Archives des publications


Lundi 25 Juin 2018

Centres-bourgs.-

La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) a cosigné avec 229 collègues la proposition de loi sur la revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs et se félicite de son adoption par le Sénat jeudi dernier.

L'Alsace 25/06/2018


Vendredi 22 Juin 2018

Durmenach - Inaugurations Louanges unanimes

Les différentes réalisations inaugurées à Durmenach ont donné lieu à une belle fête (DNA du 18/06) et les très nombreux élus et personnalités présents ont souligné les efforts de la commune et de ses habitants pour la sauvegarde du patrimoine local

Élus et personnalités en nombre.

Indisponible ce dimanche, la sous-préfète Marie-Claude Lambert s’était rendue à Durmenach dans la semaine et a passé un long moment avec le maire Dominique Springinsfeld et Sabine Drexler adjointe et conseillère départementale. Elle a fait le tour de toutes les nouvelles installations et n’a cessé de dire son admiration pour le travail accompli mettant l’accent sur « les nombreux bénévoles sans qui rien n’aurait été possible ». « Ces réalisations témoignent du sens qu’on a voulu leur donner, valoriser le patrimoine et la matière première et créer des espaces où les gens peuvent se rencontrer et échanger. »


Élus et personnalités en nombre. PHOTOs DNA Indisponible ce dimanche, la sous-préfète Marie-Claude Lambert s’était rendue à Durmenach dans la semaine et a passé un long moment avec le maire Dominique Springinsfeld et Sabine Drexler adjointe et conseillère départementale. Elle a fait le tour de toutes les nouvelles installations et n’a cessé de dire son admiration pour le travail accompli mettant l’accent sur « les nombreux bénévoles sans qui rien n’aurait été possible ». « Ces réalisations témoignent du sens qu’on a voulu leur donner, valoriser le patrimoine et la matière première et créer des espaces où les gens peuvent se rencontrer et échanger. »

Il y a eu des discours bien sûr (huit au total) qui tous se conclurent de manière semblable avec des félicitations pour l’investissement des acteurs locaux et leurs efforts en faveur de l’environnement et de la sauvegarde du patrimoine. De quoi rendre fiers les élus et les habitants du village

Ils ont dit…


➤ Dominique Springinsfeld (maire de Durmenach) : « Nous avons créé un vrai cœur de village. Ce fut un travail collectif chacun mettant son savoir-faire au service de tous en respectant notre patrimoine. C’est ainsi que la charpente de la halle est la copie conforme de celle de l’ancienne synagogue, que l’aire de jeu sera bordée de haies fruitières obtenues grâce aux greffons recueillis à l’Écomusée, que dans le potager communal seront conservées et valorisées des variétés anciennes. J’en suis d’autant plus fier que les dépenses ont été limitées grâce aux différentes aides et à l’effort financier du Cadec, crée dans les années 70 par ce visionnaire que fut André Zundel à qui la halle est dédiée ».

➤ Sabine Drexler (adjointe en charge du projet) : « Ce que nous avons fait raconte l’histoire de notre commune au travers de la halle, de la maison du patrimoine, du four à pain, du potager. Toutes ces réalisations doivent permettre la transmission des savoir-faire et susciter les rencontres. Merci à Thomas Zundel qui a pris la succession de son père et qui a eu l’idée de la halle et à Christian Fuchs qui nous a aidés à la réaliser. Nous voulons sauvegarder notre patrimoine et la création de l’espace naturel sensible du Kuhwald y contribue grandement aussi. ».

➤ Thomas Zundel (président du Cadec) : « Je suis très ému car l’édification de la halle est conforme à mes objectifs et à ceux de mon père. Notre participation financière provient des bénéfices réalisés aux travers de nos foires qui continuent à attirer les badauds et les exposants grâce à l’investissement des habitants. Pour l’avenir d’autres projets sont en gestation ».

➤ Joseph Muth (chef de division à l’ONF) : « Introduire des mélèzes autrichiens dans la forêt de Durmenach était un pari osé. Mais leur valorisation ici a été exceptionnelle ».

➤ François Eichholtzer (président du PETR du Pays du Sundgau) : « Dans un monde qui s’accélère et devient de plus en plus virtuel, l’Europe soutient les projets patrimoniaux et encourage les circuits courts ainsi que l’idée de culture ouverte. À Durmenach on ne se contente pas de construire avec des mélèzes on nous met aussi toujours à l’aise ! ».

➤ Brigitte Klinkert (présidente du Conseil départementale qui était entourée de plusieurs collègues conseillers) : « C’est un bonheur et un honneur d’être présente car il paraît que je suis un peu des vôtres par mon grand-père ! Je suis enthousiasmée par la mobilisation des petits et des grands et les valeurs de solidarité et de fraternité que cette cérémonie m’inspire. Vous avez des réserves d’énergie et de dynamisme que la fleur du mélèze, fleur de la confiance dit-on, vous inspire ».

➤ Catherine Troendlé (sénatrice) : « Le mélèze est un bois noble pas ordinaire puisqu’au contraire des autres conifères il perd ses aiguilles et se régénère. Il brave également le temps. Votre engagement pour la nature et la préservation de l’environnement proviennent sans doute de ses solides racines »

DNA 21/06/2018


Vendredi 22 Juin 2018

La démocratie participative en débat


L’association Femmes d’Alsace, relais local d’Elles aussi, organisait jeudi 14 juin, un déjeuner-débat avec Jo Spiegel, maire de Kingersheim, sur le thème de la démocratie participative.
Jo Spiegel, entouré de membres de l’association Femmes d’Alsace lors d’un déjeuner-débat à l’Auberge du zoo.

