Archives des publications


Jeudi 30 Mars 2017

Fessenheim/Fermeture : réactions

Le conseil d’administration d’EDF devrait décider, le 6 avril prochain, de la fermeture du CNPE de Fessenheim. Eric Straumann, le président du conseil départemental estime que « cette annonce à deux semaines des élections présidentielles se fait une fois de plus sur le dos de l’Alsace. Les conséquences de cette fermeture sont malheureusement bien connues avec la suppression de plusieurs centaines d’emplois et un impact considérable sur l’économie locale. A ce jour, les collectivités locales n’ont pas été consultées. Face à ce constat, le conseil départemental du Haut-Rhin engagera tous les moyens juridiques pour obtenir une indemnisation à la hauteur du préjudice subi par le territoire ».

Trois sénateurs haut-rhinois,, Catherine Troendlé, Jean-Marie Bockel et René Danesi espèrent de leur côté que « François Fillon s’il venait à être élu président de la République, revienne sur l’avenir de la centrale. Si le processus de fermeture de la centrale devait arriver à son terme, ajoutent les élus, le territoire de Fessenheim, et plus généralement l’ensemble du Sud Alsace, devrait bénéficier de compensations bien supérieures à celles prévues ».

(DNA du 30 mars 2017)


Vendredi 24 Mars 2017

EuroAirport : l'accord signé par les deux gouvernements

En visite hier à Paris, Didier Burkhalter, chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Confédération suisse, a signé un accord relatif à la fiscalité applicable à l’aéroport de Bâle-Mulhouse (EuroAirport) avec Harlem Désir, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, en remplacement du ministre des Affaires étrangères, en déplacement à Londres.

Initié par une déclaration conjointe des présidents François Hollande et Johann Schneider-Ammann, le 23 janvier 2016 à Colmar, paraphé par les deux États le 2 novembre suivant et approuvé par le Conseil fédéral suisse le 25 janvier dernier, cet accord intergouvernemental « a vocation à mettre en place un régime juridique pérenne qui favorisera le développement et l’attractivité de l’aéroport et des activités qu’il abrite » , souligne le communiqué officiel de la Confédération suisse.

Pas de taxes annexes et locales françaises

En vertu de cet accord, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) suisse s’appliquera dans le secteur dit « suisse » de l’aéroport – qui se trouve en réalité entièrement en territoire français. Les entreprises de ce secteur paieront l’impôt français sur les revenus, mais l’impôt suisse sur le capital et, « par voie de conséquen-ce » , ne paieront pas « les principa-les taxes annexes et locales françaises, l’impôt suisse étant reconnu comme équivalent ».

La France et la Suisse se partageront les recettes de l’impôt sur les sociétés acquitté par l’aéroport, « en tenant compte d’une répartition qui implique toutes les parties prenantes ». Enfin, les prestations de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) française seront « défrayées » sur le secteur suisse.

La prochaine législature française devra encore ratifier
En date du 21 février dernier, le Conseil des ministres de l’Union européenne a accepté la demande de dérogation relative à la TVA, déposée par la France. Pour entrer en vigueur, l’accord doit désormais être ratifié par le parlement français, qui a suspendu ses travaux à l’approche des élections. L’Assemblée nationale se réunira le 27 juin, après les législatives. Côté suisse, l’approbation du Conseil fédéral dispense d’une ratification parle-mentaire, mais la mise en œuvre de l’accord nécessite encore la modification de la législation fiscale du canton de Bâle, précise la direction de l’aéroport.

(...) « L’accord ne doit pas faire perdre de vue la compensation des taxes locales [plus de 5 millions d’euros par an, NDLR] que les entreprises du secteur suisse de l’EuroAirport versaient à Saint-Louis Agglomération », nuance cependant Catherine Troendlé.

(L'Alsace du 24 mars 2017)


Jeudi 23 Mars 2017

Ranspach-le-Bas

image Franc succès pour le concert de la Musique Union
La Musique Union de Ranspach-le-Bas a souhaité, pour son concert annuel, mettre Astérix à l’honneur, devant un parterre de spectateurs qui a rempli la salle communale. Samedi, nous étions en 50 avant Jésus-Christ.

Les musiciens, déguisés en personnages de la bande dessinée d’Astérix, étaient de la partie, tout comme des légionnaires romains devenus musiciens l’espace d’un instant. Dès leur entrée triomphante, ils ont conquis le public. Après la musique du film « Astérix contre César », chacun a pu goûter à l’ouverture de « La Traviata » de Verdi. Puis les mélomanes ont pu entendre les chansons se rattachant au thème des diverses bandes dessinées de la série, comme « Astérix chez les Bretons », « Astérix gladiateur » avec la musique de Ben Hur, « Astérix et les Goths » avec « Mit Bomben und Granaten », « Astérix aux Jeux olympiques » avec « Olympic Spirit »…

(L'Alsace du 21 mars 2017)


Mercredi 22 Mars 2017

Trois Frontières : Fillon en tête !

