février 2017)


Jeudi 9 Février 2017

Ranspach-le-Bas /grande soirée après-ski

image Le restaurant « Au raisin » a fermé ses portes depuis belle lurette. L’enseigne revit tous les deux à trois ans à l’occasion de l’exploitation de sa licence IV, désormais communale. Derrière le bar à présent les membres de l’association de gestion de la salle communale fédérée par le président Vincent Meyer.

Cette première édition de la soirée baptisée « Après-ski » a fait salle comble : quelque 160 personnes ont partagé une tartiflette géante dans une salle qui avait pris le temps d’une soirée festive le décor d’un vaste chalet des alpages. Certains sont venus de près ou de loin, en combinaison de ski, d’autres avec les accessoires du parfait skieur. Une neige bien discrète à la croisée des années 2016-2017 n’aura en rien dissuadé les fêtards de faire le déplacement au cœur du pays de Saint-Louis.

Chaleureusement accueillis au rez-de-chaussée par le beau sourire de Mélanie Burg, qui gérait l’espace vestiaire, ce sont au total quelques 200 noctambules ayant gagné l’étage qui se sont déhanchés sur l’éphémère dance floor, animé par DJ double B.
Un succès qui devrait en appeler d’autres. A la demande générale.

(DNA du 7 février 2017)


Dimanche 5 Février 2017

GPA : Catherine Troendlé ferme sur ses positions.

Après la 5e condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme parce qu’elle a refusé de transcrire les actes de naissances de jumeaux nés en Ukraine de parents français, la sénatrice Catherine Troendlé (LR) a réaffirmé son opposition à la gestation par autrui (GPA).

« La mise à disposition du corps des femmes pour l’assouvissement de la volonté personnelle de couples à procréer, vaille que vaille, ne peut, en aucune manière se justifier. Les répercussions, tant physiques que psychologiques, pour la mère porteuse et l’enfant en devenir sont, à l’heure actuelle, impossibles à anticiper » , a-t-elle affirmé.

(L'Alsace du 5 février 2017)