L’ASSOCIATION présente dans la région comporte aujourd’hui environ quatre-vingts femmes. Elle s’attache à la défense de la parité et plus généralement à l’accès des femmes à des responsabilités. La présidente Gisèle Bourcart, occupant le poste depuis 2010, souligne la participation de l’association au tour de France de l’Égalité lancé par la secrétaire d’État Marlène Schiappa l’année dernière. Autour d’elle, sept femmes occupant des fonctions et des engagements différents - élues, membres d’associations, membres du bureau de Femmes d’Alsace - se présentent. Un engagement commun les unit aujourd’hui autour de Jo Spiegel, bien connu pour avoir été pionnier dans la mise en place de la démocratie participative dans sa commune. À travers un discours étoffé autour de la construction et de la mise en place de son projet, c’est le terme de « démocratie de construction » qui est plutôt employé.

Le maire insiste sur l’aspect collectif de la démocratie, voulant une « ville fraternelle ». Une réflexion sur la démocratie, au-delà de l’implication des femmes, émerge dans le débat : perte de signification du bulletin de vote, manque d’intérêt de la jeunesse, montée de l’individualisme… Les alternatives proposées par Kingersheim sont nombreuses : création d’une maison de la Citoyenneté en 2006, remplacement des conseils de quartier par des rencontres de quartier, remise au centre de la notion de convivialité et de bienveillance…


Inclure les femmes dans la démocratie participative est une évidence pour Jo Spiegel, qui mentionne la loi sur la parité de 2000 comme ayant eu un impact négatif pour son équipe municipale qui comportait alors plus de femmes que d’hommes.

Cette rencontre riche en discussions, favorisée par une bonne ambiance et une écoute mutuelle, a permis de faire mûrir un débat donnant à certaines l’envie de voir les choses changer dans leurs communes.

Marie Corneille, conseillère municipale déléguée de la ville de Mulhouse, en charge de la promotion du respect des droits des femmes, a rejoint la fin du débat en défendant l’implication de la ville dans ce domaine. L’action « Mulhouse au féminin » qui s’est déroulée en mars dernier est un des moyens choisis pour mettre en avant la place des femmes dans la société et en politique.

Les deux heures s’achevant, Femmes d’Alsace vous donne rendez-vous pour la prochaine rencontre en septembre. En cours d’organisation, elle devrait accueillir Catherine Troendle, sénatrice du Haut-Rhin.

DNA 21/06/18


Lundi 18 Juin 2018

DURMENACH : Jour de fête à l’ombre des mélèzes

image Belle ambiance, hier, à Durmenach ! Plusieurs projets menés autour et grâce aux mélèzes ont été inaugurés en musique et sous un soleil généreux : la halle couverte, officiellement baptisée « Regio Halle André Zundel », le four à pain, le potager communal, l’aire de jeux et la cabane dans la forêt.

La halle couverte a été inaugurée de la plus belle des façons, hier : écoliers et enseignants ont présenté un spectacle poétique et musical, avec l’ami Henri Fritsch.Photos L’Alsace/A.D
Le potager communal, initié par Yves Erhart, est ouvert à tous et bien sûr aux écoliers . Son but : contribuer à la conservation d’anciennes variétés de légumes, plantes vivaces et autres fleurs, au centre du village.Photo L’Alsace
L’aire de jeux pour les enfants jusqu’à 12 ans comprend également « une station de renforcement musculaire », afin que les grands, ados ou adultes, puissent côtoyer les plus petits. Le projet, d’un coût de 35 000 €, a bénéficié d’une aide de Sabine Drexler, conseillère départementale, et du député Jean-Luc Reitzer, au travers de sa réserve parlementaire .Photo L’Alsace
Financé par la société d’histoire du Sundgau et réalisé par le jeune poêlier Victor Walter, le four à pain permettra de « susciter des rencontres » et de « transmettre un savoir-faire ancestral, celui de la cuisson » , selon Sabine Drexler.Photo L’Alsace
Les magnifiques photos d’André Zundel « Scènes de vie à Durmenach » ont fait l’objet d’une exposition, place du Foyer, et d’un diaporama projeté à la maison du patrimoine à 14 h.Photo L’Alsace
Sabine Drexler, Thomas Zundel, actuel président du Comité d’action de développement économique et culturel (Cadec), et Dominique Springinsfeld, maire de Durmenach.Photo L’Alsace
La halle couverte a été inaugurée de la plus belle des façons, hier : écoliers et enseignants ont présenté un spectacle poétique et musical, avec l’ami Henri Fritsch.Photos L’Alsace/A.D
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La halle couverte a été inaugurée de la plus belle des façons, hier : écoliers et enseignants ont présenté un spectacle poétique et musical, avec l’ami Henri Fritsch.Photos L’Alsace/A.D Le potager communal, initié par Yves Erhart, est ouvert à tous et bien sûr aux écoliers . Son but : contribuer à la conservation d’anciennes variétés de légumes, plantes vivaces et autres fleurs, au centre du village.Photo L’Alsace L’aire de jeux pour les enfants jusqu’à 12 ans comprend également « une station de renforcement musculaire », afin que les grands, ados ou adultes, puissent côtoyer les plus petits. Le projet, d’un coût de 35 000 €, a bénéficié d’une aide de Sabine Drexler, conseillère départementale, et du député Jean-Luc Reitzer, au travers de sa réserve parlementaire .Photo L’Alsace Financé par la société d’histoire du Sundgau et réalisé par le jeune poêlier Victor Walter, le four à pain permettra de « susciter des rencontres » et de « transmettre un savoir-faire ancestral, celui de la cuisson » , selon Sabine Drexler.Photo L’Alsace Les magnifiques photos d’André Zundel « Scènes de vie à Durmenach » ont fait l’objet d’une exposition, place du Foyer, et d’un diaporama projeté à la maison du patrimoine à 14 h.Photo L’Alsace Sabine Drexler, Thomas Zundel, actuel président du Comité d’action de développement économique et culturel (Cadec), et Dominique Springinsfeld, maire de Durmenach.Photo L’Alsace
Comment remettre de la vie au cœur des villages et les rendre à nouveaux attractifs ? Durmenach pourrait bien devenir l’exemple à suivre ! Ce village sundgauvien d’à peine 1000 habitants a vu son centre se métamorphoser en l’espace de quatre mois. Il accueille désormais une halle couverte, un four à pain, un potager communal, une aire de jeux, et, dans la forêt, sur le sentier des mélèzes, la cabane de l’Inseli.

