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Mardi 23 Avril 2019

Billets TER plus chers à bord : demandez le remboursement !

Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin, avait interpellé le 1er février la SNCF sur la surtaxation des billets achetés à bord des TER, alors que les fermetures de guichets se multiplient en milieu rural. Le 11 avril, l’entreprise a apporté une réponse au problème.

Le 1er février, Catherine Troendlé, sénatrice du Haut-Rhin, interpellait directement Guillaume Pépy, PDG de la SNCF, sur le projet visant à surtaxer les billets achetés à bord des trains dans un contexte où la SNCF multiplie les fermetures de guichets. « Il léserait tous les usagers des trains SNCF qui ne seraient pas dotés d’un distributeur de billets ou de guichets, en particulier, dans les départements
ruraux », disait-elle. Le 11 avril, près de trois semaines après la mise
en œuvre de la nouvelle réglementation, la SNCF, par la voix de Franck Lacroix, directeur général des TER, apporte une réponse.
« 96 % des voyageurs accèdent au train à partir d’un site leur proposant un moyen de distribution physique, que ce soit guichet ou automate. Il sera possible d’acheter des titres TER par téléphone auprès du centre d’appel Contact TER Grand Est et d’être livré à domicile à partir de mai. Enfin, de nouveaux partenariats
seront créés, mi-2019, afin de renforcer la distribution des titres
dans les communes dont la gare ne serait pas dotée de moyen de distribution. » Il précise également que les billets digitaux TER seront remboursables, jusqu’à la veille du départ, à partir de la fin de l’année.

La SNCF envisage des solutions qui évitent de surtaxer les passagers
montant dans le TER depuis des gares sans point de vente.
Pendant la période de transition, il sera possible pour les voyageurs montés à bord d’un train depuis une gare ne disposant pas de distributeurs de titres, de se faire rembourser la différence sur simple demande au centre de relation client TER.

Article publié le 23 avril 2019 par le journal L'Est Républicain


Samedi 6 Avril 2019

En « pack » derrière Anne Sander

Les parlementaires alsaciens LR, qui s’étaient massivement mobilisés auprès des instances nationales de leur parti pour qu’Anne Sander soit en position éligible, se sont déplacés nombreux à Saverne hier pour le lancement de sa campagne. Une campagne qu’ils promettent aussi de pousser en « pack », comme au rugby.
« Nous avons beaucoup de bonnes raisons de soutenir Anne Sander : elle est alsacienne, ce qui est une qualité en soi, elle est une députée européenne pleinement engagée, et elle s’est fait un nom en tant qu’Anne Sander », introduit Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin.

En cinq ans de mandat, elle s’est en effet patiemment extirpée de l’ombre de Joseph Daul, son mentor, dont elle a été pendant 14 ans l’assistante parlementaire. Cinq ans pour gagner en assurance sans pour autant perdre l’attitude « trop discrète » qui la caractérise, comme le note la sénatrice haut-rhinoise Catherine Troendle. Discrète, certes, mais efficace, souligne-elle juste après, louant le fait que « si elle est réélue, ce sera pour rester une courroie de transmission entre parlementaires alsaciens et européens, défendre les dossiers européens, et pas pour servir une carrière personnelle ».

« Il faut un député qui porte haut la question du siège du Parlement européen », poursuit le député du Haut-Rhin. Car, complète Frédéric Reiss, député du Bas-Rhin, « on ne peut manquer de noter le silence du président Macron sur la défense du siège de Strasbourg. On sent même qu’il serait prêt à faire un troc. »

Cette question est le 28e des 70 points du programme de campagne national de LR : « Faire de Strasbourg le siège unique du Parlement européen pour le travail parlementaire, administratif et législatif, en respectant ainsi les Traités européens et l’histoire de la construction européenne. Dès lors, refuser tout rassemblement des institutions européennes exclusivement à Bruxelles ». C’est en soi un point de désaccord avec la CDU allemande, membre du même parti européen que LR, le PPE, et dont les têtes dirigeantes ont affirmé vouloir en finir avec le siège de Strasbourg…

Sous les portraits de Jean Jaurès et Simone Veil, accrochés aux murs du musée Louise Weiss* de Saverne où Anne Sander avait choisi de lancer symboliquement sa campagne, des tracts LR à l’effigie du président Laurent Wauquiez et de la tête de liste François-Xavier Bellamy, mettent l’accent sur des points forts du programme. Notamment « nous défendre face à l’immigration de masse ».

Campagne « de proximité »
Anne Sander utilise des mots plus mesurés : « réguler les flux de migrants ». Et aussi « s’organiser contre le terrorisme », défendre « la réciprocité dans l’accès au marché », « une Politique agricole commune forte » et « la civilisation européenne, notre culture commune ».

La voilà lancée pour une campagne « de proximité », qui la mènera un peu partout en Alsace, mais aussi en Moselle, dans le Doubs ou encore en Haute-Saône. Une campagne aussi intense que courte : « cinq semaines pour convaincre ».

Un meeting est prévu le vendredi 26 avril à Strasbourg, avec François Xavier Bellamy, Laurent Wauquiez et le Bavarois Manfred Weber, tête de liste européenne de leur famille politique.

Article des DNA publié le 6 avril 2019.