Qui les maires de la région frontalière ont-ils parrainé ? Ils ont été 17 à envoyer le précieux sésame. Pour des grands candidats. Ou des petits. Les extrêmes sont absents de ce paysage. Et les maires expliquent leurs choix.

On ne trouve pas de noms de grandes communes comme Saint-Louis, Huningue, Kembs ou Blotzheim, pour citer les plus importantes. Côté tendances politiques, on notera que les candidats de gauche et d’extrême gauche (Hamon ou Mélenchon par exemple) n’engrangent aucun soutien. Pas plus qu’à l’autre extrême de l’échiquier politique : Marine Le Pen, dont le parti dépasse souvent les 30 % dans la région frontalière, n’a recueilli aucune signature.

Quant aux candidats alsaciens à la candidature présidentielle, pourtant sundgauviens, ils n’ont pas reçu de parrainage des Trois frontières. Ni Paul Mumbach ni Antoine Waechter…

Fillon, « malgré le doute »
François Fillon est le candidat qui a reçu le plus de soutiens dans la région frontalière. Normal, dans une région marquée à droite. Il enregistre les parrainages de grands élus : la sénatrice Catherine Troendlé, la conseillère régionale Christèle Willer, le conseiller départemental Daniel Adrian, ou les maires de grandes communes comme Jean-Marie Belliard (Sierentz) ou Jacques Ginther (Bartenheim). Mais il y a aussi des maires de villages, comme Vincent Strich à Steinbrunn-le-Haut. Ou Fernand Schmitt, de Wentzwiller. Ce dernier explique : « Mon premier réflexe a été de choisir un candidat qui opte pour la continuité pour l’Europe. J’ai été contacté par de nombreux candidats, comme Jacques Cheminade. Mais je ne voulais pas de gens qui veulent fermer les frontières. Nous habitons en Alsace, près de la frontière ! Nous ne pouvons pas nous permettre de nous recroqueviller sur nous-mêmes. Puis j’ai regardé quel programme me semblait le meilleur pour l’avenir de la France. Et celui de François Fillon me semble le meilleur. Surtout sur l’économie. Après, je ne peux cacher que j’ai douté, avec la succession des affaires. Mais je place le programme avant la vie privée ! Malgré le doute. »

Notons que, chez Les Républicains encore, un maire, celui de Steinbrunn-le-Bas, a donné son parrainage à Alain Juppé plutôt qu’à François Fillon. (...)

(L'Alsace du 22 mars 2017)


Mercredi 15 Mars 2017

Parrainages : François Fillon loin devant

C’est François Fillon qui emporte le plus de parrainages alsaciens (29) dans cette 5e vague, loin devant Emmanuel Macron (9) et Jacques Cheminade (8).

Philippe Richert, président (LR) de la région Grand Est, a parrainé François Fillon, malgré ses réserves exprimées début mars, de même que le député (LR) Eric Straumann, par ailleurs président du conseil départemental du Haut-Rhin, son collègue (LR) Jean-Luc Reitzer et la sénatrice (LR) Catherine Troendlé.
(...)
Le soutien à Alain Juppé est complètement retombé, ces parrainages ayant été tous postés après l’abandon définitif de l’ancien Premier ministre. Antoine Waechter en est à six parrainages, Paul Mumbach à treize.

(DNA du 15 mars 2017)


Jeudi 9 Mars 2017

Un rapport du Sénat donne un carton rouge à la politique française de "déradicalisation"

Un rapport de deux sénatrices pointent les dysfonctionnements en France, dans sa politique de « déradicalisation ». Rassemblements des prisonniers à risques, subventions à outrance ou pas suffisantes, empressement… Il serait temps de changer son fusil d’épaule !
Dans un rapport d’information, enregistré à la Présidence du Sénat le 22 février 2017, deux sénatrices – Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) – se sont intéressées aux « désendoctrinement, désembrigadement et résinsertion des djihadistes en France et en Europe ». Un travail plus qu’indispensable dans le climat actuel ! Ce travail a permis d’évaluer les évolutions de la politique française en la matière depuis 2014, faisant un état des lieux des outils mis à disposition.
Le business de la déradicalisation ?
Chercheurs, associatifs et responsables au niveau des pouvoirs publics ont pu être entendu. Parmi les erreurs reconnues, on note que cette « déradicalisation », « sous la pression des événements, a pu conduire à des effets d’aubaine financière« … D’ailleurs, une personne entendue pour ce rapport lâchera : « la déradicalisation, seuls ceux qui vivent y croient. » Une expression qui a le mérite d’être claire !
On pointe aussi un problème sur les appels d’offres, où les associations qui ont de l’argent remportent plus facilement les marchés, contrairement à des associations avec plus d’expérience sur le terrain, mais moins au niveau administratif.
Le centre de Pontourny inefficace
Ouvert en septembre 2016, à Beaumont-en-Véron, ce centre « de prévention, d’insertion et de citoyenneté » n’est pas très satisfaisant. « D’une capacité maximale de 25 places, il n’a accueilli simultanément, à sa plus forte affluence, que 9 personnes« …
D’ailleurs, il n’y avait une seule personne quand les rapporteurs ont visité le centre. Le rapport pointe « une relative impréparation dans l’ouverture de ce centre« , et un modèle peu approprié.