160 écoliers en habit de fête
Tous ces projets, menés autour et grâce aux mélèzes, ont été inaugurés hier, par le maire Dominique S pringinsfeld et son adjointe Sabine Drexler, par ailleurs conseillère départementale du canton d’Altkirch.


De nombreux élus ont répondu à leur invitation : Catherine Troendlé et René Danesi, sénateurs du Haut-Rhin ; Brigitte Klinkert, présidente du conseil départemental, accompagnée des vice-présidents Pierre Bihl, Rémy With, et des conseillers départementaux Marie-France Vallat et Nicolas Jander, également maire d’Altkirch ; Fabian Jordan, président de Mulhouse Alsace agglomération (M2A), Michel Willemann, président de la communauté de communes Sundgau ; François Eichholtzer, président du PETR du Pays du Sundgau, ainsi que plusieurs maires sundgauviens.

Dans l’assistance également : des institutionnels (Éducation nationale, ONF), des représentants de La Maison de la nature du Sundgau, des chefs d’entreprise… Et surtout de nombreux parents et grands-parents venus applaudir leur progéniture ! Car ce sont les enfants qui ont lancé les festivités inaugurales, hier, dès 10 h. Les 160 écoliers du RPI de Durmenach, Werentzhouse, Bouxwiller et Roppentzwiller ont présenté un spectacle poétique et musical sur le thème de la forêt, qu’ils ont préparé durant plusieurs mois avec leurs enseignants, sous la houlette du comédien Henri Fritsch.

Après cette séquence émotion, place aux allocutions. « Notre volonté a été de créer un véritable cœur de village qui permettra de créer ou de recréer des liens sociaux pour toutes les générations », a commencé le maire Dominique Springinsfeld. Il a rappelé que toutes ces réalisations, « qui n’ont généré que très peu de dépenses communales », étaient le fruit d’un « énorme travail collectif » et « d’un courage politique totalement assumé ».

« La petite Jérusalem du Sundgau »
À sa suite, son adjointe Sabine Drexler a rappelé la nécessité de reconstituer un centre de village « pour fédérer les habitants autour de leur histoire ». Une histoire marquée notamment par la cohabitation entre les communautés juive, chrétienne et tzigane, qui font de Durmenach « la petite Jérusalem du Sundgau », selon le mot de l’élue, qui a ajouté : « Lorsque le centre d’un village s’efface - ce qui a failli arriver ici - ce sentiment d’appartenance faiblit. » Elle a vivement remercié les acteurs de tous ces projets fédérateurs, réalisés en seulement quatre mois. « Quand on coopère, quand on se serre les coudes, on arrive à faire des choses extraordinaires ! »

Une solidarité villageoise que Thomas Zundel, président du Cadec, organisateur de la foire paysanne, a souligné à son tour, saluant les habitants qui chaque année « offrent leur hospitalité aux marchands en ouvrant leur cour, en leur fournissant du courant ou en partageant un café ». Rien d’étonnant pour François Eichholtzer, président du PETR : « À Durmenach, on ne se contente pas de construire avec des mélèzes, on est toujours à l’aise ! » Sentiment partagé par Brigitte Klinkert : la présidente du conseil départemental a découvert, grâce à la société d’histoire locale, qu’elle avait quatre ancêtres à Durmenach… « Mon grand-père a ses origines ici. La famille de maman était originaire du Sundgau. Je me sens pleinement chez moi ! » Elle a salué le dynamisme des Durmenachois, les valeurs de solidarité et de fraternité qu’ils entretiennent. La sénatrice Catherine Troendlé a insisté sur leur engagement citoyen en faveur de l’environnement et du patrimoine. Elle a conclu en souhaitant une bonne fête à tous les papas, sous les applaudissements du public, pressé d’en finir avec les discours pour admirer toutes ces belles réalisations et trinquer, enfin !

L'Alsace 18/06/2018


Lundi 18 Juin 2018

Caméras-piétons.

La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) avait questionné le ministre de l’Intérieur sur l’usage des caméras-piétons par la police municipale. L’expérimentation de deux ans dans 300 communes a pris fin en effet ce mois-ci. Gérard Collomb lui a indiqué que le bilan était « très positif » mais que le Parlement choisirait de la poursuivre ou non.

