Archives des publications


Mardi 22 Août 2017

Huningue/Vivre sans médecin

image Depuis le 1er avril, la ville de Huningue est privée de médecins généralistes, les quatre praticiens qui officiaient au Pôle Santé de la ville étant partis simultanément. Cinq mois plus tard, la pénurie s’installe dans la durée, pour les 7 000 habitants…
(...)
En mai dernier, les pharmaciens de la ville avaient lancé une pétition pour alerter les pouvoirs publics sur ce paradoxe d’une ville densément peuplée, située dans un pôle urbain fort, et pourtant vidée de ses généralistes. « En tant que professionnels de la santé, nous voulions rappeler, avec cette pétition, qu’une offre de soins se doit d’être pertinente par rapport à la population concernée », rappelle Jérôme Haby, lequel a également proposé plusieurs pistes de réflexion à la commune. La pétition a recueilli 1150 signatures et les pharmaciens viennent de la confier aux parlementaires. (...)

(DNA du 12 août 2017)


Jeudi 10 Août 2017

Première réunion du Conseil franco-allemand de l'intégration

Au nom du groupe interparlementaire d'amitié France-Allemagne du Sénat, Mme Catherine Troendlé s'est félicitée de la tenue de la première réunion du Conseil franco-allemand de l'intégration, co-présidé par les
ministres français et allemands chargés des Affaires européennes et de l'Intérieur.

Le Conseil franco-allemand de l'intégration a été créé à la suite d'une proposition du Rapport pour promouvoir l'intégration au sein de nos sociétés, remis au Président de la République française et à la Chancelière de la République fédérale d'Allemagne le 7 avril 2016, lors du 18ème Conseil des ministres franco-allemand, par M.
Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du
Développement international, et Mme Annegret
Kramp-Karrenbauer, ministre-présidente de Sarre.

Son objectif est de « prendre en compte l'expérience acquise au niveau des municipalités et associer
l'Office franco-allemand pour la jeunesse, la société civile, les associations, des chercheurs des
deux pays et les administrations. (...)

(Affiches parisiennes du 10 Août 2017)


Vendredi 4 Août 2017

1150 signatures pour la pétition à Huningue

image Fin mai dernier, les deux pharmacies de Huningue lançaient une pétition pour souligner la pénurie, voire l’absence, de médecins généralistes à Huningue depuis le 1er avril 2017. Une situation qui est d’ailleurs restée inchangée depuis.

Au final, les pharmaciens huninguois ont collecté 1150 signatures. La pétition ainsi complétée a été mise à disposition des parlementaires locaux, avec l’objectif de la transmettre au ministère de la Santé à Paris. Les deux parlementaires, la sénatrice Catherine Troendlé et le député Jean-Luc Reitzer, viennent de la réceptionner à Huningue, et ils ne tarderont pas à la transmettre à qui de droit…

(L'Alsace du 4 août 2017)


Mercredi 2 Août 2017

Fermeture de Pontourny/Le fiasco de la «déradicalisation»

C'était en mai 2016. Alors Premier ministre, Valls annonçait à grand renfort de publicité la création, dans « chaque région » de France, de centres de « déradicalisation » reposant sur le volontariat et présentés comme le remède miracle au djihadisme.

Inaugurée en septembre 2016, la seule et unique structure de ce genre, implantée à Pontourny (Indre-et-Loire), n'aura pas duré un an, faute de pensionnaires... Gérard Collomb l'a annoncé vendredi : ce centre, qui n'accueille plus personne depuis février, sera bientôt fermé. Censé « préparer, proposer et dispenser une offre et un programme pédagogique utiles à la réinsertion de jeunes radicalisés en voie de marginalisation », il aura en réalité fait un bide monumental. D'abord en raison de sa fréquentation ridicule. Conçu pour recevoir 25 personnes, il n'a en effet accueilli, en tout et pour tout, que neuf individus, dont aucun n'a suivi le programme jusqu'à son terme. Ensuite par les multiples scandales qui ont ponctué sa brève existence : le renvoi, en février, de son dernier pensionnaire, condamné à 4 mois de prison avec sursis pour des faits de violences familiales, mais surtout l'affaire de cet islamiste de Bref, un véritable fiasco, qui a poussé Collomb à admettre, non sans euphémisme, que « l'expérience ne s'est pas révélée concluante ».

Dans un rapport d'étape intitulé « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe », les sénatrices Benbassa (EELV) et Troendlé (LR), évoquant Pontourny, avaient pourtant averti dès février que « trois pensionnaires s'étaient autoproclamés des salafistes », et que « le départ forcé de l'un d'entre eux entraînant le départ volontaire et consécutif des deux autres (laissait) supposer un phénomène d'emprise, paradoxal dans un lieu censé y remédier ». En réalité, et comme l'a souligné le FN du Centre-Val de Loire, « la réponse était inadaptée et l'échec prévisible ».
Car « la dérive de ces jeunes vers l'islamo-terrorisme demande des mesures fermes au niveau de l'Etat : fermeture des mosquées salafistes, expulsion des imams étrangers fauteurs de troubles, exigence de prêches en français dans les mosquées, défense de la laïcité et fermeté devant les revendications politico-communautaristes ».

(Présent du 29 juillet 2017)