Regroupement des prisonniers radicalisés, une mauvaise bonne idée

Suite aux attentats de janvier 2015, cinq unités pour les détenus « radicalisés » ont été crées dans des prisons du Nord et d’Île-de-France. Une solution d’urgence, motivée par les modes de radicalisation dans les prisons, un phénomène bien connu …
Pourtant, la sénatrice Esther Benbassa estime dans le rapport « qu’il ne faut pas réunir sur un même site plusieurs djihadistes potentiels car cela suscite une adhésion à une idéologie prosélyte. Mme Adeline Hazan, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté, est d’ailleurs opposée à ces regroupements. »
Le bel exemple de Mulhouse
Un programme mis en place par l’association Accord 68, tente de prendre en charge des personnes « soumises aux dérives radicales », donc violentes mais pas nécessairement religieuses.

Prévu sur plusieurs mois, il cherche à impliquer l’entourage de la personne suivie (et donc à ne pas l’isoler et / ou le déraciner), à évaluer sa situation personnelle, se reconstruire, développer son esprit critique et à mettre en place un projet. Son bilan est plutôt positif, d’après le rapport, qui souhaiterait que ce programme soit développé.
Il est urgent de changer de politique …
« On assiste à des absurdités et pourtant nous aurions besoin d’islamologues. Nous n’avons pas suffisamment d’arabisants en France« , ajoute Esther Benbassa. Elle n’est pas la seule à s’indigner. Pour Pierre-Yves Collobat (RDSE), « notre République fabrique des jeunes qui préfèrent la mort à la vie, en tuant d’autres personnes. C’est une échec complet, le ver est dans le fruit. » Enfin, pour Catherine Tasca (PS), « des solutions peuvent être trouvées par la mise en place de grandes politiques publiques de prévention, d’éducation populaire, même si ces mots sont passés de mode, d’encadrement. La suite des travaux de la mission devrait davantage être axée sur la prévention.«

(Respectmag.com du 6 mars 2017)


Jeudi 9 Mars 2017

Battenheim/ Conseil municipal Les taux remontent

Lors du débat d’orientation budgétaire, les élus battenheimois ont validé le principe d’un retour des taux des taxes communales aux valeurs de 2013, soit une hausse de 1 %. L’avant-projet définitif de la boulangerie a d’autre part été approuvé.

(...)
Le maire a proposé d’affecter 1,6 M € aux dépenses de fonctionnement dans le budget 2017. Pour les recettes de fonctionnement, estimées à 1,939 M €, il a proposé, et obtenu de la part des conseillers, une augmentation des taxes ménages pour revenir aux taux de 2013, ce qui devrait apporter une recette supplémentaire estimée à 38 000 €. De plus, une économie d’environ 30 000 € sera réalisée cette année après le départ en retraite d’un employé communal.
Concernant les recettes d’investissement 2017, une somme de 225 000 € abondera le budget grâce la vente de foncier. « Compte tenu des taux d’intérêt bas », il sera fait appel à l’emprunt (250 000 €) pour financer le projet de construction de la boulangerie ( DNA du 24 janvier dernier). Une enveloppe de 10 000 € est attendue (réserve parlementaire de la sénatrice Catherine Troendlé) pour financer les tableaux blancs interactifs de la nouvelle école élémentaire.

(DNA du 6 mars 2017)


Vendredi 3 Mars 2017

Maintien du CIO d'Altkirch : les parents d’élèves se mobilisent

Les représentants des parents d’élèves Apepa, Peep et FCPE du lycée Jean-Jacques-Henner à Altkirch se mobilisent « pour défendre le centre d’information et d’orientation, CIO, situé au Quartier Plessier à Altkirch.
Le CIO est menacé de fermeture par le ministère de l’Éducation nationale. Nous défendons le maintien d’un service de qualité et de proximité à Altkirch, Nous avons rencontré et contacté nos élus locaux, mais nous avons besoin du soutien des parents, futurs parents utilisateurs des services du CIO, du soutien des élèves pour nous appuyer dans nos démarches. Nous vous invitons à signer notre pétition en ligne à l’adresse suivante www.lycee-jjhenner.fr ; directement sur la page d’accueil dans les actualités, cliquer sur le lien Maintien CIO Altkirch ».

Céline Martineau, délégué de parents d’élèves de l’Apepa, a également adressé un courrier en ce sens aux élus du secteur Altkirch-Saint-Louis.
Les sénateurs René Danési et Catherine Troendlé, le député Jean-Luc Reitzer, le président de la communauté de communes Sundgau Michel Willemann, les conseillers départementaux Rémy With, Fabienne Orlandi, Nicolas Jander et Sabine Drexler, ont répondu en soutenant la démarche.

Les représentants des parents d’élèves sont dans l’attente du soutien de la communauté de communes de la Porte d’Alsace-Largue.

(L'Alsace du 1er mars 2017)