L'Alsace 17/06/2018


Vendredi 15 Juin 2018

Les sapeurs-pompiers appellent au secours

Alors que nombre de casernes ouvriront leurs portes au public , ce samedi , les soldats du feu se plaignent d ' être de plus en plus sollicités par des appels qui ne relèvent pas de leurs missions . Un plan pour réorganiser la carrière est attendu fin septembre. est d ' abord à Paris que sera célébrée , en ce vendredi , la Journée nationaleds sapeurs-pompiers . La cérémonie se déroulera à l ' Arc de triomphe avant , le lendemain , de prendre place partout en France . Ce sera l ' occasion pour le public de venir à la rencontredes soldats du feu dans le cadre d ' une opération portes ouvertes organisée dans de nombreuses casernes . De rendre hommage aussi aux 245 000 hommes et femmes qui volent quotidiennementau secours de la population , souvent dans des circonstances très graves. Au total , les pompiers ont effectué 4 ,5 millions d ' interventions en 2016 : 3 ,8 millions de sorties pour des aides aux personnes ( +3 %%) et 286 000 pour lutter contre des incendies 5 %%) Soit une intervention toutes les 6 ,9 secondes La plupart des pompiers - sur 194 000 volontaires , 40 000 professionnels et 10 000 militaires - portent en eux cette vocation depuis l ' enfance . Mais si le soldat du feu continue de figurer , avec le postier , parmi les personnalités préférées du quotidien des Français , selon un sondage TNS Sofres , sa mission de service public exerce moins d ' attrait aujourd ' hui . Plus inquiétant : nombreux sont ceux qui démissionnent , victimes de burn-out. Le département du Nord , par exemple , compte une vingtaine de démissions bon an mal an . Le nombre de suicides augmente également . Sur l ' ensemble du territoire , une vingtaine de pompiers mettraient fin à leurs jours chaque année. Chiffre que de nombreux pompiers contestent , estimant que la réalité est plus proche du double. « Pour une petite coupure ou un cas de gastro-entérite » « On nous demande aujourd ' hui d ' être des sapeurs-pompiers " couteau suisse " , capables de répondreà tous les appels au secours sans pour autant que les effectifs augmentent » , résume Grégory Vercoutre , sergent-chef à Seclin dans le Nord , département qui compte le plus important service départemental d ' incendie et de secours (Sdis) de France , avec 2 000 professionnels et 3 500 volontaires . « Il est urgent de consolider les effectifs de volontaires et de professionnels afin d ' assurer , partout dans le pays , une réponse de proximité à l ' augmentation continue de la demande de secours et de protection de la population » , souligne le colonel Éric Faure , président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) . La nature des interventions a effectivement beaucoup changé ces dernières années . Combattants du feu , les pompiers le sont de moins en Tous droits de reproduction réservés PAYS : France PAGE(S) : 1-17 SURFACE : 81 % PERIODICITE : Quotidien RUBRIQUE : Enquête DIFFUSION : 317225 JOURNALISTE : Ec 15 juin 2018 - N°22967 moins : cette mission représente moins de 10 0/0 des sorties , la plupart d ' entre elles ( 80 %%) étant concentrées sur le secours aux personnes . « On retrouve de plus en plus de sapeurs-pompiers dans des missions qui ne sont pas les leurs » , indique Grégory Vercoutre , également membre du comi té d ' hygiène , de sécurité et des conditions de travaildu Sdis 59 pour le compte de la Fédération autonome des sapeurs-pompiers professionnels (FASPP) . Hors Paris et Marseille , où les soldats du feu sont des militaires , rattachés au ministère des Armées , ils dépendent financièrement du conseil départemental et opérationnellement de la préfecture. « Nous comblons très souvent l ' insuffisance du nombre d ' ambulances privées . Un jour , un homme nous a sollicités , victime , disait-il au téléphone, d ' un malaise . En fait , il nous attendait avec ses valises pour qu' on le conduise à sa visite de contrôle à l ' hôpital » , raconte Grégory Vercoutre , qui peut multiplier les anecdotes : « La semainedernière , nous avons été appelés par une femme âgée empêchée d ' aller faire ses courses car son ascenseur était en panne . Un homme nous a contactés à 4 heures du matin car il avait claqué sa porte d ' entrée en laissant ses clefs dans son appartement ; il a alors prétexté qu' un bébé se trouvait à son domicile pour nous faire venir . Il s' agissait , en fait , d ' un chiot . Nous l ' avons donc laissé sur le palieren lui demandant d ' appeler un serrurier . » Autant d ' exemples que l ' on retrouve dans tous les Sdis de France , comme dans celui de l ' Yonne. « Des interventions qui étaient confiées à policesecours , pour un malaise ou un état d ' ébriété sur la voie publique , nous sont désormais attribuées , constate Jérôme Coste , directeur du Sdis 89 . Par ailleurs , il n' est pas rare qu' à cause de la désertification médicale , le Samu renvoie les appels sur les pompiers . On nous alerte pour une petite coupure ou un cas de gastro-entérite . » Insuffisance des moyens matériels Aux appels tous azimuts pour un oui ou pour un non s' ajoute la paupérisation grandissante de la population , étroitement liée à un climat de violencede plus en plus anxiogène . « Nous venons en aide à des gens à la dérive , de plus en plus seuls , en mal-être psychologique , déplore le colonel Coste. Des individus alcoolisés , en grande souffrance , se retournent contre nous car ils ont peur que nous ne les dénoncions à la police . Et puis nous subissons des caillassages , tombons dans des guets-apens , le port de l ' uniforme ne plaisant pas à tout le monde ... » Cette dégradation des conditions de travail est physiquement difficile à supporter . Elle affecte le moral des troupes . « Sur une journée , les appelsabusifs représentent un tiers des sorties pour secours aux personnes » , précise Grégory Vercoutre. Pour son collègue Éric Faure , la bonne parade aux abus en tous genres pourrait être la création d ' une plateforme d ' appels unique rassemblant , sous le numéro 112, le 15 du Samu , le 17 de la policeet le 18 des pompiers . Un rapport parlemen taire suggère aussi de mieux adapter le recrutement des sapeurs-pompiers à l ' actuelle réalité du terrain en orientant les candidats vers le secours d ' urgence à la personne avant , au bout de trois ans d ' exercice , de les former à la lutte contre les incendies. Le nombre des interventions augmente , mais les effectifs stagnent . « Depuis trois ans , nous avons subi une baisse des effectifs de 250 personnes parce que nous sommes davantage considérés par le département comme un centre de coûts que de personnes qui sauvent des vies humaines , s' agace Quentin de Veylder , secrétaire général de la CGT au Sdis du Nord . Le département n' a pas anticipé les départs à la retraite et s' est engagé à recruter 40 CDD pour pallier cette baisse des effectifs . » Les évolutions de carrière avancent au ralenti . Les rémunérations sont faiblement revalorisées . Et les embauches s' adressent en priorité à des volontaires, sans emploi par ailleurs , pour des salaires compris entre 1 400 à 1 500 euros nets mensuels pour des cadences de travail très soutenues. Quant à la féminisation , à la une de l ' affiche 2018 de la Journée nationale des pompiers , elle a du mal à s' installer . Le Sdis du Nord compte moins de 10 %% de femmes , celui des Yvelines , un peu moins de 15 Les épreuves d ' admission , sur le plan sportif , ne sont pas les mêmes pour les hommes et les femmes , ce qui , selon Grégory Vercoutre , ne passe pas toujours bien dans les casernes. Constat que ne partage pas Philippine Puvis , capitaine au Sdis 78 , qui savait qu' elle entrerait dans la carrière dès ses 12 ans : « Nous devonsêtre irréprochables sur le plan sportif et avons les mêmes tests que nos collègues masculins puisque nous avons les mêmes fonctions quand nous sommes dans le camion . » Autre motif de grogne : l ' insuffisance des moyens matériels . C' est difficile à croire , mais les véhicules d ' intervention ne possèdent pas de GPS . « Nous devons nous repérer à l ' aide de cartes format A2 , très encombrantes et difficilement lisibles. Alors nous utilisons nos smartphones personnels , confie Grégory Vercoutre . Pour nous déplacer dans le feu , nous n' avons pas assez de caméras thermiques , il y en a 10 pour tout le département du Nord , qui compte 37 casernes et plus d ' une centained centres de secours . Il nous faudrait aussi des systèmes de radio communication sur les casques . » Conscient du malaise grandissant dans les rangs , Emmanuel Macron avait , à l ' automne , commandé un rapport à cinq personnalités , dont la sénatrice (LR) du Haut-Rhin Catherine Troendle et le député (LaREM) du Var Fabien Matras . Il a été remis au ministre de l ' Intérieur , Gérard Collomb , fin mai . Le texte décline 43 mesuresviant à créer un « choc de recrutement» et à fidéliser les volontaires . Un tiers d ' entre eux au moins ne va pas au terme de son engagement initialde cinq ans . Il propose aussi des solutions pour mieux concilier la vie privée des soldats du feu avec leurs missions de secours . Il réclame enfinla création d ' une « réserve » de bénévoles , qui pourrait compter d ' anciens pompiers retraités , pour intervenir dans la logistique de crise ou la formation du grand public aux premiers secours. Gérard Collomb annoncera les mesures qu' il retient de ce rapport lors du congrès national des pompiers , le 29 septembre , à Bourg-enBresse .

Le Figaro 15/06/2018


Mercredi 13 Juin 2018

TGV.-

La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) a fait adopter un sous-amendement au projet de loi « pour un nouveau pacte ferroviaire » , qui veut sécuriser les tracés et les dessertes par TGV des collectivités territoriales qui, même au-delà d’une ligne nouvelle, ont participé à son financement.

L'Alsace 10/06/2018


Mercredi 13 Juin 2018

SAINT-LOUIS Requiem pour un poilu

Avec deux ensembles allemands, la chorale ludovicienne Vocalys s’est lancée il y a quelques mois dans un projet cyclopéen : interpréter le « Requiem » de Verdi à l’occasion des commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Exaltant.

Ici en pleine répétition, l’ensemble ludovicien Vocalys prépare un ambitieux projet transfrontalier, centré sur le « Requiem » de Verdi. Photos DNA/J.-F. O.
Ici en pleine répétition, l’ensemble ludovicien Vocalys prépare un ambitieux projet transfrontalier, centré sur le « Requiem » de Verdi. Photos DNA/J.-F. O.

C’est une machine de guerre, ce requiem. Au début, on sent presque le choc des âmes, celles qui cherchent leur salut. Et puis toute une palette d’émotions. C’est une machine de guerre et, paradoxalement, c’est elle qui a été choisie par l’ensemble Vocalys pour commémorer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, d’ici quelques mois. Un événement musical présenté comme un symbole d’espoir et de paix.

« La Messa da requiem de Verdi est une œuvre très profonde, grandiloquente, tout y est empreint de démesure, mais elle est beaucoup plus spirituelle que ce qu’on croit. Et puis, c’est un monument de l’histoire de la musique », défend Cyril Pallaud, le chef de chœur de l’ensemble ludovicien Vocalys et initiateur de cet événement aussi imposant que l’œuvre elle-même.


250 chanteurs et musiciens sur scène
Interpréter un monument aussi magistral implique des moyens à la hauteur de ce pari un peu fou tenté par les choristes de Vocalys avec le renfort de deux autres ensembles. Soit 250 chanteurs et musiciens, plus quatre solistes (Anna Petrys, Laurence Hunckler, Mario Montalbano et Duccio dal Ponte). Un déploiement impressionnant qui résulte d’une conjonction totalement improbable… « J’échangeais avec le Vokalensemble de Breisach, l’un des plus grands chœurs classiques dans sa région, et on s’est rendu compte qu’on travaillait tous les deux sur la même œuvre, le Requiem de Verdi, sans s’être concertés… »

Le Requiem est par ailleurs très fédérateur : plusieurs choristes ont ainsi rejoint Vocalys parce qu’elle planchait sur celui de Verdi, confirme Magdalena Kaufmann, présidente de l’ensemble. « C’est une grande fierté que de pouvoir chanter ce requiem ! »

Cela tombe bien : une telle œuvre implique aussi… d’être nombreux sur scène. La partie instrumentale sera assurée par le Junge Kammerphilharmonie Freiburg, fort de plus de soixante musiciens, et il faut donc réunir assez de choristes pour espérer lui tenir tête…

Un déploiement de moyens hors du commun
D’où la campagne de recrutement de choristes lancée à la fin de l’année dernière par Vocalys, et qui a permis de renforcer les ensembles déjà constitués avec des voix disparates.

D’où, également, un déploiement de moyens hors du commun pour la chorale, qui la propulse aussi dans une autre dimension.

Un budget de 90 000 €
« Nous avons bénéficié d’un soutien européen via Interreg et de celui de la Fondation d’entente franco-allemande. Il fallait trouver des salles assez grandes, et nous avons pu obtenir le soutien de plusieurs municipalités et de l’agglomération, ainsi que le parrainage de la sénatrice Catherine Troendlé en tant que présidente du groupe franco-allemand du Sénat », détaille Cyril Pallaud.

« La commémoration du centenaire représente un budget de 90 000 €, avec le déplacement des musiciens professionnels, les stages, les solistes à rémunérer et les scènes à aménager… 200 à 250 personnes sur scène, cela implique une monstrueuse organisation ! » A la hauteur de toute la portée symbolique de l’interprétation franco-allemande de ce Requiem de Verdi un 11-Novembre. En invoquant un langage universel, la musique, « qui rappelle avec force l’universalité de l’homme, dépassant tous les clivages, un langage qui nous réunit et nous transcende ».

L'Alsace Le 10/06/2018 05:00 par Jean-François OTT


Mercredi 13 Juin 2018

MOERNACH Inauguration pluvieuse, avenir radieux

image La population villageoise, les élus et les représentants de l’État, les sapeurs-pompiers locaux et des villages voisins ont accompagné l’inauguration de la mairie rénovée et de la nouvelle caserne des pompiers de Moernach.

Patrick Stemmelin, maire du village, a accueilli la population, les sapeurs-pompiers et l’ensemble des élus sur la place du village et devant l’ensemble bâti inauguré.

Juste avant les gouttes d’un orage menaçant, élus et représentant de l’État ont procédé au traditionnel couper d’un ruban tenu par des enfants en tenue traditionnelle. Photo L’Alsace

Patrick Stemmelin, maire du village, a accueilli la population, les sapeurs-pompiers et l’ensemble des élus sur la place du village et devant l’ensemble bâti inauguré.

Patrick Stemmelin, maire du village, a accueilli la population, les sapeurs-pompiers et l’ensemble des élus sur la place du village et devant l’ensemble bâti inauguré. Photos L’Alsace/L.S. Juste avant les gouttes d’un orage menaçant, élus et représentant de l’État ont procédé au traditionnel couper d’un ruban tenu par des enfants en tenue traditionnelle. Photo L’Alsace

« Ce 9 juin 2018 restera un jour important pour notre commune car il représente la fin d’un grand chantier, raisonnable et nécessaire. » C’est ainsi que Patrick Stemmelin, maire de Moernach, a accueilli la population, les sapeurs-pompiers et l’ensemble des élus et représentants de l’État pour l’inauguration de la mairie rénovée et de la nouvelle caserne des pompiers. « Les échanges constructifs et la bonne collaboration entre les pompiers, le conseil de fabrique et la municipalité ont permis de trouver une solution sage et financièrement raisonnable dans un bâtiment existant. »

Une « belle collaboration »
Définitivement installé dans un bâtiment rénové, avec un logement à l’étage, un local pour le conseil de fabrique et la caserne des pompiers accolée, l’ensemble est harmonieux et fonctionnel. « Consciente d’avoir un corps de sapeurs-pompiers dynamique, la municipalité a décidé d’intégrer la caserne dans le projet. Une décision très appréciée, poursuit le premier magistrat. L’amicale s’est engagée à participer financièrement. Je tiens à saluer la belle collaboration entre les corps de Moernach et de Durlinsdorf en annonçant aujourd’hui un projet de fusion qui devrait se concrétiser d’ici la fin de l’année. »

Revenant sur les travaux réalisés, le maire souligne que 80 % de l’enveloppe des travaux ont été portés par des entreprises sundgauviennes, réinjectant l’investissement dans l’économie locale. Il met en valeur l’excellente collaboration avec les cabinets d’architecture et d’étude Daniel Munck, Wonesch, West et B2E, ainsi que le professionnalisme et la réactivité des entreprises, qui avaient à gérer une contrainte supplémentaire en travaillant en site occupé.

Avec l’orage menaçant, la sous-préfète Marie-Claude Lambert a été chargée d’un discours commun. Elle relate son sentiment et celui des élus présents : « À chacune de mes visites, j’ai découvert le patrimoine local mais aussi et surtout l’investissement bénévole pour sa préservation, témoin du dynamisme de nos territoires ruraux. » Elle pointe aussi l’action du maire et de son conseil municipal : « Vous donnez une nouvelle visibilité, vous mobilisez les partenaires pour aménager un lieu où se décident les initiatives locales, il faut souligner l’engagement des élus qui donnent de leur vie pour l’intérêt général. »

Achevée sous la pluie, la cérémonie du couper de ruban et de la bénédiction des bâtiments a précédé la visite des locaux. Réfugiée sous des chapiteaux et dans les locaux des sapeurs-pompiers, l’assemblée a partagé le verre de l’amitié.

585 000 €
C’est le coût total du chantier, subventionné à hauteur de 216 000 €

C’est le coût total du chantier, subventionné à hauteur de 216 000 €. À charge de la commune : 350 000 €. Subventions : État 143 000 €, FIPHFP (accessibilité) 28 500 €, Région 20 000 €, PETR (rénovation thermique, fenêtres) 10 500 €, député Jean-Luc Reitzer 10 000 €, sénatrice Catherine Troendle (mobilier) 3500 €, amicale des sapeurs-pompiers 12 000 €.

L'Alsace 13/06/2018


Jeudi 7 Juin 2018

VIEUX-FERRETTE Randonnées vers la tour du Rossberg

Il y a dix ans, le 15 juin 2008, la tour du Rossberg a été inaugurée après rénovation complète et ajout d’un étage supplémentaire, en présence du président du conseil régional Adrien Zeller, de la sénatrice Catherine Troendlé et du président de la fédération du Club vosgien, Rémy Herry.

À l’occasion de ce 10e anniversaire et de sa 112e année d’existence, le Club vosgien de Ferrette organise deux petites randonnées vers la tour, à partir de Vieux-Ferrette (place de la Mairie) et de Ferrette (colonie Don Bosco) avec départs à 14 h 30.


Le guide au départ de Vieux-Ferrette sera Roland Ortscheid. Au départ de Ferrette, ce sera Jean-Louis Schiro. Les deux randonnées sont ouvertes à tous.

Pour une bonne organisation, prière d’annoncer sa participation au 03.89.25.83.14, 06.86.15.41.22 ou par courriel à jl.schiro@laposte.net

Le verre de l’amitié sera offert par la commune de Vieux-Ferrette à la fin des randonnées.

Y ALLER Randonnées à la tour du Rossberg, départs de Vieux-Ferrette et Ferrette, ce dimanche 10 juin à 14 h 30.

L'Alsace 07/06/2018


Jeudi 7 Juin 2018

BERGHOLTZ L’adjudant-chef Pierre Schaegis à la tête des sapeurs-pompiers

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Les soldats du feu de Bergholtz et des communes voisines étaient rassemblés samedi sur la place de la Fontaine afin d’assister à la cérémonie de passation de commandement entre le lieutenant Jean-Marc Schoen et l’adjudant-chef Pierre Schaegis.

Le corps des sapeurs-pompiers de Bergholtz a franchi samedi une étape importante de son histoire à l’occasion de la passation de commandement entre le lieutenant Jean-Marc Schoen et l’adjudant-chef Pierre Schaegis, son second jusqu’à ce jour.

Valentin Riber à l’honneur
Commandé par le capitaine Riber, le dispositif, composé de représentants et de véhicules des corps des communes voisines, de sapeurs vétérans et de jeunes sapeurs-pompiers (JSP), a été accueilli par Nella Wagner, maire de la commune, entourée du sous-préfet Daniel Merignargues, de Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin, de Denise Buhl, suppléante du député Jacques Cattin, d’Alain Grappe et de Carine Pagliarulo, conseillers départementaux représentant Brigitte Klinckert, de Marc Jung, président de la Communauté de communes de la région de Guebwiller ainsi que des représentants de la gendarmerie et de nombreux soldats du feu.


À l’occasion de la cérémonie protocolaire de passation de commandement, le sapeur 2e classe Valentin Riber, du corps des sapeurs-pompiers de Bergholtz, a été élevé à la distinction de sapeur-pompier 1re classe. À noter que la cérémonie a été relevée par les musiciens de la fanfare d’Issenheim qui a ponctué par sa prestation les moments importants.

Après avoir rompu les rangs, le temps des discours officiels a été ouvert par Nella Wagner qui a retracé la carrière des deux chefs de corps, qu’elle a tenu à féliciter et à remercier pour les 33 ans de carrière de Jean-Marc Schoen et les 16 ans de son successeur, et pour leur engagement et leur disponibilité. Comme tous les autres orateurs, elle a tenu à remercier leurs épouses sans lesquelles leur engagement n’aurait pas pu avoir la même dimension.

Une implication de tous les instants
Catherine Troendlé, vice-présidente du Sénat et membre de la commission nationale des sapeurs-pompiers volontaires, qui étudie les moyens de contrer la désaffection des volontaires pour assurer la relève dans les corps des sapeurs-pompiers de France, n’a pas manqué de relever l’exemplarité du département du Haut-Rhin qui a su trouver des solutions qui marchent, comme le développement et la formation des JSP et dont sa commission s’est inspirée largement dans la rédaction des 40 propositions qui seront bientôt soumises à l’assemblée du Sénat. Alain Grappe, quant à lui, a tenu à souligner les excellentes relations qui existent avec ses voisins qui apportent leur aide chaque fois que cela s’avère nécessaire.

De son côté, le capitaine Riber a tenu à souligner l’originalité de cette passation qui voit l’ancien second devenir le chef de celui qui va rentrer dans le rang, pour lui apporter tout son soutien pour une mission difficile, nécessitant une implication de tous les instants, un sens aigu des relations humaines et une compétence toujours renouvelée au prix de nombreuses heures de formation. Le verre de l’amitié a conclu la cérémonie.

L'Alsace 06/06


Jeudi 7 Juin 2018

STRUETH La mairie inaugurée

image La mairie rénovée de Strueth a été inaugurée samedi dernier. Les travaux ont consisté en la mise aux normes actuelles du bâtiment dans les domaines thermique, informatique et de l’accessibilité.

Il y avait foule en ce samedi matin ensoleillé pour couper le ruban devant la mairie rénovée et remise aux normes de Strueth.

Outre les villageois, venus nombreux, il y avait aussi les pompiers locaux, les élus de la Vallée de la Largue, les grands élus, notamment la sénatrice Catherine Troendlé, le premier vice-président du conseil départemental Rémy With, le conseiller régional Laurent Wendlinger, François Eichholtzer, président du Pays du Sundgau, Pierre Schmitt, président de la communauté de communes Sud Alsace Largue, la sous-préfète Marie-Claude Lambert, le major Debord de la gendarmerie, le commandant Roland Peter des pompiers, Michel Fehr, vice-président du syndicat intercommunal scolaire Fulleren-Mertzen-Saint-Ulrich-Strueth, les brigades vertes, l’architecte Daniel Munck et les entreprises, notamment Daniel Greter, qui a installé le nouveau chauffage aux plaquettes de bois, et Julien Emberger qui a réalisé la rampe d’accès et les extérieurs en pavage.


Avant le couper de ruban, la visite des locaux et le verre de l’amitié, les différents intervenants ont salué cette belle réussite. François Eichholtzer a évoqué l’investissement et la transition écologique, avec l’isolation et le chauffage. Rémy With s’est plu à disséquer « le mot inauguration qui, en langage d’aujourd’hui, signifierait se projeter vers l’avenir ». Il a félicité le maire Jean-Jacques Mathieu et son conseil municipal pour cette réalisation, tout comme Laurent Wendlinger qui a évoqué « un choix positif ». Catherine Troendlé a mis l’accent sur le bien-être et le service aux concitoyens, alors que Marie-Claude Lambert a salué ce lieu de proximité par excellence qu’est la mairie.

L'Alsace 07/06/2018


Jeudi 7 Juin 2018

BUHL Sous le ciel du Petit Montmartre

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La 6e édition du Petit Montmartre de Buhl a connu une belle affluence le week-end dernier. Des intronisations dans la confrérie locale ainsi qu’une inauguration ont été effectuées, pour le plus grand bonheur des visiteurs.

La 6e édition du Petit Montmartre de Buhl a connu une belle réussite en ce premier week-end de juin. Deux faits marquants ont été au cœur de cette manifestation avec l’inauguration officielle de la Tour Eiffel buhloise et les intronisations à la confrérie du Petit Montmartre de Buhl.

L’inauguration a permis au maire Fernand Doll de rappeler l’historique de sa grande sœur et l’historique locale de la Tour Eiffel. Il a ensuite souligné l’investissement d’une équipe volontaire avec Mireille Huchet une passionnée de la Tour Eiffel, Aldo Pedetti l’instigateur, Yves Coquelle le rassembleur, Jean Marc Erny le pourvoyeur, Patrick Loewert qui a assuré le financement et l’entreprise Profer qui a construit l’édifice. Après le couper de ruban tous les officiels se sont retrouvés place de l’Église pour l’inauguration officielle.


« Une édition à marquer d’une pierre blanche par la venue de la République de Montmartre que nous accueillons avec sympathie et respect. » Ces mots d’introductions du maire ont été suivis par les salutations aux personnalités : la vice-présidente du Sénat Catherine Troendle, le député Jacques Cattin, Denise Buhl conseillère régionale, Karine Pagliarulo et Alain Grappe conseillers départementaux et de nombreux élus de la région et du Florival.

« Mon sentiment, notre sentiment ce matin, c’est de vivre un moment magique et inoubliable ! » et le maire de faire un petit comparatif entre le Montmartre parisien et le Petit Montmartre pour conclure : « nos finalités sont identiques : la bonne humeur et la convivialité sont de mises, les artistes sont présents ». Alain Grappe résume « la Tour Eiffel est une excellente initiative » avant de dévoiler « Que la commune de Buhl est candidate à une 2e fleur ». Jacques Cattin est « content d’avoir contribué à ces belles fiançailles » tandis que Catherine Troendle, dont l’émotion était à son apogée, a souligné « que le contexte buhlois est exceptionnel ».

Intronisations
Pour Petit Loup, au nom de ses confrères parisiens, « C’est avec beaucoup de fierté et d’émotion que nous sommes venus en Alsace. Dans la vie tout passe sauf l’Alsace ».

Les intronisations ont ensuite précédé le verre de l’amitié. Ont été intronisés dans la confrérie du Petit Montmartre Buhlois : Catherine Troendle, sénatrice du Haut-Rhin et vice-présidente du Sénat ; Alain Coquard, président de la république de Montmartre avec remise de médaille de la commune de Buhl ; Luc Fracheboud, ministre de la musique de la république de Montmartre ; Frédéric Loup dit « Petit Loup », ministre de la mémoire photographique de la république de Montmartre avec remise de médaille de la commune de Buhl ; Thierry Campion du restaurant La Mascotte ; Roger Dangueuger du Cabaret « Chez ma cousine » et Cécile Mamprin, maire de Vœgtlinshoffen décorée de la médaille d’or de la république de Montmartre.

05/06 L'Alsace


Mercredi 6 Juin 2018

BATTENHEIM Ça a fourmillé pour l’inauguration du nouveau complexe scolaire

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Le nouveau complexe scolaire Les Petites fourmis, une « splendide fourmilière » pour les élèves, a été inauguré vendredi soir à Battenheim.

Vendredi soir, Maurice Guth, le maire de Battenheim, a présidé une belle cérémonie : l’inauguration du nouveau complexe scolaire Les Petites fourmis, un superbe bâtiment incluant l’école élémentaire et les locaux destinés à l’accueil périscolaire. Pour l’occasion, le maire était entouré des quelque 70 écoliers, de leurs parents, des enseignants et de nombreux invités.

Après les salutations d’usage, le premier magistrat de la commune a tout d’abord rappelé les raisons qui ont motivé les élus à engager la construction d’un nouveau complexe scolaire : vétusté des anciens locaux et accueil périscolaire petit et mal agencé. « Nos enfants méritaient mieux. » Il a ensuite expliqué le pourquoi de la dénomination Les Petites fourmis : un retour au surnom « Omeis », c’est-à-dire fourmi, qui gratifiait et gratifie toujours les habitants de Battenheim. Le maire a rendu hommage au maître d’œuvre de la construction, le cabinet d’architecture Jacques Koessler, et a remercié le syndicat des communes de l’Île-Napoléon (SCIN), le maître d’ouvrage délégué, et l’ensemble des professionnels du bâtiment qui ont réalisé la construction.


Plus de 2,7 millions d’euros
Après la description détaillée du bâtiment d’une surface totale de plus 1000 m2 et des aménagements extérieurs qui intègrent un jardin pédagogique, Maurice Guth a précisé les priorités qui ont guidé la conception et la réalisation du projet : « le bien-être des enfants, la pérennité du bâtiment et le respect de l’environnement ».

Il a clos son discours en indiquant le coût global hors foncier de la construction et de la réalisation de la voie d’accès, soit 2 705 595 € TTC. Il a remercié les partenaires financiers, l’État qui a octroyé une somme de 196 318 € au titre de la DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux), la Caf du Haut-Rhin qui a accordé une subvention de 50 000 € et un prêt d’un montant égal et la sénatrice Catherine Troendlé qui a versé 7089 € pour les équipements informatiques de l’école, aide prélevée de son enveloppe parlementaire.

Christelle Barléon, inspectrice de l’Éducation nationale de la circonscription de Wittenheim, Fabian Jordan, président de M2A et maire de Berrwiller, Josiane Mehlen, vice-présidente de M2A et maire de Morschwiller-le-Bas, Bernard Notter, président du SCIN, et Catherine Troendlé ont tour à tour pris la parole. Tous ont complimenté Maurice Guth et ses collègues élus pour la belle réussite du projet : « Une école lumineuse et colorée, une splendide fourmilière qui invite au bien vivre ensemble et qui donne envie d’apprendre aux enfants, un superbe lieu de vie et de travail qui aura certainement un impact positif sur leurs résultats… ».

Après la visite des locaux, le dernier mot est revenu aux écoliers qui, sous la direction d’Isabelle Martin, directrice de l’école élémentaire, ont chanté pour l’ensemble des invités.

L'Alsace 06/06/2018


Dimanche 3 Juin 2018

Télévision.

– La sénatrice Catherine Troendlé (LR, Haut-Rhin) a eu l’assurance de Delphine Ernotte, PDG de France Télévision, que l’émission « Midi en France » (France 3) serait préservée, ce pour quoi elle s’était battue.

L'Alsace 03/06